Un début

Un début

Ceci est le début des chroniques de Mathias.

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Bon, je précise :
Universaliste et humaniste, je suis athée et anticlerical.
L’acte de foi est intime, personnel, les clergé aident ces parcours intimes et doivent y rester, dans cette intimité.Je suis donc profondément opposé à toute réduction à une religion, une ethnie, un language, un heritage familial d’un individu ou d’un groupe d’individu.
C’est cette position qui motive mon soutien à la marche contre l’antisémitisme et mon soutien à l’émancipation économique, sociale, civique et politique de ceux que l’on désigne, pour les réduire à une condition inférieure à celle d’être un homme, comme palestiniens.
C’est pourquoi, anticlerical, je dénonce l’oppression des minorités musulmanes en Birmanie par des bouddhistes, en Chine par des confucianistes maoïstes. Parce que personne ne peut être réduit à la religion des parents.
Ni calotte, ni kippa, ni mosquée, ni temple.
(ce qui ne n’empêche pas, dans mon chemin intime, de lire les premiers chrétiens, les variantes du déluge, ou d’écouter la mystique à l’occasion)

S’emanciper de cette terrible amputation de sa condition humaine, mortelle et libre, par la réduction à un élément choisi par les autres ou les circonstances de son identité, c’est le chemin pour se trouver soi-même et faire ses propres choix libres.

Rien n’est plus criminel que d’empêcher chacun de choisir son chemin, et même de choisir que sa foi définira fondamentalement l’homme que l’on a choisi d’être. L’important, c’est de pouvoir le faire, sans que d’autres vous renvoient à une identité que vous pouvez avoir rejeté, ou que vous ne pouvez rejeter car elle est condition d’une survie.

L’antisémitisme, comme le racisme, le fondamentalisme politique fondé en religion, et bien sûr, le fondamentalisme politique fondé sur la cupidité qui divise les pauvres en religions irreconcilables pour les dominer, sont des crimes.
Le gouvernement israélien actuel est aussi criminel que le birnan. Interdire de dire cela, c’est choisir un fondamentalisme communautaire contre d’autres communautés.

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La tombe de Karl et Jenny Marx a été vandalisé pour la seconde fois en deux semaines.
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La déchéance de notre culture démocratique et républicaine se voie à la constance de certains emportements moraux, ou leur absence.
Lorsque la France s’est pour la première fois condamnée internationalement en 2013 pour la violence de la répression de manifestants, cela concernait des réactionnaires manifestant contre le mariage pour tous.
Les socialistes au gouvernement ne s’en formaliserent guère, et développèrent une théorie de l’affrontement violent avec ses oppositions dans la rue enlevant tant à ses opposants qu’à ses dissidents internes la dignité d’interlocuteurs légitimes, dont les arguments, sans attaques personnelles, devaient être pris en cause. Non, qui ne soutiens pas est un traître, un réac, un méchant.
En 2019, un intellectuel jugé réactionnaire est victime d’injures antisémite en marge d’une manifestation, alors que lui-même se pense comme sympathisant du mouvement.
Un des juristes en charge de l’éthique sous le quinquennat précédent et dans le parti actuellement au pouvoir estime manifestement du fait de la personnalité de la victime qu’elle ne vaut pas d’être défendue, car après tout, on ne l’aurai pas frappé…C’est un épisode médiocre et abject.

Mais il illustre la difficulté de maintenir une culture démocratique dans un environnement politique qui ne l’est plus.
Et chacun d’entre nous en est affecté, ici sur ce mur également.

Il est difficile de débattre lorsque l’autre attaque ad hominen, et n’apporte ni argument ni réfutation factuelle ou logique de ses propres arguments.

Cependant, la culture démocratique, c’est celle qui crée par dessein l’espace pour ce débat.

Le post democratisme ressemble fortement dans le débat à un stalinisme libéral. Il n’y a pas d’hegemonie d’une pensée unique, car toute pensée se développe forcément dans une dialectique.
Il n’y a tout simplement plus de pensée du tout.
On récite un canon doctrinal en comptant les perles de son chapelet, et quand un autre s’écarte du canon, on le détruit personnellement.

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Un très intéressant film ours d’or à Berlin
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Tous les prix de la Berlinale.
Cette année, peu de films vus, mais quand pu voir celui qui obtiens le prix de la section Forum.
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L’un des meilleurs films, un film qui m’a laissé une impression durable, des dernières Berlinale, où pourtant la qualité de la programmation a baissé ces cinq dernières années, c’était l’un des derniers films de Bruno Ganz, Fortuna, l’an dernier.

https://www.rts.ch/info/culture/cinema/9360916-le-film-fortuna-du-romand-germinal-roaux-prime-deux-fois-a-la-berlinale.html

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Le SPD qui tourne le dos à Schröder et ses réformes progresse dans les sondages de 15% en janvier a 19% et repasse devant les Verts à 15%.
La droite et l’AfD sont stables, les libéraux perdent du terrain à 8%, les Linke en gagnent à 10%.
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L’agresseur de Boris Faure court toujours sur les bancs de l’assemblée nationale.
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Quand je dénonce les bobinettes,c’est du culte de personnalité qu’il s’agit.
Même lorsque un mouvement social, extrêmement pluriel et complexe, expliquant pendant 14 semaines son soutien dans l’opinion par les deux tiers des français, qui certainement viennent tous de paysages politiques et moraux différents et contradictoires, la presse a eu besoin de bobinettes.
Elle mène maintenant ses campagnes publicitaires pour vendre ses magazines sur “la recherche du second souffle des leaders.”
Mais il n’y a pas de “leaders” dans un tel mouvement social, il y a seulement des acteurs, et certains prennent de la lumière, d’autre non.
Réduire la sortie du mouvement social qui débute à des histoires de bobinettes permet de simplifier le récit, de ne pas parler politique ou démocratie.C’est une autre manière de favoriser le culte des personnalités que d’y réduire tous les débats.

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Un mouvement social se forme et sa répression conduit à 1800 condamnations, parfois pour de simples présomptions, des gens supposés se rendre à une manifestation…
Ce niveau de répression n’a pas fondamentalement ébranlé les soutiens du pouvoir, car le divorce est consommé.
Ce mouvement qui prétendait « dépasser les clivages » assume une culture politique de guerre civile.Ce n’est pas ça la démocratie, la République et le progressisme. Ce n’est pas ça l’humanisme.

Contrairement à une idée répandue, le mouvement des ouvriers, mouvement social à l’origine, polonais, en 1981, n’a pas vaincu le pouvoir communiste. Pour le réprimer, ce pouvoir fit appel à des moyens exceptionnels, à l’état d’urgence, à l’arrestation de ses dirigeants, à l’interdiction du mouvement.

C’est 7 ans plus tard que le mouvement l’emporta, par l’arme des grèves nationales.

Mais sans doute que les consciences libérales démocrates, et anticommunistes, trouveront à critiquer aussi cette histoire, car voyez vous, sans idéologie politique à gauche pensant les questions sociales, les aspirations sociales ont été récupérées par les réactionnaires.

Ils y trouveront leur confirmation que la seule démocratie qui vaille est celle des liberaux, censitaire et technocratique.
Une autre forme de dictature, en somme.

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L’affaire de la « ligue du lol » a franchi le Rhin (alors que les noms des têtes de liste françaises aux européennes, non).
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La crise devient institutionelle.
Trump pourrait tomber sur son mur, ou la démocratie s’y évaporer.
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C’est l’aile gauche du marchisme, très thatcherienne, qui présente cela, avec encore un ancien député socialiste à la manœuvre.
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“Il nous arrive d’intervenir jusqu’à quinze fois au cours d’une même journée. Ce n’est pas habituel de voir ça en manifestation. Parfois, les soins que l’on pratique s’apparentent clairement à de la médecine de guerre», soupire le jeune homme.”
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Qui est universaliste, et prêt à en assumer toutes les conséquences?
Cela part de là.
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Alors la j’adore!
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Entre 1790 et le 28 septembre 1791, il y eut plusieurs tentatives pour donner la citoyenneté entière aux juifs de France, qui se heurtèrent aux résistances d’un véritable parti antisémite, soutenu par la presse monarchiste et ecclésiale, et représenté à l’assemblée constituante par un député alsacien Feuillantiste.
C’est un Jacobin, avec le soutien de Robespierre, qui obtiendra le vote décisif.Mais les polémiques lancés par les adversaires antisémites de l’époque ont ceci de particulier qu’ils annoncent toutes les rhétoriques futures.
Et l’un des moteurs de cette campagne, c’étaient les contributions de “protection” et autre surtaxes – le député alsacien Rewbell, antisémite déclaré, tenta de faire maintenir la contribution exorbitante que les juifs de Metz payaient à un comte local “pour être protégés”, comme dans un vulgaire schéma d’extorsion de fond de la mafia. On ne voulait pas de Juifs citoyens pour continuer à leur extorquer de l’argent.

Je vous mets en photo des copies d’une synthèse des campagnes menées, et laisse répondre à ces campagnes Robespierre, en 1790:

“Comment peut-on leur opposer les persécutions dont ils ont été les victimes chez différents peuples ? Ce sont au contraire des crimes nationaux que nous devons expier, en leur rendant les droits imprescriptibles de l’homme dont aucune puissance humaine ne pouvait les dépouiller.
On leur impute encore des vices, des préjugés, l’esprit de secte et d’intérêt les exagèrent. Mais à qui pouvons-nous les imputer si ce n’est à nos propres injustices ?”

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Si je comprends bien, un appel à lutter contre l’antisémitisme aboutit à une médiatisation non de l’antisémitisme ou des méthodes pour le combattre, mais les médiocres chausse-trappes des uns a des fins politicardes.

Sincèrement, c’est d’une bassesse rare ce qui se passe.

Ceux restés au PS: crevez y.
Votre patron préfère la polémique politicienne plutôt que la lutte contre l’antisémitisme. Et vous aviez vos brigades légères prêtes à vomir sur ceux que vous aviez sciemment exclu de votre appel dès celui-ci publié, ah la belle préméditation dans la campagne.

Vous faites une marche contre l’antisémitisme, mais vous n’avez en tête que la lutte contre un autre parti.

Aucun membre du PS ne s’intéressait sérieusement à la montée de la violence politique de l’extrême-droite allemande, antisémite comme islamophobe, que je documente depuis 2011. Aucun n’a réagi aux événements de Chemnitz.

Mais s’il est possible de faire du buzz contre la FI, pourquoi pas utiliser l’antisémitisme, ça va faire vendre coco.
Mais quelles abyssales ténèbres dans ce parti.

La marche, il faut la faire, en sincérité.

Mais les médiocres, là, on va pas vous oublier ni vous pardonner.

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Je sais que cela peut paraître un peu ancien monde, mais comment les services de contre espionnage français ont-ils pu laisser ce petit réseau lié à des oligarques russes s’approcher aussi près de l’Elysee et de Matignon?

Je cite :
“Un homme qui fait le lien entre Alexandre Benalla, la Russie et Matignon, et qui a sorti le coffre-fort de l’appartement dans le plus grand secret : Chokri Wakrim.
Comme l’avait révélé Libération, ce militaire de 34 ans est en couple avec la commissaire divisionnaire Marie-Elodie Poitout. Jusqu’à peu cheffe de la sécurité du Premier ministre, cette dernière a dû démissionner après la mise au jour des liens troubles de son compagnon avec Benalla. Chokri Wakrim a en effet été embauché en juin sur un des contrats de protection signé avec un oligarque russe suspecté de liens avec la mafia, Iskander Makhmudov, contrat désormais au cœur d’une enquête du Parquet national financier (PNF). “

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Une condamnation visant, dans le même souffle, la Hongrie, la France, la Pologne, notamment.

Mais ce pouvoir serait “libéral”, “progressiste”, “démocrate” et “européen”.

Il est autoritaire, illiberal, réactionnaire et isolé en Europe.

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On complète le statut publié en juin dernier, avant l’affaire Benalla, avant les perquisitions à la FI,avant les gilets jaunes.

Le garçon dont je retraçais le parcours ci dessous vient d’être nommé par le président lui-même au Conseil Constitutionnel.

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Mezard, l’homme qui conçut la loi augmentant le président de la commission de contrôle des coûts de campagne électorale, une agence dite indépendante rattachée au conseil constitutionnel, est lui-même nommé au conseil constitutionnel.
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Mezard au conseil constitutionnel ???

Cette république n’est pas bananiere, elle est juste morte.

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Le conseil constitutionnel est donc en réalité une maison de retraite pour anciens présidents et anciens premiers ministres, chargés de juger, anciens chef dexecutifs, de l interprétation de la constitution.
Étrangement, paradoxalement, cette interprétation favorise toujours plus… L’exécutif.
Quelle surprise, quel mystère.
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Cette année, je vais sans doute voir en toute une Berlinale le nombre de films que je vois d’habitude en une journée.
C’est un peu triste.
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La majorité des allemands est favorable à une retraite plancher sur le modèle du SPD gauchi.
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Le récit du périple du casseur qui incendia une voiture de vigipirate pose de très nombreuses questions.
C’est un article du Parisien, journal peu favorable aux GJ, qui publie cette enquête en croyant ainsi justifier sans doute la répression.
Identifié des 14:00, déjà connu des services de police comme auteur de dégradations par le passé, il ne sera interpellé qu’à 18:00 après avoir commis une dizaine d’actes de dégradations, filmé et suivi tout du long par des policiers.
Il est donc aisé de lancer une grenade à proximité d’un photographe, le mettant en danger, mais impossible d’interpeller un casseur professionnel déjà fiché ?
Mais c’est la confirmation éclatante de l’echec de toutes les doctrines de maintien de l’ordre et de l’inutilité des lois récentes.
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On voit de ces incohérences…
Une députée européenne socialiste, loyaliste pendant le quinquennat précèdent, demande l’interdiction des grenades de desencerclement et des flashball, alors qu’au cours du quinquennat précédent s’était multiplié l’emploi de ces armes.
Un préfet de Bretagne, ayant gagné ses galons de « prefet flashball » suite à la perte d’un œil d’un jeune homme, fut ainsi promu par un ministre socialiste, Cazeneuve, à Paris, en compagnie du commissaire qui opérait ce jour là. Ce préfet devint plus tard le patron de Benalla à l’Elysee et le commissaire est celui qui est soupçonné d’avoir extrait illégalement des vidéos des serveurs de la police pour les confier au conseiller du président qui vient de démissioner.Alors, certains disent « oui mais c’est à cause des attentats et de l’état d’urgence en résultant » que les socialistes au pouvoir développèrent ces doctrines.
Des le printemps 2013 pourtant, alors que la rédaction de Charlie Hebdo vivait toujours, le défenseur des droits comme le conseil de l’Europe mettaient en cause les méthodes de répression des manifestations en France.
Mais voilà, c’étaient des adversaires du parti socialiste identifiés comme réactionnaires, ou des gauchistes nantais déjà qualifiés « d’ultra violents ».

Plus tard, même la mort d’un jeune homme ne posant aucun risque aux forces de l’ordre, suite à une grenade de desencerclement, n’entraina aucune interdiction, ni même la moindre réflexion sur les méthodes de maintien de l’ordre.

Alors cette députée est sans doute, c’est bien le pire, et je le dis car je la connais un peu, sincère.

