
Stupidité systémique et police, et Darmanin

Darmanin est incompetent, et les doctrines actuelles de la police si fière d’elle même aboutissent à un échec retentissant. C’est les statistiques du ministère qui le disent.
Alors que les méthodes et les doctrines échouent, les syndicats comme la hiérarchie réclament « plus dans la même direction » et « dans l’impunité la plus totale ».
Ce n’est donc plus la sécurité publique des français que le ministre et la police souhaitent, mais l’exercice égoïste d’une violence vengeresse ne réglant aucun des problèmes fondamentaux à l’origine des crimes et délits.
Et du coup, l’extrême droite, manipulatrice à souhait, désigne des coupables qui ne le sont pas.
Si les femmes sont proportionnellement plus souvent victimes de violences que les hommes, et à plus des deux tiers de leurs conjoint, ce n’est pas un problème entre « ethnies », « religion » ou « origine ». Victime et coupable partagent les mêmes caractéristiques.
Darmanin est nul en plus d’être malhonnête. La hiérarchie de la police est de plus en plus inefficace, ses théories, doctrines et modèles de commandement et d’opération archaïques et vains.
La formation laisse à désirer, inférieure en temps et qualité à la moyenne européenne. C’est la responsabilité là encore du ministre et de sa hiérarchie.
Et ça augmente depuis Valls et Cazeneuve, deux grands incompétents aux résultats médiocres à désastreux.
De Valls à Darmanin, il y a une continuité des doctrines inefficaces.
Répéter l’inefficacité avec obstination est la définition la plus parfaite, d’après Jean Jacques Rousseau, de la stupidité.

C’est ça le problème de la police française : la stupidité systémique de sa hiérarchie.
C’est cela qu’il faut corriger, en reconnaissant le problème, et non en organisant des manifestations accusatrices des simples fonctionnaires.
Voici le texte du ministère de l’intérieur, service de la statistique :
« En France, la quasi-totalité des indicateurs de la délinquance enregistrée sont en hausse en 2022 par rapport à l’année précédente. Ces hausses poursuivent celles observées avant la crise sanitaire pour les homicides, les coups et blessures volontaires, les violences sexuelles et les escroqueries enregistrés par la police et la gendarmerie. Ainsi, le nombre de victimes de coups et blessures volontaires (sur personnes de 15 ans ou plus) enregistrées augmente fortement en 2022 (+15 %, après +12 % en 2021). La hausse est légèrement plus forte pour les victimes de violences intrafamiliales enregistrées (+17 %) que pour les victimes d’autres coups et blessures volontaires (+14 %). La hausse est également très nette pour le nombre de victimes de violences sexuelles enregistrées (+11 % en 2022, après +33 % en 2021). Le nombre de victimes d’escroqueries enregistrées augmente nettement (+8 % en 2022). »
Et les femmes sont les premières victimes de violence, commises majoritairement dans la famille même des victimes, plus des deux tiers par le conjoint.
« Ainsi, en 2022, les femmes sont ainsi plus souvent victimes d’homicides dans le cadre familial que les hommes. Pour les coups et blessures sur personnes de 15 ans ou plus, 73 % des femmes sont victimes dans le cadre familial et 68 % dans le cadre conjugal (respectivement 21 % et 17 % pour les hommes). En ce qui concerne les violences sexuelles sur les femmes, 28 % sont victimes d’un membre de la famille en 2022. »
