L’universalisme, c’est la conséquence de notre condition, humaine, mortelle
Élevé sans religion, c’est par un travail intellectuel, adulte, que j’ai commencé à comprendre la signification pour l’humanité en générale et pour ses écoles religieuses en particulier la signification de ce passage, des rites associés, et des valeurs, souvent universelles, associées à des récits qui eux se réclament particuliers, destinés à leurs respectives communautés de croyants.
Les Sumériens plaçaient, du fait de leur climat, les mythes de visite de l’enfer et de résurrection plus tard dans l’année. Les Grecs, les Égyptiens, les diverses religions des peuples sémitiques vivant entre l’empire akkadien et l’Egypte, Rome et la première chretiennete, les druides, avaient un calendrier comparable.
Je suis fondamentalement un humaniste, et également, athée, un anticlérical. Je ne crois pas qu’on ait le droit de réduire un être humain à l’origine, à la confession religieuse de ses parents, à la condition sociale, à la langue parlée, ou au genre, à l’identité sexuelle. Chacune de ces composantes font parties de ce que chaque être humain dispose en héritage et en être pour se choisir son identité individuelle.
Je ne crois pas au déterminisme enfermant dans une identité communautaire, tu seras toujours le musulman, le juif, le pauvre, l’etranger, le fils de bourgeois….
Car je crois à la liberté et pense l’égalité comme la condition même de la liberté.
Nous sommes tous égaux dans la condition humaine. Nous sommes tous nés mystérieusement, sans raison ou volonté pour cela, et, une fois notre vie vécue, nous vivrons tous le passage. Aucun d’entre nous n’emportera rien d’ici dans ce passage.