Elle ne se rends pas compte de l’extraordinaire opportunisme hypocrite de sa demande.

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Le spd tourne à gauche, la cdu à droite.
Le spd envoie Schröder à la poubelle, et la cdu Merkel.
Le spd dit vouloir faire du social, et la cdu, de l’identitaire.
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L’Elysee jusqu’en juillet 2018 aussi.
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Voici la différence idéologique traditionnelle qui se rétablit enfin sous nos yeux en Allemagne.
Il aura fallu que l’extrême droite revienne pour que droite et gauche se rappellent leurs missions historiques.
Alors que le spd souhaite utiliser les plus values budgétaires et l’abondance de liquidité pour refonder l’état providence, et annuler les réformes Schröder, la CDU veut empêcher cette reconstruction en réduisant les recettes de l’état, et en annonçant des réductions d’impôt pour les classes moyennes supérieures.
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Après son tournant à gauche et sa volonté de « tourner le dos à harz4 », le SPD revient d’après Emnid à égalité avec les verts à 17%.

Que de temps perdu, on aurait pu le faire des la campagne de Septembre 2017…

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Très peu d’articles en français pour présenter, dans le pays adorant “l’agenda 2010”, le tournant radical du SPD.

C’est plus costaud pourtant que toutes les déclarations électoralistes de Glucksmann et Hamon prises ensembles.

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Quelques statistiques sur l’Allemagne de l’est :
La RDA a vendu après la construction du mur 290 000 de ses citoyens pour l’équivalent de 4 milliards d’euros à l’Allemagne de l’ouest –la répression permettait aussi d’obtenir des devises.
170 000 mouchards travaillaient pour la Stasi, soit quasiment un mouchard pour 100 habitants.
Enfin, la Stasi employait seulement 20% de… Femmes.
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Macron rendait hommage à Petain dix jours avant le début des Gilets Jaunes.
Qui fut donc le plus complaisant à l’antisémitisme criminel, celui qui deporta 75000 citoyens français au nom d’une définition raciale de leur identité ?
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Moment important : le spd rompts enfin avec le Schröderisme car lui ne veut pas mourir.
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Les victimes dans les cortèges sont les journalistes, et leurs agresseurs ne portent pas de gilets jaunes, ce sont des fonctionnaires à qui les politiques donnent des ordres illégaux.
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La cohérence, tourner le dos à 20 ans de social libéralisme avec le même personnel politique, est faible.
Mais comme le disait Rousseau : la,constance est souvent non le signe du courage, mais de l’idiotie, et reconnaître devoir changer et jeter le leg morbide du social libéralisme réclame certainement un peu de courage.
Certes, ce mouvement a lieu devant l’abîme, alors que le néant s’est tant rapproché. C’est un acte réflexe de survie.
Mais ce réflexe, ni le PS au pouvoir, ni le Pasok au pouvoir, ni le Psdva au pouvoir ne l’ont eu.
Le SPD au pouvoir l’a.Le F.A.Z. revient sur Nahles annonçant “nous laissons Harz4 derrière nous” et son souhait de refonder un État providence en Allemagne.

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D’après l’éditorialiste du Spiegel, le spd lance une offensive à gauche – augmentation du smic de 8 à 12 euros de l’heure, création d’une retraite plancher au dessus du seuil de pauvreté, rupture assumée avec la doctrine et les réformes de l’ère Schröder – pour provoquer une rupture de la Grande Coalition, et des élections anticipées.
C’est la seule chance de survie, d’ailleurs.
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Je rappelle qu’à Chemnitz, il y a six mois, c’est un restaurant kosher qui a été ravagé aux cris de « Juden raus ».
Et que ce phénomène européen est en même temps que des revoltes sociales, et non associé à celles-ci.
Dans les années 30 aussi existaient en parallèle l’antisémitisme politique criminel et des mouvements de révolte sociales.Jeter tout cela, quand on est bourgeois aisé, dans un même pot, c’est se condamner à ne rien comprendre, rien empêcher.

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Il y a presque 86 ans, un 27 février, avait lieu l’incendie du Reichstag.

Je cite le Figaro à l’occasion des 85 ans, l’article en lien donne aussi les textes d’articles de l’époque dont le ton, unanime à condamner « la lie communiste » rappelle d’autres mots récents.
« Hitler, justifiant un complot terroriste bolchevique, fait procéder à des perquisitions aux domiciles de communistes notoires et à des arrestations. Dans son édition du 1er mars Le Figaro relève que la mesure d’exception la plus grave consiste dans la promulgation d’une ordonnance “pour la protection du peuple et de l’État”qui suspend un certain nombre d’articles de la Constitution. Elle “restreint la liberté individuelle, la liberté d’opinion, de réunion et de domicile, institue la censure postale et téléphonique, et autorise les confiscations en cas de jugement criminel”; “toutes les autorités régionales et municipales doivent obéir aux instructions du gouvernement central”; toute infraction ayant entraîné danger de mort sera punie de travaux forcés de six mois au minimum et d’emprisonnement en cas de circonstances atténuantes”… Ainsi les nazis utilisent cet incendie pour éliminer les forces d’oppositions politiques »

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Deux doctrines, une de respect des droits démocratiques, l’autre du désordre et de la violence.
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Vu:
Nos défaites.
Anne Junk??
10 févr. 2019 à 13:58
Mathias WeidenbergFilm nos défaites à aller voir
10 févr. 2019 à 14:42
Vu:
Nos défaites.
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A Düsseldorf, Allemagne de l’ouest, l’extrême droite organise tranquilou ses patrouilles dans la rue.

Gilles CasanovaSouvenir du passé, Il y a près d’une trentaine d’années, lorsque je produisais des films, j’allais voir les montages en cours sur des machines qui ressemblaient à cela…
9 févr. 2019 à 20:56
Marylin FujiTable de montage de films vintage années 70 ou encore plus ancienne, travail de bénédictin en gants blancs et image par image à la manivelle…
11 févr. 2019 à 17:00
Jeanne HémardCa me fait presque penser à la machine à coudre de ma mère…
11 févr. 2019 à 22:08
Jean-pierre Pouydesseauc’est ton frère qui doit se marrer … tout comme mon fils !!
12 févr. 2019 à 00:26
Stéphane MenantGenial !
Les monteurs sont de vrais artistes.
12 févr. 2019 à 07:36

Cliquer pour la vidéo :

 

Gilles CasanovaEspiègle
9 févr. 2019 à 18:33
Mathias WeidenbergJ’adore le jingle. Mon record a une Berlinale fut 56 films en dix jours, mais cette année je n’ai que trois jours…
9 févr. 2019 à 19:07
Julien Gannard56 films en trois jours, ça devrait le faire 😂😂
9 févr. 2019 à 20:04
Joëlle LossonJe venais juste de voir une info sur la Berlinale et j’ai pensé « Mathieu va sûrement y aller! »
9 févr. 2019 à 20:15

 

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Un photographe a la main arrachée par une grenade de desencerclement.
Il essayait d’éviter qu’elle lui arrache le mollet en explosant.
Perdre la jambe ou la main, armé non du fusil, mais d’un appareil numérique, voilà les situations de « légitime défense »…
Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Dans la revue challenges, il est rappelé que la France est exposée à 285 milliards à la dette italienne (l’Allemagne seulement à 20 milliards).
Voilà qui aide à comprendre les rappels d’ambassadeurs réciproques récents…
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L’un des symptômes les plus inquiétant du temps, c’est le refus de la légitimité même du désaccord, du droit à exister de l’opposition.
Trump le dit : les démocrates « ne pourront pas gagner légitimement en 2020. »
Macron le dit : « FI, RN, LR sont seditieux, totalitaires, intolérables. »Ce sont dans les deux cas les manœuvres des pouvoirs pour y rester.

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Nouveau record pour la population de Berlin qui dépasse 3,6 millions.
La région du Brandenburg qui enserre Berlin progresse aussi, à 2,5 millions.
Lorsque je suis arrivé, il y a 18 ans, Berlin perdait des habitants, à 3,2 millions…
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J’ai lu l’entretien de Tirole sur « ses vérités sur le chômage de masse » dans la revue Challenge.
Rien, nulle part, n’y fait mention d’une dimension essentielle du bas chômage en Grande Bretagne et en Allemagne : un taux de pauvreté de 17% à 19%, bien plus élevé qu’en France, bien plus élevé qu’en 1996.Tirole veut supprimer les allocations chômages et les cotisations les finançant, et la meilleure méthode, c’est en supprimant le chômage en forçant tout le monde à travailler pour rien.
Les gens seront pauvres, mais ses amis ne cotiseront plus.

Un bel entretien d’un idéologue au service d’une classe sociale.

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Il y a deux ans, les conservateurs liberaux au pouvoir en Finlande (droite) ont décidé de mener une expérimentation de revenu universel, le hochet qui devrait résoudre toutes les contradictions du capitalisme selon les adeptes de la pensée gadget à gauche.
Le résultat est satisfaisant pour les personnes bénéficiaires en terme de santé, de bien-être. Mais les autres objectifs n’ont pas été atteints.
Le gouvernement libéral finlandais souhaite débrancher les outils de solidarité collective pour les remplacer par ce chèque. L’idée est également de remettre au travail des chômeurs longue durée. Vu l’echec de l’expérience sur ce sujet, on sait ce que le dogme libéral prévoit : la contrainte.Car c’est là la raison de la popularité du revenu universel à droite : c’est un formidable instrument de contrôle social, et la négation même de la solidarité.

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La proposition du SPD de mettre fin à l’idéologie social libérale sur l’assurance chômage et les retraites, et sa proposition très concrète de mettre en place une retraite plancher au dessus du seuil de pauvreté, fait un tabac lui ramenant son électorat.

Ces propositions sont bien sûres critiquées par la droite, et par … les élites social libérale des 20 dernières années, qui du coup, souhaitent la chute de la grande coalition pour reprendre la main.

L’histoire du social libéralisme, c’est l’histoire de teigneux obsédés par faire payer aux pauvres leur crime d’être pauvres.

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Manuel Valls ne voulait pas des “grandes valeurs qui égarent”.
A l’époque, une chargée des droits de l’homme du Parti socialiste m’avait insulté de “traître à la Nation” – et oui – pour avoir osé critiquer Valls.Depuis, il a abandonné son mandat de représentant de la Nation pour une aventure catalane où il va manifester avec l’extrême-droite pour faire chuter, par la rue, le gouvernement socialiste espagnol.
Beaucoup de ses amis siègent dans le groupe parlementaire et le gouvernement En Marche.

Sans valeurs, le parti de Rastignac.

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J’apprends que les chaînes d’info continues françaises, qui au grand jamais n’ont diffusées en live les débats des congrès des partis représentés au parlement – alors que les chaînes allemandes le font – chaînes privées financées par la publicité, ont, à 4 reprises, données 6 heures d’antenne sans coupure de publicité pour se financer – alors que les chaînes allemandes elles diffusent leur publicité même en transmission d’un congrès ou d’un discours – pour que le président de la république, dans le format de son choix, organisé par ses ministres et des préfets nommés par lui, avec les intervenants choisis et triés sur le volet, vende sa “vision”.

1. Est ce que le budget publicitaire ainsi sacrifié est considéré comme un don à la campagne électorale menée par le président pour En Marche?
C’est en effet, en équivalent budget, une valeur de près de 10 millions de recettes publicitaires.

2. Qui finance ces 24 heures de diffusion auprès des chaînes d’information continue?

3. Enfin, à quand 24 heures chacun de Melenchon, de Le Pen, de Fillon, pour citer les trois candidats à la présidentielle arrivés dans un mouchoir de poche avec le président, ou, de LR, de l’UDI, du PS, du PCF, de LFI, des opportunistes dissidents, pour citer les groupes parlementaires constitués à l’Assemblee et représentant l’opposition légitime et constitutionnelle?

4. Macron se moque de Maduro en instrumentalisant la presse à la Castro et la police à la Erdogan.

La démocratie ce n’est pas la domination hégémonique dans la presse et en politique d’une opinion, d’un courant de pensée.
Ce n’est pas non plus l’intolérance aux autres opinions comme étant “le mal”.

Je suis épuisé par cette société française tournant le dos à 150 ans d’histoire républicaine.

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Avant hier, Nahles, présidente contestée du spd, a enfin annoncée, en réponse à l’offensive des socioliberaux Schröder et Gabriel, que le SPD enterrait enfin les réformes Harz4 en reconnaissant leur responsabilité dans la montée de la pauvreté.
Elle a accompagné ce message d’une proposition de refondation, et non de démantèlement déguisé en « réforme », de l’état providence et de garantie retraite contre la pauvreté des seniors.
Immédiatement, le spd regagne deux points.C’est insuffisant, extrêmement tardif, et après toutes les couleuvres avalées en vingt ans, peu crédible.
Mais cela va enfin dans le bon sens.

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Des la conclusion de l’accord de grande coalition, le SPD perdait deux points.
Depuis, il est sous l’AfD à 14-15%.
Un triomphe.
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Rappel : en décembre 2015 l’état français avait été condamné au civil pour un tir de flashball defigurant une personne touchée par hasard pendant la fête de la musique en 2009.
Cela fait dix ans que la doctrine d’emploi des forces de l’ordre a tourné le dos aux principes républicains, en contradiction avec les doctrines de refus de l’escalade de nombreux voisins européens.Cette doctrine sape nos libertés et attaque l’un des principes fondateurs de la République–le droit de réunion et de manifestation.

Mais elle sape également la crédibilité internationale d’un gouvernement de Tartuffe se donnant les meilleures notes démocratiques–la France a perdu 15 rangs depuis 7 ans, et est considérée comme « démocratie imparfaite »- tout en voulant donner des leçons à ses partenaires européens, à ses adversaire géopolitiques.

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En octobre 2010, la blessure d’un lycéen entraîne la suspension de l’utilisation du flashball par le préfet de Paris.
9 ans plus tard, 300 blessés, des dizaines de mutilés, et le conseil d’état, le préfet de police, le ministre de l’intérieur et l’opinion du parti « progressiste » justifient l’emploi du flashball et votent une loi mettant fin au droit de manifester.Entre ces deux dates, 5 ans de gouvernement social libéral ayant profondément sapé la culture démocratique et républicaine de ce pays.
Pourtant, des Mai 2013, le défenseur des droits réclamait un encadrement plus restrictif de l’emploi des grenades de desencerclement, des flashball, en juin de la même année, le conseil de l’Europe condamnait l’utilisation disproportionnée de la force et des gaz lacrymogènes dans la répression des manifestations en France.
L’état d’urgence, les attentats, n’expliquent ni n’excusent rien.

