J’ai donc quitté Facebook

mars 1, 2019 2 Par Mathias Weidenberg

En dix ans de militantisme accompagné de l’outil Facebook, j’aurais publié l’équivalent de… 5000 pages.

En fin de compte, ce travail editorial aura accompagné un débat public passant de l’affrontement sur les causes et remèdes à la crise financière, à une réduction du débat entre le pouvoir, seul légitime, et une opposition par définition factieuse, antisémite, ou traître à la Nation.

À quoi donc auront servi ces 5000 pages sur une plate-forme commerciale privilégiant par dessin les discours autoritaires et les logiques renforçant les pouvoirs établis ? Sans doute à légitimer la plate-forme elle-même, en servant d’alibi.

L’enjeu pour l’humanisme progressiste, celui dont découlent la République et le Socialisme, c’est de reconstruire un espace libre d’expression.

Dans ce débat hystérique dominés par les hypocrites et les charlatans, la raison sans doute doit redevenir prudente.