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Mathias Weidenberg a partagé un lien dans le journal de Mathieu Pouydesseau.
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Kevin Kühnert, president des Jusos allemand qui avait mené l’opposition interne au SPD à une nouvelle grande coalition, explique fort justement que la bataille essentielle, c’est celle du droit à un travail dont on peut vivre dignement, et non les erreurs et impasses d’un « revenu universel » mettant le pauvre à la merci de l’Etat.
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Il y a un an, la direction actuelle du spd, marginalement modifiée par rapport à celle qui avait conduit à la défaite de 2017, ou à l’échec de 2013-2017, signait un traité de grande coalition que j’annonçais devoir être son tombeau.
Aujourd’hui, le SPD est tombé dans les sondages sous les 15%, et accumule les résultats dans les régions à moins de 10%.
Ce parti, je le rappelle, faisait 42% en 1998, avec le keynésien Lafontaine en numéro deux.
La chute commença après son départ du gouvernement Schröder, qui dès l’hiver 98, voulut revenir sur le projet économique défendu dans la campagne pour imposer le social-libéralisme de la troisième voie.
Résultat: derrière des statistiques de comptes publics flatteurs, et un excédent commercial exorbitant pour ses partenaires européens, le taux de pauvreté est passé de 11% en 1998 à 17% en 2018, et l’extrême droite de 0 à 94 députés.
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Il y a un siècle, les premières députées entraient dans le Reichstag de la première République allemande.
Nombre d’entre elles, socialistes ou communistes, seront assassinées une fois la dictature nazie en place.
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Voilà sans doute l’argumentaire le plus simple pour arrêter toute démarche écologique basée sur la responsabilité individuelle comme vaine, stérile, naïve jusqu’à la Stupidité, au déni.
Le problème c’est pas ce que nous faisons, c’est le système, capitaliste, où nous vivons.
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On nage en plein délire.
État de droit ? »L’hebdomadaire croit savoir que la conversation enregistrée entre Benalla et Crase a eu lieu dans l’appartement de la responsable du groupement chargé de la sécurité du premier ministre, le GSPM, et se demande si les enregistrements révélés par Mediapart ne seraient pas des écoutes administratives – comprendre : réalisées par un service de renseignement »,

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Le député de la circonscription Allemagne-Pologne-Autriche-Hongrie-Balkans-Bulgarie-Roumanie, monsieur Petit, a voté pour, confirmant être plus proche de Orban, de Poutine, sur les libertés publiques, que de Hugo ou de Rousseau.
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Le Sénat refuse la stupide (et anticonstitutionnelle) privatisation de Aéroport de Paris.
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“Quant au retour de la lutte des classes qui n’était jamais partie, jugez plutôt : 85 % des personnes soutenant les gilets jaunes estiment que «l’économie actuelle profite aux patrons aux dépens de ceux qui travaillent» ; 50 % tout de même des opposants aux gilets jaunes ont exactement la même opinion. Mais les deux groupes n’en tirent pas nécessairement les mêmes conclusions. 51 % des personnes soutenant «tout à fait» les gilets jaunes pensent qu’il faut prendre aux riches pour donner aux pauvres ; seulement 7 % de ceux qui ne les soutiennent «pas du tout» les suivent dans cette voie.”
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On parie ?
Les deux amis, poursuit Mediapart, imaginent enfin un moyen de continuer à correspondre discrètement malgré leur contrôle judiciaire, via des brouillons de boîtes e-mail dormantes. Si la violation de leur contrôle judiciaire était avérée, Vincent Crase et Alexandre Benalla risqueraient la détention provisoire. »
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A la fin du bicentenaire de sa naissance, alors que les luttes de classes en France connaissent un reload 2.0, le tombeau de Karl et Jenny Marx a été vandalisé à Londres.
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Pendant ce temps, en Allemagne, après Air Berlin il y a un an, c’est au tour de Germania de faire faillite.
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L’espoir de la démocratie :
35% des voix, 55% des sièges de députés.
100 policiers, l’intégralité du pole en charge des crimes financiers, mobilisés pour perquisitionner et saisir les fichiers d’adhérents d’un parti d’opposition dans une affaire de financement politique inférieure d’un facteur 10 à celles touchant le parti gouvernemental.
80 000 policiers mobilisés chaque week-end pendant 12 semaines pour réprimer, plus de 4000 interpellations, 1900 blessés dont plus de 150 graves, dont 38 journalistes, 1 morte chez elle d’un tir de grenade lacrymogène.
Des salariés du parti au pouvoir se mêlant en usurpant leur qualité aux forces de l’ordre pour interpeller illégalement et frapper des opposants. Ces salariés sont laissés en liberté, les journaux enquêtant sur cette affaire perquisitionné.
Des dizaines de condamnation à de la prison ferme sur des soupçons, une loi mettant fin au droit de manifester.
Un grand débat national où le gouvernement et le président font les questions, les réponses, la modération et le choix des intervenants avec des mesures toutes prêtes.
Des députés de la majorité violents, condamnés pour des malversations, ou attaquant à coup de casque sur le crâne leur opposant.
Une réforme constitutionnelle sur mesure.Ah oui, mais l’Europe !

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Quelle profonde Stupidité et extraordinaire incompétence de la presse allemande, et incroyable manipulation d’un extraordinairement lâche ministre des finances spd…
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Ainsi, un mis en examen qui fit enlever des preuves à son domicile par son complice et qui le rencontre dans l’illégalité la plus crue obtiens d’un juge de poursuivre la presse faisant son travail de quatrième pouvoir.
La France est une république corrompue. Il va falloir la refonder.
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Vous sentez toute la force de l’état de droit ?
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Où l’on voit le ballet du pouvoir autour du courtisan pas encore déchu, où l’on apprends que la compagne de Benalla était salariée d’en marche, que c’est bien 3 haut gradés de la police qui ont illégalement sortis les images de la Contrescarpe pour tenter, avec l’aide probable de deux conseillers politiques de l’Elysee, de monter un contre feu médiatique (la violence du manifestant utilisée pour justifier tous les abus de pouvoir, méthode depuis perfectionnée à grande échelle)…
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D’après l’agence pour l’emploi allemande, le nombre de salariés allemands combinant deux emplois n’a cessé d’augmenter depuis le milieu des années 2000 pour atteindre 3,4 millions de salariés en 2018.
C’est encore 150 000 de plus qu’en 2017.
La principale raison, même l’agence est obligé de l’avouer, c’est la faiblesse des salaires ne permettant pas de vivre d’un seul emploi.Les élites allemandes s’inquiètent par ailleurs d’un mouvement de Gilets Jaunes en Allemagne. Si le thème du diesel est explosif, j’y reviendrais, et les campagnes de l’extrême-droite n’ont pas réussi à en déclencher un, le thème du salaire pourrait fournir l’étincelle.
Le ministre du travail, un spd très social-liberal, sentant le danger, a proposé une pension de retraite minimum permettant de combattre la pauvreté des seniors. Son coût évalué à 10 milliards a révolté la droite et aussi bien sûr les amis du ministre spd des finances. Celui-ci a en retour fait publier une analyse selon laquelle il manquerait au budget 15 milliards d’ici 2025.
La droite elle pousse à … supprimer la tranche haute de la contribution de solidarité locale, crée il y a 30 ans pour financer la réunification, pour “soulager les forces vives (les riches)”.
Cette annonce a semblé justement inspirer, par l’injustice profonde de sa philosophie, un début de Gelbe Westen.

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Le président de la République est par sa fonction, sa fiche de poste si vous voulez, le garant de la constitution, qui elle-même pose la République comme démocratique.
Mais cet entretien révèle une perception de la réalité de ce président là bien anti-démocratique. Lorsque sa popularité bascula, lorsque l’actualité lui devint contraire, la presse, forcément, relata cela.
Pour lui, c’est le signe d’un “basculement” de la presse du journalisme à “l’éditorial”, de plus, manipulé “à 90%” par la Russie.
Il en tire une réflexion : il faut contrôler la presse depuis l’Etat.
C’est strictement parlé le retour aux lois sur la presse – et leur justification – de Louis-Philippe. Aux années 1830-1848.
La révolte des Gilets Jaunes apparaît finalement, rapporté à cette période, comme une révolte des canuts.
Ce président n’a aucune réflexion sur son propre succès, son ressort médiatique (a lui seul, il fit plus de unes des grands magazines que tous les autres candidats à la présidentielle réunis), où l’indépendance capitalistique de la presse.
S’il souhaite une forme de contrôle d’Etat, un rétablissement d’une forme de censure, même encadré par un comité de déontologie à sa manière, on est très loin de Léon Blum ou même de Jean-Luc Melenchon, et bien plus proche de Poutine ou de Xi.Je cite ce président :
“Emmanuel Macron y réfléchit et invite la presse à faire de même. « Le bien public, c’est l’information. Et peut-être que c’est ce que l’État doit financer », dit-il, dans une réflexion à voix haute. Le bien public, ce n’est pas le caméraman de France 3. Le bien public, c’est l’information sur BFM, sur LCI, sur TF1, et partout. Il faut s’assurer qu’elle est neutre, financer des structures qui assurent la neutralité. Que pour cette part-là, la vérification de l’information, il y ait une forme de subvention publique assumée, avec des garants qui soient des journalistes. Cette rémunération doit être dénuée de tout intérêt. Mais quelque part, cela doit aussi venir de la profession. »

Et la presse continue de s’offusquer de mots vulgaires prononcés par des gens sans pouvoir sans réfléchir – à tous les sens du mot – La pleur de l’attaque à la liberté que contiennent ces mots.

Comme le dit Askolovitch dans un article que j’ai partagé: c’est plus scandaleux que “JoJo le gilet jaune.”

Ci-dessous, le compte rendu du confidentiel conspirationiste et anti-presse du président.

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Weimarisation, suite
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“Poser comme préalable à l’union de la gauche que c’est la gauche non mélenchoniste, ça sera sans nous», a-t-il insisté.
«Nous ne sommes pas là pour aider à ressusciter le centre gauche ou à inventer un improbable cartel d’appareils qui ont peur pour leur survie. Nous sommes là pour changer le monde (…) alors assez de tartufferie», a affirmé M. Maurel.https://www.liberation.fr/depeches/2019/02/03/des-transfuges-du-ps-et-du-mrc-fusionnent-pour-fonder-un-nouveau-parti_1707153

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Les gilets jaunes de 1830 et 1848 sont au Pantheon, les Castaner de l’époque, oubliés.
Pour des raisons privées je ne pouvais être à Valence pour la fondation de la Gauche Républicaine, Écologique et Sociale.
Mais aujourd’hui, j’ai fait, pour la première fois, une visite aux mânes de la République.
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L’arithmétique façon Castaner est celle qui ne connaît que les soustractions et les multiplications.
Il soustrait au nombre de gilets jaunes, et multiplie aux foulards rouges.
Il soustrait mains et yeux, et multiplie les déclarations provocatrices et injurieuses.
Alors un peu d’addition ne lui fera pas de mal: 13800 manifestants à Paris, d’après un comptage indépendant, 5000 à Valence d’après la préfecture, cela fait plus de 17500, chiffre donné par Castaner pour toute la France.
Enfin, j’aimerai effacer de sa mémoire une compétence qu’il maîtrise, avec son parti, que trop bien: la division. :
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Seulement 42% des allemands de l’est, après 30 ans de démocratie, tiennent cette forme d’organisation sociale comme la meilleure.
La liberté sans la sécurité matérielle est aussi insatisfaisante que la sécurité matérielle sans la liberté, ce qui les fit tomber sans violence le mur de Berlin.Peut-on atteindre enfin aux deux réunis ?

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Création d’un nouveau parti, aventure exaltante.
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De @[1001963168:2048:Mathieu Pouydesseau]
Suivez Mathias Weidenberg.
Dans deux jours, les publications de Mathieu Pouydesseau ne seront plus disponibles qu’à ma famille proche.Le mouvement en Marche rassemble trois familles politiques, les socioliberaux issus du Socialisme et du PRG, les centristes issus du libéralisme politique et du liberalisme chrétien, et les Républicains conservateurs favorables à l’Europe, au libre échange.
Ces trois familles prétendent une filiation idéologique et philosophique avec un humanisme soit universaliste, soit chrétien.

Comment des lors accepter, lorsque l’on est humaniste, de mutiler des gens à vie, pertes de mains, d’œil, au nom de la défense de bâtiments ?
Comment justifier une violence sans un mot de compassion pour les 16 passants enuclees ou mutilés sans raison, pour les 38 journalistes gravement blessés, pour cette vieille dame, tuée dans sa chambre alors qu’elle fermait ses volets par une grenade tirée par la police ?
Comment ces humanistes peuvent ils dormir après 12 semaines de violences répétées sur fond d’un mouvement social qu’ils refusent de reconnaître ?
1900 manifestants, passants, riverains et 1100 membres des forces de l’ordre ont été blessés au cours de ces 12 semaines de guerre civile symbolique, par procuration.
Et le ministre de l’intérieur, un ancien socialiste, n’a que ces mots terribles.
Et le président n’a d’autre mot de compassion que de nier le décès tragique à Marseille, avant de refuser la condition humaine aux manifestants, rabaissé à des « jojos » et des « gitans » manipulés par « la Russie et des avocats d’extrême gauche ».

Le libéralisme politique et le libéralisme chrétien pensaient offrir des solutions à la question sociale refusant la guerre civile de la lutte des classes.

Ce pouvoir se complaît dans la démonstration de force, entièrement engagé dans sa lutte de classes, tournant le dos à tout humanisme, toute compassion.

Même les victimes innocentes, les touchés par malheur et malchance, seront foulés au pied de leur mépris.

Quelle déchéance.

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Les fondateurs de l’AfD était des bourgeois libéraux eurocritiques.
Ils reprochent aujourd’hui au FDP de 2013 de ne pas les avoir écouté. Selon eux, si le FDP les avait accueilli, il serait aujourd’hui à 20% et l’AfD ne serait pas au Bundestag.
Une fois crée, l’AfD – littéralement “Alternative pour l’Allemagne” – s’est radicalisé en deux ans, avec une première vague ancrant le parti dans le populisme de droite avec Frauke Petry en 2015, et peu après, la prise du parti par les ailes les plus radicales issues de l’extrême-droite en 2016.Cependant, cet entretien croisé des 3 fondateurs initiaux de l’AfD, qui se distancient de la radicalité du parti, pas de son objet initial, et leur propre revendication de la proximité idéologique de leur thèse et du parti centriste libéral, révèle l’un des phénomènes les plus profonds de la décennie ouverte en 2010:
Il y a bien des proximités idéologiques et des différences de méthode, de milieux sociaux à la manœuvre également, entre le centre, que ce soit LREM, FDP, Ciudadenos, et les populismes de droite et d’extrême-droite.
Leur seul clivage, superficiel, porte sur l’architecture de l’Europe, les uns privilégiant les classes nomades les plus riches, les autres défendant les petites bourgeoisies dépendantes du cadre national pour s’enrichir.
C’est la seule contradiction.

Mais Centre et Populiste ont les mêmes thèses économiques et fiscales, les mêmes méthodes d’appropriation de l’Etat à leurs fins politiques et privées, de contrôle progressif de la justice, de répression des oppositions d’abord au parlement, puis, celles ci réduites à l’impuissance dans leur représentation politique, ensuite dans la rue, et de réduction des libertés publiques, des solidarités sociales.

Un élément cependant dans l’entretien a attiré mon attention.
Bernd Lücke rappelle toujours son intention de créer un parti libéral conservateur, bourgeois – “bürgerlich” signifiant à la fois citoyen et bourgeois en allemand.

Et il raconte ceci : “avant, je n’avais jamais rencontré de gens ayant connu une faillite privée. À un moment, il est apparu que de très nombreux militants, parmi les plus actifs, avaient déjà connu un désastre financier. La position proclamée bourgeoise n’était qu’une façade.”

Jörn Kruse, professeur d’université en économie à la retraite, et qui dirigea jusqu’en octobre 2018 l’AfD de Hambourg après avoir été un proche de Lücke, ajoute:
(Dans un parti démocratique, mais il semble condamner là la démocratie elle-même) “c’est la quantité qui l’emporte, pas la qualité, c’est la vérité aussi vulgaire qu’elle puisse paraître.”
Lücke se plaint de gens “sans manières” et salue le côté “présentable” de Petry quand il la fit monter à la direction de l’AfD.

Ce parti bourgeois conservateur est bien né de l’incapacité de la CDU sous Merkel de conserver une aile droite et de l’absence de réflexion idéologique au FDP sur le nouveau libéralisme entre 2011 et 2013.
Mais ses fondateurs se sont fait déborder par un afflux du peuple même, d’un peuple nationaliste et revanchard, constitué d’anciens bourgeois et classes ouvrières et moyennes ruinés.
Ce choc social se manifeste encore dans l’analyse des deux professeurs de Hambourg par la surprise méprisante.

Et c’est bien là peut-être le deuxième clivage: l’ultracentre méprise profondément la majorité de l’humanité pour des raisons sociales, tenant à l’ordre social, à l’hégémonie de l’habitus de sa classe. Le populisme de droite, dans ses expressions racistes, tiens à mépriser une majorité de l’humanité au nom de raisons ethniques, culturelles, religieuses.
Les deux sont des anti-humanismes et des anti-universalismes.
Et c’est pourquoi aucun des deux ne peut répondre à la crise sociale du capitalisme, à la crise écologique qui en découle.

Mais même entre eux se joue une lutte de classes.

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Un état des lieux après un quinquennat catastrophique qui a de fait fait chuter la maison socialiste.
Mathias Weidenberg a écrit sur le journal de Guillaume Duval Perso.
Joyeux anniversaire!
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De 2 févr. 2019 à 13:00 à 3 févr. 2019 à 13:00
Aujourd’hui, à Valence, il est prévu depuis des mois le congrès fondateur d’un nouveau parti, rassemblant l’aile gauche partie du PS avec Emmanuel Maurel et Marie-Noëlle Lienemann, le Mouvement des Républicains et Citoyens, et des militants, citoyens et gens de bien.
Ce nouveau parti s’inscrit dans une démarche unitaire à gauche incluant la France Insoumise.
Il s’agit également de rappeler que “la République, c’est la sociale” !
Ce même jour, Valence a été désignée par les Gilets Jaunes comme le lieu d’une marche hommage aux “gueules cassées” du mouvement – 1900 blessés, plus de 100 très graves avec defiguration, pertes de mains ou d’œil. Cette marche aura lieu au lendemain du vote d’une loi mettant de fait fin à la liberté de manifester, par un parti se donnant le nom de “Republique en Marche”.
Jamais le besoin d’une gauche républicaine, écologique et sociale n’a été autant crucial pour les mois et quelques années à venir. C’est tout un basculement d’époque qui s’opère.
Ce hasard de calendrier cependant est un omen : que la gauche qui s’organise politiquement et le peuple qui s’organise organiquement se retrouvent déjà unis en un lieu, avant de se retrouver peut-être plus tard – le chemin sera long, mais il n’y aura pas de transformation sociale sans cette retrouvaille.La République en France, suite à 150 ans de lutte, est enfin devenue “démocratique, laïque, indivisible et sociale” en 1946.
Elle est le mode de gouvernement “du peuple par le peuple pour le peuple”.

Tout désordre provoqué par un pouvoir s’attaquant à ces deux éléments essentiels de la République est inacceptable. La sédition est alors dans celle d’un pouvoir abusant des institutions pour refuser aux oppositions leur rôle, pour s’asseoir sur l’indépendance de la justice, la neutralité de l’Etat, et imposer à tout prix, sans revenir devant le peuple, un programme anti social, anti laïque, divisant le territoire de la République, en sapant la confiance dans la démocratie.

Il est temps de rappeler ce qu’est depuis sa fondation en 1792 la République : un projet de partage social et de participation démocratique créant l’espace de liberté pour chaque citoyen.
A l’heure où les urgences écologiques sont les conséquences d’une destruction de la vie même par les forces contradictoires du capitalisme, où ces mêmes forces poussent à diviser, hiérarchiser, les humains pour refuser à de plus en plus grand nombre la protection de droits pourtant universels, pour préparer leur sacrifice au bien être d’un très petit nombre, il est urgent de poser le bien commun au cœur de notre organisation.

Je ne peux être à Valence ce week-end, mais j’accompagne de tout cœur la création de ce parti. J’espère pouvoir participer plus intensément à son organisation dans le futur.

Signé:
Mathieu Pouydesseau alias Mathias Weidenberg

https://m.facebook.com/events/225250988351986

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J’avais dénoncé le racisme latent du président de la République dès ses fameux “mots d’esprit” sur les Kwassa-Kwassa.
Depuis, il y eut de nombreuses preuves de son imaginaire xénophobe.
Aujourd’hui, donc, il estime qu’un “gitan” ne peut pas parler correctement.
Et qu’un “JoJo” ne peut être mis sur un plan d’égalité avec un ministre dans le débat public.
Et oui, son inconscient n’est pas seulement raciste, il est imperméable à la valeur Égalité, sourd à la Fraternité, et mal comprenant d’un principe même de la démocratie : l’égalité de tous les citoyens, ouvrier manifestant ou ministre.Raciste, inégalitaire, ne comprenant le débat que comme la réponse à son choix de questions, et la démocratie comme un régime delegitimant l’existence même de l’opposition, voilà le “rempart”, “l’espoir de l’Europe”.

Dans mes archives, une revue de avril 1946.
Lisez cet article avec moi. C’est de Gilles Martinet.
Presse libre et Presse Pourrie“Une banque Worms ou un Coty peuvent aisément contrôler ou lancer un journal et tenter par là de diriger l’opinion. Mais il faut d’immenses efforts pour qu’une organisation ouvrière soit en mesure d’avoir son propre quotidien.”

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Le SPD est en crise.
Incapable de remettre en cause la ligne politique et les stratégies d’alliance, il voit finalement les querelles de bobinettes remplacer celles de ligne politique.
Gerhard Schröder attaque violemment Andrea Nahles pour remettre en selle Sigmar Gabriel.
Tous les trois partagent fondamentalement la même ligne…
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Charrette livrée.
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Ceci est à peu près ce que l’on attendait d’un gouvernement frontiste.
Les castors sont cependant contents, car il s’agit de protéger leur belles voitures garées sur les parcours de manifs parisiens.
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La démocratie libérale, c’est à peu près l’exact contraire de cela …
Pierre-Jean GodinPreuve, une fois encore, que Macron n’est pas libéral.
31 janv. 2019 à 09:00
Jessy JamesPreuve que la 5e n’a pas évolué depuis les années 1960
1 févr. 2019 à 18:54
La démocratie libérale, c’est à peu près l’exact contraire de cela …
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Avec les avions ministériels allemands, ils savent quand ils partent, mais jamais s’ils arrivent, ni s’ils pourront repartir!
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Il y a un an, je dénonçais l’absurdité des statistiques européennes dès lors que des jeux d’écriture permettaient, pour des raisons fiscales, de dissimuler le lieu de la production des richesses.
Les statistiques européennes concernant l’Irlande sont absurdes. Mais du coup, celles concernant les autres Nations le sont également : car ce qui est rapporté avoir eu lieu en Irlande a en réalité été produit en France, en Allemagne, en Pologne…
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Les autorités berlinoises ont décidé de tolérer un camp improvisé de sans abris près de l’anse de Rummelsburg, au bord de la Spree.

Au moment où je me suis installé à Berlin, il y a 18 ans, il y avait 19% de chômage, et quasiment pas de sans logis.
Depuis, les prix de l’immobilier ont progressé de 78%, le chômage a baissé à moins de 10%, et le nombre de berlinois incapables de payer un logement a explosé.

Une amie a travaillé auprès d’un centre d’accueil installé sur l’ancien aéroport de Tempelhof. Elle a été frappée du nombre de personnes sans logis en emploi qui venaient y dormir, équipes de laptops professionnels, de smartphones, travaillant, mais à des conditions de rémunérations insuffisantes pour payer un logement, à des conditions de contrat trop précaires pour convaincre un loueur.

C’est pas le résultat d’une fatalité, mais la conséquence de décisions politiques. On a choisi de baisser un indicateur statistique, le taux de chômage, sans amélioration réelle des conditions de vie des 20 à 25% des allemands les plus modestes.
Dans le même temps, l’Allemagne, pays refuge des liquidités considérables en circulation, et pays de locataire, à l’immobilier locatif longtemps en main public, et donc bon marché, et donc à un prix foncier extrêmement bas comparé aux autres pays en 2008, est devenu le pays d’un gigantesque boom spéculatif.

Berlin, capitale attractive et peu chère, avait lancé, alors que précaire j’accumulais les stages rémunérés des startups berlinoises, vivant dans une colocation pour l’équivalent de 100 euros par mois, une double campagne de privatisation du logement en main communal – près de 80 000 logements ont été privatisés – et de destruction de logements existants – on estimait en 2002 à Berlin qu’il y avait 200 000 logements “de trop”.
Cette double politique s’est maintenue, au nom du désendettement de la ville, devenu la seule priorité des coalitions menées par le SPD, ainsi qu’une politique de privatisation du foncier pour des dizaines d’hôtels, d’immeubles de bureaux, de projets prestigieux peu chers.

Le résultat en 2019 est là: la population a augmenté de près de 350 000 personnes depuis 2005.
Les allemands de Berlin ont été peu à peu expulsés des logements du centre par des allemands du Sud et des européens de l’ouest plus fortunés.
La spéculation internationale s’est jetée sur Berlin, multipliant les projets luxueux.
Aujourd’hui, un jeune français arrivant à Berlin pour vivre la précarité des contrats typiques des start-ups locales ne pourra pas se loger. Mais ce sont aussi les classes populaires et ouvrières berlinoises qui sont touchées.

J’ai la chance de vivre au cœur du quartier devenu bobo de Prenzlauerberg.
Lorsque je m’y suis installé, dans une colocation dans un immeuble non rénové, avec poêle à charbon dans la chambre, briques de charbon à la cave, les places du quartier étaient des repaires de junkies.

Aujourd’hui, c’est le quartier le plus cher de Berlin.

Rien dans tout cela est due à une quelconque fatalité.

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Il faudra quand même m’expliquer comment, en plein débat sur le Brexit, on en est arrivé à ce que Merkel, Macron et Sanchez menacent du Venezualexit.
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“Le nucléaire, c’est l’électricité pas chère.”
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L’ami David, avec qui j’ai passé deux jours à la convention FI de Bordeaux sur le stand de Europe Insoumise, a été victime d’un passage à tabac en Belgique pendant une garde à vue, suite à une occupation d’un rond point près de Liege.
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Les images le prouvent, c’est confirmé par un CRS : le ministre Nunez a soit menti, soit pas été informé par ses subordonnés, mais il y a bien eu un tir de flashball au moment de la blessure du Gilet Jaune Rodrigues.

Par ailleurs, le CRS révèle qu’il n’y a aucune formation sérieuse à l’emploi des flashball…

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Duna Mijatovic, qui avait battu un candidat francais macroniste pour la présidence de la commission des droits de l’homme du Conseil de l’Europe, fait le job en dénonçant les violences policières en France.

Le candidat en question, depuis en campagne pour une investiture aux Européennes, n’a jamais évoqué la répression du mouvement social en cours sur son profil, tout en se donnant à lui-même les meilleures notes d’attachement aux Droits de l’Homme.

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J’ai toujours été en désaccord politique avec Moscovici et n’ai jamais été en accord politique avec Attali.
J’apprends ce soir que refuser le social libéralisme et le libéralisme social serait antisémite.Tout ce qu’a écris Léon Blum est en opposition frontale avec ce que professent ces deux hommes de pouvoir, et je suis un grand admirateur de Léon Blum, comme du Keynesianisme de Pierre Mendes France lorsqu’il travaillait dans le second gouvernement Blum à un plan de relance avec Boris George.
Mais jamais, je n’ai pensé une seule seconde de ma vie que mon jugement sur la pensée de ces acteurs politiques était lié à un élément de leur identité familiale et religieuse.

Moscovici, ce soir, accuse l’amie Coralie Delaume, pour avoir rapproché son social libéralisme du libéralisme social d’Attali, d’antisemitisme.
C’est de la diffamation, et à plusieurs degrés une infamie de pensée.
Sera t’il impossible de penser des oppositions de pensée entre disons Spinoza et Arendt ? Car ce serait antisémite de comparer ces deux pensées ?

Comment un commissaire européen peut il faire preuve d’autant de faiblesse de caractère, d’autant de faiblesse de pensée, et de légèreté à une époque où
l’antisémitisme, le vrai, celui qui défile à Dortmund en criant “qui est allemand est antisémite”, ou qui ravage un restaurant israélien de Chemnitz en criant “Porcs de Juifs, dehors”, est de retour à visage découvert ?

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Les deux motions présentées par des droitières du Labour pour suspendre le Brexit n’ont pas reçu de majorité au parlement britannique : les remainers sont aussi minoritaires au Parlement.

La seule Motion majoritaire est celle refusant un Brexit sans accord. Et la majorité fut faible. Le Parlement britannique y a cependant confirmé sa majorité pour un Brexit. Et cette motion n’a aucune conséquence juridique réelle.

Une Motion présentée par Corbyn incluant un second référendum a été rejeté également.

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Le shut down à un effet secondaire : les informaticiens des services fédéraux, n’ayant pas été payés deux mois d’affilée, quittent leurs emplois pour rejoindre le privé.
Conséquence : la sécurité informatique de l’administration centrale est affaiblie.
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Depuis 225 ans, la Revolution est parfois réduite, selon une logique si francaise, à quelques bobinettes.
Robespierre, notamment, incarnant l’idéologie d’une Convention portant en germe “la Terreur” une fois sa propre bobine coupée, est au cœur de cette passion française du raccourci intellectuel…@[528640913:2048:Olivier Tonneau] fait ici une belle et utile synthèse de la question à l’occasion de la sortie d’un livre de Marcel Gauchet sur Maximilien.

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Pendant que le patron de Renault-Nissan, en détention préventive pour soupçon d’abus de biens sociaux et fraude fiscale, pourrait toucher 25 millions d’euros d’indemnité de licenciement, le patron de Daimler, l’une des entreprises mise en cause dans une affaire inouïe de manipulation des mesures d’émissions toxiques pour vendre des millions de véhicules impropres à la circulation, partirait à la retraite avec une pension de 4500 euros … par jour.
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Là aussi, il y a un an, je rappelais ce qui avait conduit l’émeute à la révolution.

Pour l’instant nous sommes en émeute permanente.

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Il y a un an, je parlais des gilets jaunes de 1789 et de leur patron foulard rouge.
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Seulement six mois plus tard, c’était les émeutes de Chemnitz, et la découverte de la stupéfiante complaisance du chef des services secrets intérieurs allemand à la violence d’extrême-droite…
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Si le Marchisme était démocratique, le grand débat se ferait avec l’opposition parlementaire et des représentants élus par le mouvement social.

Et non dans cette mise en scène nauséabonde.

« Le Grand Débat National » c’est de la rhétorique emphatique, marqueur de tous les fascismes, dissimulant le contraire d’un débat.

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Le pouvoir veut un grand débat national sur les questions qu’il pose, les solutions qu’il a déjà décidé, avec les intervenants qu’il choisit dans les salles qu’il organise sous la protection des policiers et des préfets.
En même temps, il fait sonner les trompettes de la calomnie pour ceux qui posent d’autre questions, contestent et son choix des problèmes et la nature de ses solutions, qui réclament le débat contradictoire, comme de dangereuses personnes indignes d’être écoutées.
D’ailleurs, des messages publiés sont suffisant pour déjà amener à la prison ferme.Ce pouvoir empêche le débat sous les apparences du débat, et rétablit les prisonniers politiques.

Face aux profonds troubles que l’opposition à sa politique font à l’ordre public, il refuse le recours à la démocratie formelle: débat devant les deux assemblées, dissolution, démission pour provoquer une nouvelle présidentielle; il refuse également celui à la démocratie réelle : médias pluriels empêchés par la concentration industrielle, respect du travail des journalistes bafoué par les critiques permanentes de ses élus et ministres dès qu’il est rendu compte des troubles, quel que soit leur bord, intermédiation syndicale et représentative refusée au point d’interpeller des responsables syndicaux sur les piquets de grève , et respect des oppositions absent de toute ses démarches.

Un chef, un État, un Débat. Et ceux qui n’en sont pas ne méritent pas d’être reconnus membre de la même communauté: séditieux, fainéants, profiteurs, haineux, corrompus, nationalistes, casseurs, illettrés, deconneurs, etc…

Ce procédé est connu.
Il est au cœur de la propagande fasciste.

J’ai toujours parlé de “Marchisme”.

Ce pouvoir, c’est Mussolini des premières années 1922 à 1924, lorsque la démocratie formelle existait encore.
Rappelons le : la chambre italienne élue en 1924 a le même rapport de force entre majorité (fasciste ou marchiste) et opposition divisée: 65% à 35%.
Les mêmes tricheries pour le listone furent à l’œuvre pour 44 députés marchistes syndiquant leurs dépenses. Et c’est la demande de leur invalidation qui valut à Matteotti la haine immédiate du régime, comme les discours de LFI ont attirée à elle 100 policiers un petit matin.

Il y a des gens humanistes sincères qui voient et le malheur au cœur de la crise sociale, et le visage de l’opposition d’extrême-droite derrière la contestation sociale.

Le danger le plus immédiat pour la démocratie est déjà au pouvoir.

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A propos de la dégringolade des marchés, j’avais prévenu.
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Et quand cette France s’en est rendu compte, elle a mis les gilets. Emmanuel Maurel avait bien lu la séquence.
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Il y a dix mois, je prédisais que le pouvoir ferait tout pour briser les resistances sociales, et c’est des départements où la pauvreté a progressé que l’attaque la plus rude a été lancé.

A propos de l’esprit de Noel, rappel d’un épisode de la Révolution Francaise.
A propos de l’esprit de Noel, rappel d’un épisode de la Révolution Francaise.
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Travaille doucement à l’esprit de Noël en relisant les journaux des révolutionnaires français entre 1789 et l’exécution de Baboeuf …

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1046360f.image

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J’avais écrit pour GDS un article sur la crise financière qui vient en février de cette année. Ce ne fut pas un krach d’une journée, mais d’une année…
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A la fin des années 70, c’est l’inflation qui était l’excuse pour ne pas accorder aux classes nombreuses leur juste part des richesses.
À la fin des années 90, on remplaça cela par la dette publique et son corollaire, le déficit.Lorsque des instruments de mesure remplacent le débat sur les valeurs, les principes, les objectifs même d’une société, la démocratie s’anemie, la corruption progresse, les intérêts particuliers dominent l’intérêt général.

C’est cela qu’il faut renverser si l’on veut sauver la démocratie.

La question c’est : quelle société voulons nous, pourquoi, et comment la réaliser.

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Macron envoie ses généraux et amiraux dans une nouvelle expédition de Syracuse.
Ce chapitre de plus ajoute à ce livre grotesque répétant Alcibiade en république française.
Comme ce péripatéticien politique antique, il sera chassé, et servira, traître, un ennemi.

J’y étais!
Gildas Samzun‘tin….le mec en photo de la star mondiale de l univers #adrienquatennens futur dirigeant du monde ! suis jaloux !!
10 déc. 2018 à 19:52
J’y étais!
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Ce que Daniel Cohen-Bendit ne dit pas en France, il le dit en Allemagne.

Dans un entretien au Spiegel, il avoue « être complètement schizophrène » en soutenant en Marche en France et les Verts en Allemagne.

Après avoir posé le constat juste d’une « fracture sociale dénoncée déjà par Chirac en 1995 » qui s’est depuis « aggravée » – il cite, comme une sorte de conseil à Macron, la conférence de Grenelle de 1968 où « les syndicats réclamaient de limiter l’écart entre haut et bas salaires à un facteur de 1 à 5, le patronat de 1 à 8, aujourd’hui c’est de 1 à quelques milliers ! » – il reproche « l’approche technocratique » de Macron qui « ne voit pas les gens » et conclut :
« Macron ne pourra pas échapper à la question de la justice sociale ».

Ce passage est intéressant car il montre la sortie de crise que conseille le vieux militant au jeune président : convoquer tout le monde à des assises du pouvoir d’achat, avec obligation de résultat sous une forme d’accord que la loi mettra en œuvre.
Il ne semble pas saisir combien cette méthode est à l’opposée de toutes les réformes menées par Macron, qui « écoute » sans jamais accepter l’argument de l’autre.

Et les Gilets Jaunes ?
S’il les trouve « peu sympathique » il leur reconnaît de poser des sujets importants « la fin du mois ou la fin de l’humanité ? », et essaie de faire d’une synthèse où justice sociale et transformation écologique vont main dans la main la réponse au mouvement.

Alors, pourquoi cette schizophrénique passion pour Macron?
« Macron est le seul homme d’Etat qui a un projet pour l’Europe. S’il échoue, qui pourra faire progresser l’Europe? Mais il échouera s’il ne s’attaque pas fondamentalement à la question de la justice sociale. Même s’il n’y a pas de solutions simples pour cela. »

On le voit : l’Europe agit comme un hypnotique breuvage, alors que tout est dit dans le réquisitoire de DCB.
Comment un « technocrate » qui « ne voit pas les gens » pourrait « traiter fondamentalement la question de la justice sociale », et « réduire l’écart entre riches et pauvres » alors que toutes ses réformes fiscales depuis son élection favorisent les riches contre les pauvres et les classes moyennes ?
La « schizophrénie » revendiquée est la tentative psychologisante pour conserver une cohérence narcissique alors que la raison dit les contradictions et aboutit à ce constat : « Daniel, tu t’es trompé, tu as misé sur le mauvais cheval. »

C’est bien là l’un des plus grands obstacles à la construction d’une alternative politique capable de prendre le pouvoir et qui explique, alors que le marchisme bats déjà les records d’impopularité du socialisme, le haut niveau d’adhésion des membres et sympathisants marchistes, que l’on retrouvait dans un cœur indéfectible de militants du PS dans la séquence précédente : la raison crie avoir tort, les émotions prennent le relais et construisent un réel imaginaire permettant le maintien de l’illusion narcissique d’avoir raison, d’être dans le camp du bien.
C’est un obstacle, car l’essentiel des rouages médiatiques issus des cultures politiques de centre gauche sont précisément dans cette « schizophrénie », ainsi que de nombreux élus.

Le PS, parti au solide ancrage territorial, a perdu tous ses élus régionaux dans deux grandes régions qu’il gouvernait, ainsi que 260 députés sur presque 300.
Les municipales avaient vu des « élus de territoire » comme à Quimper balayés.
Que pensez vous il va bien se passer aux municipales prochaines?

C’est là, entre l’apathie abstentionniste et le degagisme, que naîtra l’alternative politique.

Et je n’ai aucune idée de sa couleur dominante.

En tout cas, cet entretien en allemand prouve qu’autour du pouvoir, il y a des analyses lucides, mais vaines, car sans conséquences.

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Je vous parlais en février de crise boursière et financière?
Et bien entre l’effondrement des bourses mondiales en octobre et novembre et le scandale de la première banque danoise, entraînant avec elle la Deutsche Bank, ayant recyclé 200 milliards d’argent sale des maffias russes par une filiale estonienne, il me semble qu’on en est très proche…
En deux photos, on comprends pourquoi en France il n’y a pas de choix de mobilité: parce que le politique a choisi le routier.
Réseau ferroviaire, réseau de voies cyclables.
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L’homme interpellé au Japon n’est pas soupçonné de peccadilles, mais d’avoir dissimulé plus de … 50 millions, rémunérations d’ailleurs non soumises au vote des actionnaires, et donc doublement illégales.
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J’ai signé, sous mon nom d’état-civil, cet appel à la fondation d’un nouveau parti à gauche, dans une stratégie d’union de la gauche avec la France Insoumise et qui voudra s’y associer, pour une gauche républicaine, socialiste et écologiste.
Les 900 premiers signataires sont publiés.

L’analyse thématique du vote régional en Hesse est déprimant. Il n’y a pas d’autres mots.

À la question “Quel sujet vous a motivé pour choisir un parti”, la réponse est … “Rien” à 56%!
Et un tiers des votants pensent qu’aucun parti n’a de réponse pour l’avenir.

C’est bien un rejet de la grande coalition fédérale massif qui a eu lieu, mais aussi, un vote critique de tous les partis.

La conscience démocratique est épuisée.

Analyse du vote régional de Hesse en classes sociales :
Le premier Parti des urbains, des cadres, des indépendants, des femmes de la classe moyenne, c’est les verts.
Le premier Parti des travailleurs, des ouvriers péri-urbains, des hommes des classes populaires, c’est l’AfD.
Ce n’est donc pas une surprise si 14% des votants hessois avec des origines migratoires ont voté AfD: l’ouvrier de seconde génération vote AfD. Il y fait même mieux que chez les Hessois sans origine migratoire.Quant au SPD, c’est un vote d’habitude. Ce parti a perdu toute identité sociologique ou politique, et vit de son souvenir.

Résultats des élections régionales de Hesse.
La CDU prends aussi, comme son partenaire bavarois CSU, en pleine poire le rejet croissant de Merkel et de la grande coalition fédérale, perdant plus de 11 points.
Le SPD, comme en Bavière, en perds aussi plus de dix, et, groggy, annonce vouloir poser des conditions dans un “plan de route” au maintien de la grande coalition jusqu’à… septembre 2019.
Les Verts seraient devant le SPD pour … 90 voix, et gagnent 8,7 points.
L’AfD aussi gagne plus de 8 points. Notons que l’extrême-droite traditionnelle allemande, des neonazis aux Republikaner, faisait 50 000 voix en 2013, et n’en fait plus que 7 000. L’AfD récupère à sa droite, des abstentionnistes – d’après les bureaux de vote, dans d’anciens bastions du SPD perdus il y a dix ans – et tant à la CDU (100 000 voix) que directement du SPD (50 000).
Le SPD perds en tout 400 000 voix quand les verts en gagnent 220 000 et les Linke 20 000.
50 000 vont à l’extrême droite sans sas de transition, et 100 000 s’évanouissent dans la nature.
C’est le signe d’un parti sans existence idéologique, malgré une organisation régionale correcte. Le “socialisme du local” ne sauve pas plus le SPD qu’il n’arrêta le déclin du PS – je renvois aux municipales de 2014, où la perte de Quimper par un des amis intimes de Hollande, au bilan de maire immaculé, symbolisait la fin du mythe du “socialisme municipal” des barons autosatisfaits.Le processus se poursuit : on arrête de voter SPD en ne se déplaçant plus, on vote peut être pour un parti “gratuit” (en 2011, les pirates, en 2014, le parti satirique Die PARTEI) puis on passe à l’AfD.
En 2013, alors que le SPD avait gagné 120 000 voix, il en avait perdu 7000 déjà à l’AfD et 11000 à l’abstention. Il en avait regagné surtout sur les verts – 47 000 – et le FDP – 48 000.

Rappelons qu’en 2008, CDU et SPD étaient quasiment à égalité, à 37% chacun, le FDP à 9%, les Linke à 5%, les Verts à 7,5%.

La poussée de l’AfD ne s’explique pas seulement par une droitisation de l’électorat de droite.
La gauche en 2008 était majoritaire en voix 50,5%, et en sièges. Le refus de 4 conseillers régionaux SPD, en pleine hystérie anti-Linke, d’une coalition de gauche, entraînera des élections anticipées en 2009 catastrophiques pour le SPD.
En 2018, la gauche, c’est 44% des voix.
Et je le rappelle : plus de la moitié des voix donnés à un parti non représenté dans le parlement régional sont venus de la droite, et sont allés aux Freie Wähler.

À droite, les Freie Wähler, les futurs alliés à la CSU en Bavière, jouent ce rôle de “parti gratuit de protestation” avant d’aller plus à droite en progressant de 50 000 voix.
Le FDP, c’est en effet un des enseignements des sondages d’après vote, ne récupère pas tant de déçus de la CDU qu’un vote d’adhésion.

Les Linke doivent s’interroger : pourquoi ont ils été incapables de mener la reconquête des électeurs abstentionnistes du SPD?
Je crois que la réponse est contenue dans deux dates, 1989 et 2003.

Finalement, plusieurs coalitions sont arithmétiquement possibles:
– Maintien de la coalition CDU-Verts
– Coalition “Feu de circulation” Vert-Rouge-Jaune
– Coalition CDU-SPD
– Coalition bloc des droites CDU-FDP-AfD

La seule coalition sans majorité, c’est celle, majoritaire en 2008, des gauches.

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Fujitsu a annoncé cette semaine vouloir fermer l’usine de production d’ordinateurs et de systèmes de stockage d’Augsbourg, Bavière, la dernière usine de ce type de matériels informatiques en Europe, ainsi que de supprimer 1800 emplois d’ici 2020.
La production de ces systèmes sera reconcentrèe au Japon.Fujitsu Technology Solutions (FTS) avait déjà engagé un plan de licenciement de 750 postes en Allemagne, près d’un millier en Europe, en 2013. Son nom de code était … Jupiter.

Fujitsu est deux fois germano-nippone. En effet, le Tsu de Fujitsu signifie Siemens, rappelant la fondation par le géant allemand d’une filiale au Japon dans l’entre deux guerres.
Après la guerre, les deux groupes s’associeront en Europe avec Fujitsu-Siemens dont est issu, après la vente des parts de Siemens vers 2005, FTS.

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28 févr. 2019 à 16:00
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Je vous avais parlé là aussi de ce scandale Cum „révélé“ aujourd’hui au début de l’année.

Je me réjouis de la révélation de l’affaire au niveau européen.

Je comprends mieux pourquoi hier il fallait déclencher un bruit cataclysmique sur un autre sujet, et pourquoi le président qui fut banquier fit une déclaration aussi lugubre et sombre hier soir.

„Quand un sénateur des finances SPD, dans la ville du très droitier Scholz, maire SPD de Hambourg, joue la montre pour laisser passer la prescription au profit d’une banque, responsable pendant 5 ans d’escroquerie fiscale pour 160 millions. Heureusement, les autorités fédérales ont obligées le sénateur à engager la procédure à la dernière minute. C’est que les deux propriétaires de la banque sont deux « généreux mécènes » ayant acheter avec des « dons généreux » une excellente image sociale, pendant que leurs employés, en asséchant le fisc, au profit de riches bourgeois, créaient les conditions budgétaires obligeant la ville à recourir pour certains projets au mécénat. Un scandale de cynisme.“

 

18 oct. 2018 à 08:06

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En février, je vous avais parlé du scandale bancaire du Cum que le Monde et 18 journaux européens „découvrent“.

 

18 oct. 2018 à 08:02

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https://www.lemonde.fr/cumex-files/article/2018/10/18/cumex-files-une-enquete-allemande-un-scandale-europeen_5371019_5369767.html

LEurope découvre un scandale financier de fraude bancaire et fiscale né en Allemagne et dont je vous avais déjà parlé à plusieurs reprises.

Fabio de Massi, ancien député européen, député au Bundestag des Linke, animateur de Aufstehen, est l’un des élus le plus en pointe sur ce dossier où 56 milliards (!) auraient été détourné. L’actuel ministre des finances, Olaf Scholz (SPD) a lui tout fait pour tenter d’étouffer l’affaire qui touche certaines des banques de Hambourg dont il fut maire.

Ce scandale inouï justifierai sans doute la mobilisation d’une centaine de policiers et de procureurs pour une demi douzaine de perquisitions aux sièges des banques et aux domiciles des banquiers. 56 milliards, c’est à vue de nez 56 000 fois plus que le montant supposé d’un dommage à prouver dans l’affaire ayant mobilisé ces moyens hier.

Du coup, on se demande si ce n’est pas de cela que le banquier d’affaire élu président voulait faire diversion.

 

18 oct. 2018 à 08:00

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18 oct. 2018 à 07:59

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17 oct. 2018 à 19:35

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https://www.arretsurimages.net/chroniques/le-matinaute/perquisition-melenchon-un-souvenir-dil-y-a-trois-semaines

 

17 oct. 2018 à 19:32

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14 oct. 2018 à 22:20

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https://www.la-croix.com/France/Politique/Comment-Parti-socialiste-arrive-2018-10-14-1200975883

 

14 oct. 2018 à 22:20

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https://www.bfmtv.com/politique/melenchon-pret-a-accueillir-lienemann-et-maurel-chez-les-insoumis-mais-pas-dray-1544106.html

 

14 oct. 2018 à 22:17

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https://www.lemonde.fr/politique/article/2018/10/12/emmanuel-maurel-ce-n-est-pas-un-depart-du-ps-c-est-une-scission_5368208_823448.html?utm_campaign=Lehuit&utm_medium=Social&utm_source=Facebook

 

12 oct. 2018 à 13:56

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https://bit.ly/2OlVf62

 

12 oct. 2018 à 13:53

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10 oct. 2018 à 17:13

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https://l-arene-nue.blogspot.com/2018/10/ou-en-est-lallemagne-apres-chemnitz.html

Un entretien avec @[1008652492:2048:Coralie Delaume] à lire de mon alter ego à visage découvert

 

https://l-arene-nue.blogspot.com/2018/10/ou-en-est-lallemagne-apres-chemnitz.html

 

10 oct. 2018 à 17:12

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Sondage du matin, qui va mettre de l’ambiance à droite en Allemagne: Union 26% soit le pire score dans un sondage depuis sa création AfD 18% deuxième force politique, après avoir cumulé un vote de classes populaires perdantes des 15 dernières années et de rentiers anti euro, c’est toute l’aile conservatrice de l’Union qui s’en va Verts 16% vote de résistance des classes aisées libérales, du centre droit effrayé par la radicalisation de l’Union, et des classes supérieures fuyant le SPD SPD 15% incapable de se « renouveler », rappelons qu’alors qu’il apparaissait porteur d’un message sur la justice sociale et les inégalités en février 2017 il était à 33%, et puis ils ont ressorti Schröder à leur congrès Linke 11% consolide à un niveau historiquement élevé mais insuffisant pour empêcher la cristallisation d’une partie du vote populaire à l’AfD FDP 10% rassemblant les élites économiques opposées même à la moindre concession sociale ou écologique. Et il y a encore 4% des allemands pour dire voter pour autre chose (neonazi, parti pirate, parti animalier, parti satirique).

C’est quand même très proche de Weimar non?

(Source wahlrecht.de)

 

9 oct. 2018 à 08:18

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8 oct. 2018 à 20:43

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http://www.gds-ds.org/les-signes-annonciateurs-de-la-crise-qui-vient/

Un petit récapitulatif d’articles de votre serviteur:

 

http://www.gds-ds.org/les-signes-annonciateurs-de-la-crise-qui-vient/ 

https://www.europeinsoumise.org/fr/dossiers-thematiques/politique/item/68-allemagne-impasse-au-centre-barre-a-gauche 

https://europeinsoumise.org/fr/zone-geographique/europe-de-l-ouest/15-allemagne/148-saxe-les-raisons-de-la-colere

 

7 oct. 2018 à 23:45

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http://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Le-deficit-budgetaire-se-creuse-a-fin-aout–27373153/

Le déficit budgétaire se creuse de 4,3 milliards par rapport à août 2017, et ce, non en raison des dépenses (hausse en volume de 1%, soit légèrement inférieur à l’inflation), mais en raison de l’effondrement des recettes. Je cite la dépêche d’agence: « Les seules recettes fiscales nettes ont diminué de 2,4% à périmètre courant (-2,6% à périmètre constant), à 187,2 milliards. Elles s’inscrivent en retrait de 4,7 milliards d’euros par rapport à la fin août 2017, notamment du fait du la transformation de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) en impôt sur la fortune immobilière (IFI) depuis le 1er janvier 2018, précise le ministère. »

 

5 oct. 2018 à 13:50

Mathias Weidenberg a partagé une publication.
Vote régional en Bavière: La CSU atteint un niveau historiquement bas à 33% à seulement 10 jours du vote. Or, pour la CSU, tout score en dessous de 40% est « un désastre ». La probabilité d’une coalition inédite CSU-Verts se rapproche à grande vitesse. C’est en effet la seule coalition majoritaire.

Markus Söder, l’actuel président de la Bavière, a attaqué le bilan de la Grande Coalition à Berlin, la rendant responsable des mauvais sondages et du mauvais résultat à venir. Il est probable que Söder va tout tenter pour éviter d’être le bouc émissaire de l’affaire, et conserver la région. Le président de la CSU est le ministre de l’intérieur allemand, Horst Seehofer. Depuis sa nomination en mars, alors qu’il menait depuis septembre 2015 la guerrilla contre la chancelière Angela Merkel sur le dossier des réfugiés, Horst Seehofer a provoqué deux crises conduisant à chaque fois la Grande Coalition au bord de la chute. Il semble que le rôle de bouc émissaire ne serait pas suffisant pour protéger Söder. La question qui se pose est bien celle d’Angela Merkel.

Deux semaines après la Bavière, c’est au tour de la Hesse (avec Francfort et le siège des grandes banques allemandes) de voter. Le président de la région depuis 2010, Volker Bouffier, se représente à 67 ans. Il dirige depuis 2013 en coalition avec les écologistes, ce qui peut paraitre un modèle pour la droite allemande au niveau fédéral. Lui-même fait partie de l’aile droite de la CDU, a mené des politiques anti-réfugiés après les attentats de 2001, est un dur dans les politiques de sécurité intérieure favorable à la video-surveillance, est opposé à l’égalité des droits LGBTQ. Lorsque la cellule terroriste neonazie NSU a abattue en 2006 en Hesse une de ses victimes, le propriétaire d’un café internet, un agent des services secrets intérieurs était présent. Il affirma n’avoir rien entendu… Bouffier empêcha les enquêteurs d’en savoir plus. Sur le dossier Maaßen, il est plutôt du côté de Seehofer.

Il est aussi allié à la Bavière pour faire annuler le dispositif le plus important pour la cohésion de l’Allemagne – le financement par les régions les plus riches des régions les plus pauvres. La Hesse est en effet contributrice nette au budget fédéral.

Les sondages annoncent aussi en Hesse une débâcle de la droite, qui passerait de 38 à 29%. Les Verts à 18% pourraient sauver la coalition sortante, le SPD à 21% perdant les 7 points que gagnent les verts. Là aussi, la droite régionale va avoir besoin de bouc émissaire national, et Angela Merkel sera bien en première ligne.

Celle-ci a déjà dû accepter une défaite au sein même du groupe parlementaire de la droite, qui a choisi à 125 députés contre 110 un inconnu comme président de groupe pour ne pas reconduire l’homme de confiance de Merkel.

Jusqu’à présent, Merkel tiens parce que la droite ne sait pas par qui la remplacer, et le SPD, tétanisé par les mauvais sondages – ses deux SPD régionaux vont prendre aussi le bouillon en Bavière et en Hesse – veut à tout prix éviter des élections anticipées.

Mais en Allemagne, une défaite régionale est souvent synonyme d’ascension au niveau fédéral. Sigmar Gabriel devint ainsi un président potentiel du SPD après avoir perdu la région de Basse-Saxe, Peer Steinbrück candidat du SPD en 2013 après avoir perdu la Rhénanie du Nord Westphalie, Horst Seehofer ministre après le très mauvais score de la CSU aux élections de septembre 2017.

Markus Söder et Volker Bouffier seraient donc les deux potentiels « rois de Berlin » qui pourraient mener un putsch contre la chancelière.

Mon pronostic de février 2018 voyant en octobre le paroxysme de la crise politique au sein de la droite et la chute de Merkel est donc toujours valable.

 

5 oct. 2018 à 12:50

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

https://europeinsoumise.org/fr/component/content/article/33-dossier/institutions-europeennes/151-la-propagande-mediatique-pro-ceta-a-recommence-alors-que-la-ratification-approche?Itemid=164

 

3 oct. 2018 à 12:58

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Ce texte est extrêmement révélateur de l’idéologie aveugle d’une certaine élite économique et politique en Europe. Elle appelle une réfutation sur le fond comme sur la forme. Je la proposerai bientôt sur ce profil. Un mot cependant : ce texte lunaire à bien des points de vue, mêlant sans distance témoignages personnels et déclarations à portée universelle, l’expérience individuelle de l’auteur fondant sa conviction de dire la Vérité, la seule, ce qui lui permet, dans un mépris profond de tout ce qui fait le débat démocratique, de ne jamais traiter un seul moment les arguments de ceux qui ne partagent pas sa foi illuminée, ne parle à aucun moment de pauvreté, ni d’inégalités.

C’est un texte de bon portant pour conforter la bonne conscience de bons portants.

 

3 oct. 2018 à 12:52

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

http://spon.de/afj9H

« l’adieu au pouvoir » Pour le Spiegel, c est fini, la défaite de Kauder, l’homme lige de Merkel, son Le Foll si vous voulez, par quelqu’un d’aussi « connu » et spécialiste des questions budgétaires qu’une Rabault, et l’ ouverture à l’AfD qu’il représente, symbolise la perte de contrôle de la chancelière, et souligne, cruel, « d’autres auraient en ce moment arrêté les frais. » Brinkhaus est également jugé comme plutôt eurosceptique au sein de la CDU.

 

25 sept. 2018 à 22:22

Mathias Weidenberg a partagé une publication.
Le groupe parlementaire rassemblant au Bundestag CDU et CSU vient de faire chuter 125 voix à 112 le proche de Merkel Volker Kauder, président du groupe depuis 2005, au profit du quasi inconnu Brinkhaus.

C’est concrètement un vote de défiance du groupe.

Cela confirme également que Merkel seule sans la CSU n’aura pas de majorité alternative, les Verts ne pouvant remplacer les CDU critiques.

Toute rêverie de coalition « alternative » CDU-SPD-Verts sont que cela: des fumisteries.

Par contre, ce vote ouvre la crise de succession. Et cela veut dire probablement élections anticipées à courte ou moyenne échéance sans Merkel à la tête de la droite.

 

25 sept. 2018 à 17:46

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

https://www.insee.fr/fr/statistiques/fichier/2830166/reve-niv-vie-pouv-achat-trim.xls

D’après les chiffres de l’Insee publiés le 21 septembre 2018, en particulier concernant le revenu disponible brut et le pouvoir d’achat: Entre mai 1968 et la fin 1983, le pouvoir d’achat des français progresse en moyenne, avec des pics et des bas, de 1% par an. L’année 83 est l’année du “grand frein” suite au “tournant de la rigueur”.

Entre 1984 et le premier trimestre 1993, le pouvoir d’achat ne progresse plus que de 0,48%, soit moitié moins. Cela explique les difficultés politiques de la période, et, après le coup austeritaire de 1983 sans rattrapage les années suivantes, la première grande vague de départ de l’électorat populaire à l’extrême-droite.

Entre le deuxième trimestre 1993 et le début de la restauration conservatrice, et la mi 1997, l’évolution de ce pouvoir d’achat s’effondre en rythme annuel à moins de 0,3%. Juppé en gardera une image déplorable, qui lui coûtera une partie pourtant prometteuse en 2016.

La première partie du quinquennat Jospin voit le pouvoir d’achat progresser de nouveau de 1%.

Mais l’image de ce gouvernement sera déterminé dans les classes populaires par l’évolution depuis le premier trimestre 2001: on repasse sous les 0,5%, avec la perception d’une inégalité d’évolution entre revenus modestes et revenus des salariés les mieux payés. La critique populaire des 35h comme outil profitant aux cadres plutôt qu’aux ouvriers et employés ne sera pas écouté. L’extrême-droite, en crise quand le pouvoir d’achat avait repris, retrouve le soutien des classes perdantes de la politique menée (merci DSK et Fabius, notamment, cela leur coûtera un vote en 2006).

Entre 2002 et 2012, on assiste à la deuxième restauration conservatrice, avec en 2007-2008 la pire crise du capitalisme financier depuis la seconde guerre mondiale. La période second trimestre 2002-premier trimestre 2008 est plus favorable au pouvoir d’achat – +0,53% – que les dernières années Jospin.

C’est ce qui explique la victoire puis la relative résistance de la courbe de popularité de Sarkozy comparée à ses deux successeurs sur ses premiers mois.

Par contre, du deuxième trimestre 2008 à mi 2012, malgré un plan de relance, ce pouvoir d’achat ne progresse plus que de 0,2%, avec là encore une forte inégalité en revenus modestes, en baisse nette, et revenus des 30% du haut qui montent.

Hollande, on s’en souvient, était le candidat de la gauche en mai 2012. Il commence donc très fort : le pouvoir d’achat s’effondre dès ses deux premiers trimestres de -1% !

Il faut attendre le dernier trimestre 2015 pour que le pouvoir d’achat cesse de reculer sur la période. C’est la période la plus longue de recul du pouvoir d’achat sans rattrapage depuis … les deux trimestres précédant mai 1968!

Dès lors, rien de ce que ce gouvernement menait ne pouvait être audible. Le problème n’était pas la communication, mais la consommation.

La relance extérieure, provoquée par la chute des prix du pétrole de 2015, permet de corriger la politique déflationniste stupide de ce président et ses différents ministres, de Valls à Ayrault, de Cazeneuve à Hamon, de Macron à Moscovici.

Le rebond de 2016 – où Macron a la bonne idée d’arrêter de travailler des avril, avant de démissionner à l’automne- est trop peu, trop tard (+0,35% sur 6 trimestres, soit aussi bien que … Balladur et Juppé!)

Macron a pu maintenir sa popularité les deux premiers trimestres car le choc de pouvoir d’achat n’était pas encore perceptible – +0,55, que les vieilles moustaches hollandaises ont voulu réclamer pour elles-mêmes.

Depuis le quatrième trimestre, cependant, mêmes causes mêmes effets : le taux de progression s’effondre à 0,25% et la structure même de cette évolution favorise les plus riches. Et tout indique que le troisième trimestre ne va pas retourner la tendance. D’après l’OFCE, la politique fiscale du gouvernement devrait faire progresser le pouvoir d’achat … de 0,1%. Comme on le voit, cela nous mettrait donc dans un étiage bas de cette série de long terme – moins pire que Hollande cependant entre mai 2012 et mi 2014.

Alors, quand les français regardent avec nostalgie en arrière, ce n’est pas vers Hollande qu’ils se tourneront. Paradoxalement, et cela explique sa résistance électorale en 2017 également, les années Fillon sont les plus favorables au pouvoir d’achat depuis … le début du millénaire.

 

https://www.insee.fr/fr/statistiques/fichier/2830166/reve-niv-vie-pouv-achat-trim.xls

 

25 sept. 2018 à 08:31

 

A trois semaines du vote de la région de Bavière, alors que la fête de la bière a ouvert à Munich, voici l’état des lieux sondagier. La csu perdrait donc toujours 11 points, le SPD 6. Le FDP n’est plus sûr d’avoir des élus–il faut au minimum 5%. LAfd serait troisième derrière les Verts.
Le sort du FDP sera crucial car son absence pourrait permettre à la CSU de gouverner in extremis avec les FW. Dans le cas contraire, la configuration de la future coalition va etre sportive.

 

Sébastien Poupon

24 sept. 2018 à 13:54
Qui sont les Freie wähler ?

 

Coralie Delaume

24 sept. 2018 à 14:14
Une sorte de mélange entre Fillon et Asselineau : rejet de l’euro, séparation de la zone euro en deux blocs nord-sud au nom des pertes causées pour les pays en forme économiquement par la crise de 2008, notamment. Ligne un peu populiste de « l’Allemagne n’a pas à payer pour les Grecs ». C’est vraiment la voix du capitalisme industriel rhénan ! Il y a des choses intéressantes, évidemment. Je te fais un résumé journalistique concentré, Matthieu a sûrement des choses bien plus fouillées à dire sur le sujet.

 

Ambroise de Rancourt

24 sept. 2018 à 14:24
En tout cas leur score est impressionnant, de mémoire ils n’ont jamais dépassé 1% avant.

 

Ambroise de Rancourt

24 sept. 2018 à 14:25
Ambroise de Rancourt non non en Bavière ils sont régulièrement élus au parlement régional, de nombreux dissidents CSU les rejoignant quand ils ont pas l’investiture CSU.

 

Mathias Weidenberg

24 sept. 2018 à 14:49
L’aventure de Gabi Pauli est par exemple fascinante. Les FW ont a l’heure actuelle deux députés européens siégeant dans deux groupes différents.

 

Mathias Weidenberg

24 sept. 2018 à 14:58
Ah ok, ils profitent de la baisse de la CSU…

 

Coralie Delaume

24 sept. 2018 à 15:08
Coralie Delaume depuis 2008 oui. Gabi Pauli, une dirigeante CSU avait quitté ce parti dans un gros fracas – a l’époque la CSU c’était entre 50 et 60% des voix – et avait rejoint très médiatiquement les FW qui étaient entrés au Landtag avec près de 10% et qui depuis y sont toujours. Pendant que la CSU elle perdait ces 10% et n’a jamais su les récupérer.

 

Mathias Weidenberg

24 sept. 2018 à 16:04
Mathias Weidenberg Merci !

 

Coralie Delaume

24 sept. 2018 à 16:09
Mon pronostic toujours : une coalition CSU-Verts. Le mariage de la carpe et du lapin, bien sûr. Mais en Bavière, on aime le baroque …

 

Nikolaus Gramm

27 sept. 2018 à 21:36
L’écume des jours…

 

Jorge Gomes-Ferreira

28 sept. 2018 à 01:12
En fait tu fonctionnes comme un homme d’appareil.

 

Jorge Gomes-Ferreira

28 sept. 2018 à 01:13
A trois semaines du vote de la région de Bavière, alors que la fête de la bière a ouvert à Munich, voici l’état des lieux sondagier. La csu perdrait donc toujours 11 points, le SPD 6. Le FDP n’est plus sûr d’avoir des élus–il faut au minimum 5%. LAfd serait troisième derrière les Verts.

 

24 sept. 2018 à 13:36

Mathias Weidenberg a partagé une publication.
Le candidat de la CDU, le maire sortant de Meißen, a été réélu avec le soutien de l’extrême-droite AfD.

Le candidat sans étiquette, mais soutenu par SPD, Verts et Linke, l’ancien militant des droits de l’homme sous la RDA, théologue et écrivain Frank Richter a perdu de … 100 voix.

 

24 sept. 2018 à 09:55

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

http://www.spiegel.de/politik/deutschland/kommentar-zu-maassen-groko-am-ende-macht-aber-weiter-a-1229650.html

L’éditorial du Spiegel de ce matin constate que la grande coalition est sauvée, mais condamnée. Je cite « trop pour mourir, trop peu pour vivre ». Il constate à quel point cette alliance échoue, et rejette l’argument que de nouvelles élections produiraient le même résultat électoral avec une extrême-droite plus forte « c’est mépriser la démocratie que de dire cela, dans ce cas, arrêtons de voter. » Il s’en prends ensuite au SPD, incapable de construire des ponts vers les Linke pour construire une majorité alternative, comme il fut pourtant capable de le faire dans les années 60 avec les libéraux ou dans l’opposition des années 90 avec les verts. Cet éditorial constate l’échec de l’alliance bourgeoise Union-Verts-Liberaux, le parti toujours partant pour gouverner, le FDP, étant devenu le parti jamais partant pour gouverner, échec personnel de Merkel. Mais il appelle quand même le SPD à cesser de vouloir « bien gouverner » mais de s’interroger sur le sens du récit qu’il incarne et les objectifs qu’il défends, et à la prochaine crise, qui viendra vite, de mettre fin à cette coalition.

 

24 sept. 2018 à 09:44

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

http://www.spiegel.de/panorama/justiz/deutschland-kinder-und-jugendliche-oft-opfer-rechter-gewalt-a-1229367.html

En 2017, 175 enfants et adolescents ont été victimes de violences motivées par des idéologies d’extrême-droite en Allemagne. Par comparaison, le nombre de victimes de cette classe d’âge de violences motivées par une idéologie d’extrême-gauche est d’une trentaine, d’idéologies étrangères à l‘Allemagne – islamisme ou antisemitisme palestinien – moins de 15.

Le chiffre des violences liées à des idéologies d’extrême-droite a été multiplié par plus de six depuis 2011 et la fin du réseau terroriste neonazi de la NSU, auteur de 10 meurtres racistes. Maaßen a été nommé président des services secrets intérieurs (VfS) suite au scandale les concernant suite au démantèlement de la NSU. Dans les jours suivants la découverte des deux corps des tueurs de la NSU, qui se suicident apres un braquage de banque raté, de nombreuses archives concernant les activités et les indicateurs des services secrets dans les milieux d’extrême-droite ont été détruits dans des circonstances suspectes. Cela fait suite à la procédure d’interdiction administrative du parti neonazi NPD ratée dans les années 2000, il y avait trop d’indicateurs et de fonctionnaires sous couverture des services secrets dans les instances dirigeantes par ne pas soupçonner une manipulation de la VfS dans les actes illégaux reprochés au NPD. Maaßen cependant n’est pas un spécialiste de la lutte contre le terrorisme d’extrême-droite ou la résurgence du neonazisme. Son doctorat de droit porte sur le droit des migrations, le droit d’asile, la restriction de celui-ci. Il a réorienté une bonne partie des moyens de la VfS sur la surveillance de l’extrémisme de gauche – notamment les mouvements zadistes et altermondialistes, les groupes militants de type black box – et l’islamisme extrémiste. Il a vu la constitution de l‘AfD, parti crée en 2012-2013 sans juges nécessaire de le faire observer par ses services. Il fallut par contre une décision politique fin 2013 pour que les Linke perdent le statut de „parti sous observation de la VfS“ permettant filatures, écoutes, mises sur dossier, infiltration, paiement d’indicateurs contre information. Pire: Maaßen aurait livré des informations confidentielles à l‘AfD après que ce parti ait commencé sa radicalisation à droite, en 2015, pour l’aider à éviter le statut de „parti sous observation“. C’est à ce moment que des anciens militants neonazis s’emparent, comme Höcke en Saxe, de positions importantes dans l‘AfD.

Toutes les informations relatives aux violences et aux morts de l’extrême-droite depuis 20 ans sont publiées non par la VfS, qui ne voulait plus reconnaître les meurtres de la NSU comme crimes politiques, mais de la police criminelle fédérale.

C’est donc bien plus qu’un enjeu d’un parcours de carrière individuel d’un haut fonctionnaire des services secrets que le cas Maaßen au ministère de l’intérieur. Il s’agit simplement du niveau de compromission entre forces régaliennes chargées de protéger l’état de droit et une force politique visant à la subversion de celui-ci. Maaßen fut nommé par un ministre de l’intérieur CSU et est protégé par un ministre de l’intérieur CSU. Aucun démocrate sincère ne peut accepter au niveau fédéral de travailler avec la CSU.

 

22 sept. 2018 à 12:06

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

http://theconversation.com/lhypertrophie-des-paradis-fiscaux-dans-les-profits-des-multinationales-103548

 

22 sept. 2018 à 11:34

Mathias Weidenberg a partagé une publication.
L‘AfD soutiens au second tour de la municipale de Meißen (Saxe) le candidat de la CDU. Les observateurs voient dans cette municipale un ballon d’essai pour une éventuelle coalition régionale CDU – AfD.

 

22 sept. 2018 à 11:30

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

https://jean-jaures.org/nos-productions/portrait-robot-des-sympathisants-de-la-republique-en-marche

 

22 sept. 2018 à 11:15

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

https://www.mediapart.fr/journal/international/210918/libre-echange-l-executif-reporte-la-ratification-du-ceta?utm_source=facebook&utm_medium=social&utm_campaign=Sharing&xtor=CS3-66

 

22 sept. 2018 à 11:14

Mathias Weidenberg a partagé une publication.
Si même lui mets en cause la grande coalition, c’est donc que le spd se prépare à sortir. Le vice-président du SPD, patron du spd dans la région de Schleswig-Holstein, et plus ou moins porte parole autoproclamé de l’aile gauche „intégrée à la direction pour porter tout en râlant“ (il y a une aile gauche pesant 20 à 25% exclue de la direction depuis le congrès de 2013), Ralf Stegner, parle de mettre fin à celle-ci, vu ses liens avec Nahles, c’est du lourd. Mine de rien, le 22 octobre se rapproche.

 

20 sept. 2018 à 20:03

Mathias Weidenberg a partagé une publication.
Nouvel article en écriture à quatre mains avec @[535091453:2048:Chakaryan Bachelier Jerome] publié sur Europe Insoumise, commentaires et critiques bienvenues!

 

20 sept. 2018 à 19:15

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
A propos de Chemnitz, où le président des services secrets intérieurs, en charge de la lutte contre la violence politique, estimait n’avoir rien vu de reprehensible: La police criminelle de Saxe a engagé un total de 163 procédures, dont 43 pour coups et blessures, parmi eux 11 étrangers ont été victimes. Plus de 30 procédures concerne l’emploi de symboles interdits par la constitution, tels que symboles et salut nazi. Il est prouvé que la foule qui a dévasté le restaurant juif Shalom criait bien „porcs de juifs, barrez vous“. Par ailleurs, l’un des suspects du meurtre instrumentalisé par l’extrême-droite, un réfugié, a été remis en liberté. Il semble qu’il ait été arrêté pour avoir fui la scène du crime, sans avoir été impliqué dans la rixe menant aux coups de couteau.

Le responsable de la sûreté intérieure allemande, Maaßen, a nié qu’il y ait eu des „chasses à l’étranger“ à Chemnitz, accusant la presse de Manipulation, et reprenant mot pour mot les éléments de language des sites d’extrême-droite. Quelques semaines auparavant, il avait menti devant une commission parlementaire sur l’implication de ses services dans le cas du terroriste islamiste Amri. Celui-ci était depuis des mois sous surveillance étroite de ses services, pourtant, il n’a pas été empêché de commettre l’attentat du marché de Noel. Il a également à plusieurs reprises confié des informations classées au parti d’extrême-droite AfD alors que celui-ci n’était pas au parlement.

Seehofer a validé l’entretien de Maaßen: ils partagent les mêmes idées, les mêmes conceptions. Seehofer visait non le SPD, qui dans cette affaire a été d’une lâcheté confinant à la,Stupidité grotesque, mais Merkel, qui avait dénoncé les „chasses à l’homme racistes“. Il voulait provoquer de nouveau Merkel. La nomination de Maaßen comme secrétaire d’état en charge de la,sécurité intérieure, son maintien à la tête des services secrets „tant que la succession ne sera pas réglée“, la mise en retraite d’office d‘un secrétaire d’état SPD pour lui faire de la place, sont des provocations visant Merkel. Seehofer a besoin d’être viré de la coalition pour mener une recomposition de la droite allemande où il se voit, tel von Papen, instrumentalisé l’extrême-droite à ses fins. Un parti a salué avec chaleur et respect la promotion de Maaßen et rendu hommage à son sens du service de l’état: l‘AfD.

Quant au SPD, il estime que c’est mieux que si c’était pire de gouverner avec un ministre de l’intérieur tout puissant et ouvertement filtrant avec les theses de l’extrême-droite plutôt que d’affronter la montée de la violence politique d’extrême-droite, d’en faire l’analyse économique et sociale nécessaire, d’en tirer les conséquences politiques et organisationnelles. C’est un mourant sur le gisant.

Et la chancelière ? Elle a accepté que Seehofer écrase sa compétence de chef de gouvernement en décidant seul de la ligne politique de son ministère. Au lieu de garantir l’unité, sinon nationale, du moins gouvernementale, elle laisse chaque ministre faire selon son bon vouloir. Paralysée, à bout de forces politiques, elle est un zombie cherchant ici (Macron) ou là (Erdogan) des cerveaux pour la nourrir. Cette crise Maaßen illustre à quel,point elle est isolée et affaiblie.

 

20 sept. 2018 à 08:48

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
La lettre de Nahles, présidente du SPD, à la base du SPD, a déclenché une colère générale de la dite base qui est en train de submerger les réseaux sociaux allemands.

Je viens de chercher, en vain, ne serait-ce qu’un seul commentaire positif.

Les autres dirigeants de la direction du spd ont apparemment accepté le compromis sans être correctement informé que Maaßen prendrait la place d’un secrétaire d’état SPD et sans savoir que Maaßen resterait à son poste commepresident intérimaire en plus de son nouveau poste de secrétaire d’état. L’élément de language qui devait être employé consistait à attaquer Seehofer pour son irresponsabilité. Inutile de dire que cet élément de language est totalement inaudible, et, après la conférence de presse du dit Seehofer, le spd dindon de la farce objet de la risée générale.

Le spd bavarois hurle comme un putois acculé, car avec cette histoire, s’il reste au dessus de 10% ce sera un miracle. Élection le 14 Octobre.

 

19 sept. 2018 à 23:41

Mathias Weidenberg a partagé une publication.
Pour @[100000077171948:2048:Anne Junk] avec deux commentaires agrégés en une introduction. Ce matin, le syndicat de l’artisanat allemand (patronat) se plaint d’un manque alarmant de personnels qualifiés. De plus en plus, les artisans refusent des commandes par manque de personnels. Leur demande ? Que le politique fasse quelque chose, enfin. Il leur manque 150 000 personnes. La cause ? La réduction du nombre d’écoliers, et le choix de plus en plus privilégié de faire des études supérieures plutôt que l’enseignement technique. PwC a aussi publié ce jour une enquête selon laquelle 65% des entreprises du numérique se plaignent du manque de personnels qualifiés. 35% cependant estiment que les prétentions salariales des candidats seraient „trop élevées“. Il manquerait 55 000 informaticiens.

Source Spiegel online de ce matin

La politique d’immigration de personnels qualifiés est également la conséquence de la funeste règle d’or, et de l’obsession politique, partagée tant par Schäuble et Scholz, de l’équilibre budgétaire. Il y a 48 milliards de retard d’investissement dans les écoles et les collèges en Allemagne. Cela commence par là. Après, des régions comme la Bavière préfèrent mettre en place des primes à rester à la maison aux mères plutôt que d’investir dans des crèches et écoles maternelles. Cela a pour double conséquence de retirer les femmes du marché de l’emploi qualifié et de faire chuter la démographie, mais comme ça, l’image traditionnelle de la famille selon les conservateurs est préservée. On est au cœur de choix de société basé sur des valeurs et non du mercantile. C’est des opppsitions idéologiques et des contradictions profondes dont on parle.

En 2017, une étude publiée par le Handelsblatt notait que malgré le manque de personnels qualifiés, les patrons allemands tentaient de s’en sortir sans augmenter les salaires.

Il y a aussi des marchés différenciés de l’emploi qui ne fonctionnent pas du tout pareil selon que l’on est ouvrier agricole, infirmière, technicien spécialisé, ingénieur ou cadre supérieur dans le numérique (mon cas). L‘Allemagne a un problème chronique de main d’œuvre qualifiée depuis plus de 30 ans. La démographie, mais aussi le faible taux d’emploi à temps complet des femmes quelles que soient leur niveau de qualification expliquent en partie cela. Depuis 2007 et surtout la relance de 2008-2009 qui a transformé l’économie allemande – depuis, 50% de la richesse produite est exportée, l‘Allemagne travaille non pour elle même, mais pour les autres, créant des déséquilibres des paiements structurellement intenables en Euro et à l’extérieur – le besoin de main d’œuvre a été couvert par des migrations européennes. Mais depuis 2016-17, ce flux se tarit. Je rappelle qu’avant l’agenda 2010, Schröder gouvernait déjà depuis 5 ans, il avait lancé un „plan innovation“ notamment dans les infrastructures de télécommunications et „une carte verte“ à destination d‘ingenieurs informatiques indiens. Aujourd’hui le patronat allemand réclame une loi „immigration“ pour importer 500 000 personnes qualifiées par an de préférence de Chine et du sous continent indien.

Moi je me demande toujours pourquoi l’industriel allemand basé dans une région péri-rurale bavaroise ou rhénane ne va pas investir dans une nouvelle usine là où existe une main d’œuvre qualifiée abondante dans son espace monétaire et de libre circulation, au hasard, par exemple, en France. Et je suis toujours surpris par cette externalisation assumée des coûts sociaux de l’éducation – incluant la naissance – des générations nécessaires à cette économie. Alors que dans le même temps, l‘Allemagne a toujours 5 millions d‘Hartz 4 plus ou moins dissimulés des statistiques du chômage. Rappelons enfin qu’entre 1996 et 2016, les 40% de salariés les plus modestes ont perdu jusqu’à 10% de pouvoir d’achat, pendant que les revenus des 30% des allemands les plus riches progressaient eux de 8 à 11%.

 

17 sept. 2018 à 09:09

 

10,6 millions d’étrangers vivent en Allemagne. 70% d’entre eux, soit 7 millions, viennent … d’Europe, avec près de 900 000 polonais, plus de 600 000 roumains ou italiens, plus de 300 000 grecs, et seulement 149000 français. Les Syriens, afghans et irakiens sont moins nombreux que les polonais. 9 millions d’allemands ont des “origines migratoires” comme on dit ici. 2 millions ont une double nationalité, dont 54 000 franco-allemands. Ils s’ajoutent donc aux 149 000 français. 3 groupes de binationaux sont à peu près à égalité : germanopolonais, germanorusses et germanoturcs, chacun à plus de 230 000 citoyens. Suivent les germano-italiens, les germanoroumains, les germanoyankee, les franco-allemands et les germanogrecs.

En Saxe, sur 4 millions d’habitants vivaient en 2017 à peu près 195 000 étrangers. C’est l’un des taux les plus bas d’Allemagne. Berlin a moins d’habitants, 3,56 millions, mais plus de trois fois plus d’étrangers, 800 000. En Rhenanie du Nord Westphalie, pour presque 18 millions d’habitants, on compte 2,5 millions d’étrangers. Rapporté à la Saxe, cela ferait 550 000 étrangers. La Bavière, 12,8 millions d’habitants, compte 1,7 millions d’étrangers.

Notons qu’il y a une asymétrie quasiment dans tous les pays d’origine entre le nombre d’hommes et de femmes.

 

Mathias Weidenberg

17 sept. 2018 à 00:01
Oui, c’est aussi ce que j’avais noté en regardant les statistiques d’Eurostat qui sont assez complètes mais qui ne montrent que les flux.

 

David Cayla

17 sept. 2018 à 00:11
Du coup je pose ça là (regarder à partir de 7:30): https://www.youtube.com/watch?v=ceOgGR-TE2Q

 

David Cayla

17 sept. 2018 à 00:12
Du coup, comment établir un aussi juste et lucide constat et tout en même temps militer, d’une manière ou d’une autre et quelle que soit la diplomatie des formules employées, pour la dissolution de l’UE et le retour aux frontières nationales ?

 

Lascaux Le Viennois

17 sept. 2018 à 00:17
Qui milite? Vous parlez de moi??

 

David Cayla

17 sept. 2018 à 00:18
Non, de M. Weidenberg dont il me semble avoir compris qu’il n’est pas trop favorable à la poursuite de l’aventure européenne (je peux me tromper sur son compte). (En ce qui vous concerne vous la question je crois ne se pose même pas… vous revendiquez la fin de l’UE ouvertement)

 

Lascaux Le Viennois

17 sept. 2018 à 00:21
Ben non, justement. Je crois que vous n’avez rien compris. L’UE se dissout toute seule. Nous en faisons le constat. On ne va pas perdre de temps à militer pour la fin d’un truc qui s’écroule tout seul. Par contre expliquer aux gens pourquoi ça s’effondre et comment penser l’après, ça c’est très important.

 

David Cayla

17 sept. 2018 à 00:24
La morale de tout ça semble être que les migrations européennes internes sont un symptôme (donc une conséquence) lourd et préoccupant de son dysfonctionnement économique profond, et que les flux venus de l’extérieur aggravent encore ce sac de nœuds (cause), soit en alimentant le dumping social favorisant les pays du cœur, soit en pesant sur le sentiment de déclin dans les pays périphériques, qui sont déjà les perdants de la construction européenne. Deux sortes de migrations qui revêtent des enjeux vraiment différents, en résumé. C’est dommage que cette dualité ne soit pas plus évoquée alors qu’elle permet à mon avis de mieux comprendre en quoi la question migratoire déstabilise autant l’UE.

 

Ambroise de Rancourt

17 sept. 2018 à 00:26
« Revendiquer la fin de l’UE » C’est drôle! Comme si on pouvait revendiquer quoi que ce soit en la matière! Tout ce qu’on fait c’est analyser les dynamiques, les rapports de force et la logique d’un système qui produit du désarroi et nourrit les populismes de tout poil (y compris le macronisme qui est une forme de populisme néolibéral).

 

David Cayla

17 sept. 2018 à 00:27
L’UE ne se dissout nullement. Vous prenez vos désirs pour des réalités. Pardon de vous le dire, mais il serait bien de ne pas tout confondre. Parlant « d’analyse » et pour prendre un exemple très récent, votre commentaire sur le vote anti-Orban du PE était tout de même bien simpliste et traduisait en fait surtout, plus qu’une analyse solide, un empressement à marteler en temps réel une certitude idéologique voulant que l’UE c’est nul quoiqu’il arrive même quand le Parlement vote en faveur d’une cause facilement et unanimement identifiable comme « noble »… les limites de cette procédures vous ont fait trop facilement déduire que toute insufisance institutionnelle équivaut à « géant aux pieds d’argiles qui va se casser la gueule »… bah non c’est pas aussi simple, et encore heureux. L’UE ne se dissout pas du tout et le maire de Londres vient de demander (en vain, on s’en doute, mais bon) que les Anglais revotent pour annuler ce foutu Brexit dont les premiers partisans et défenseurs ont quasiment tous quitté le navire comme des sales rats incapables d’assumer les conséquences de leur lamentable combat politicien.

 

Lascaux Le Viennois

17 sept. 2018 à 00:36
« alimentant le dumping », l’expression est interessante. Quelles sont les études éco / socio précises sur ce dumping intra-européen ?

 

Lascaux Le Viennois

17 sept. 2018 à 00:37
Les nombreuses études sur les mini jobs à 80cts/h en Allemagne destinés aux migrants, la récente délégation des restaurateurs français au ministère du Travail pour obtenir le droit d’embaucher des migrants plutôt que de procéder à des hausses de salaire mettant ces derniers en adéquation avec les contraintes physiques et horaires du secteur, par exemple. Le restaurateur moyen semble préférer mettre la clé sous la porte plutôt que de rogner sur ses marges (comme le montrent les excellentes évaluations IGF et Cour des comptes sur les répercussions des variations de la TVA sur les salaires et prix dans la restauration – c’est valable également dans le bâtiment).

 

Ambroise de Rancourt

17 sept. 2018 à 00:38
Aucune référence d’étude ici, donc j’attends toujours. Je parlais d’études chiffrées montrant les dégats de tel phénomène (le dumping). Sur la revendication des restaurateurs, elle est bien connue oui, mais on en fait quoi ? Si les Français ne veulent pas prendre certains boulots (ce dont je ne les blame pas nécessairement car je ne demande pas forcément aux gens de « traverser la rue ») mais que ça convient à des migrants, où est le problème ? Le sujet serait déjà de lutter contre le travail au noir, c-a-d le non respect du code du travail qui concerne tout le monde, nationaux comme étrangers. Lutter contre le dumping c’est avant tout embaucher des inspecteurs du travail. Non ?

 

Lascaux Le Viennois

17 sept. 2018 à 00:45
Pfff. Fatigue. Tu serais prêt à demander des preuves de l’existence du soleil si ça t’arrangeait dans une discussion. Va sur Google, sérieusement. Tous les grands journaux, Monde et compagnie, ont abondamment parlé du phénomène.

Pour les effets du dumping sur les salaires : ouvre un bouquin d’économie. Si ta mauvaise foi va jusqu’à faire semblant d’ignorer les effets pervers pour les salaires de donner aux patrons une main d’œuvre corvéable à merci, je ne peux rien pour toi. On peut supprimer le SMIC aussi, du coup ? Finalement, allons-y ! D’ailleurs c’était la proposition des restaurateurs français : dds migrants, oui, mais pas au SMIC, faut quand même pas déconner ! Bref.

Pour le reste, je vais arrêter de répondre à quoi que ce soit venant de toi, je ne sais pas ce qui m’a pris. C’est une perte de temps et des centaines de sophismes que je dois subir à chaque fois (j’ai dit que je ne voulais pas le renforcement des moyens de l’inspection du travail…?), et je confesse en avoir un peu marre. Dans le fond tout ce qui t’intéresse c’est de « sauver l’Europe », même si tu dois refuser de voir la réalité pendant 15 ans encore pour ça. Grand bien te fasse, personnellement je n’en suis plus là et je suis lassé de devoir argumenter face à des gens comme toi, absolument incapables de la moindre bonne foi. Tu es un fanatique déguisé en personne raisonnable, comme l’ont prouvé tous mes précédents échanges avec toi. Donc je te laisse à tes ergotages sans fin, la vie est vraiment trop courte pour ça. Salut.

 

Ambroise de Rancourt

17 sept. 2018 à 00:58
Donc, beaucoup de phrases mais finalement aucune étude ni source pour documenter l’impact du « dumping » des travailleurs immigrés en France. OK c’est noté. C’est gentil de ta part de m’inviter à aller moi-même chercher la démonstration des idées toutes faites que tu avances. Devant un jury universitaire tu ferais un tabac avec ce genre de réponse. 🤣

 

Lascaux Le Viennois

17 sept. 2018 à 01:16
Tu touches du doigt le problème de la gouvernance par les chiffres. Les chiffres, les nombres, ces grands agrégats chiffrés, nous donnent une indication, mais ce n’est pas cela qui permet le gouvernement des hommes. Cela ne permet que la gouvernance des choses. Nous avons en France 11 % de la population qui est étrangère et deux tiers de la population qui a au moins un arrière-grand-parent d’origine étrangère. Mais savoir cela n’épuise pas le problème. Lorsque tu sais que dans un des départements les plus peuplés du pays tu as dans le système scolaire seulement 43 % d’enfants ou de jeunes dont la langue maternelle est le français, tu te rends compte que les grands agrégats chiffrés ne te racontent pas la vie. Si tu veux utiliser des chiffres il faut essayer de trouver ceux qui parlent le plus de la vie des gens, c’est-à-dire ceux qu’on que l’on ne connaît que rarement car personne ne cherche à les produire. Ainsi « sur l’intervalle 1968-2005, la part des jeunes issus de l’immigration parmi les moins de 18 ans a beaucoup progressé : elle est passée de 11,5 % à 18,1 %. Par ailleurs, alors que plus des trois quarts des jeunes issus de l’immigration étaient d’origine européenne en 1968, ce n’était plus le cas que d’un quart d’entre eux en 2005. La part des jeunes issus de l’immigration varie évidemment beaucoup d’une région ou d’une commune à l’autre. C’est en Île-de-France qu’elle est la plus importante : elle est passée de 16 % en 1968 à 37 % en 2005. En Seine-Saint-Denis, sur la même période, elle est passée de 19 % à 57 %. En 2005, elle atteint ainsi 41 % à Paris, 40 % dans le Val-de-Marne et 38 % dans le Val-d’Oise. Dans certaines communes d’Île-de-France, cette concentration de jeunes d’origine immigrée peut atteindre des niveaux très élevés : 70 % des jeunes à Saint-Denis ou Grigny ; environ 75 % à Clichy-sous-Bois, Aubervilliers et La Courneuve. » (France strategies, service du Premier ministre). Si tu regardes les grands agrégats, depuis 1935 la France a un taux d’immigrés constant.

 

Gilles Casanova

17 sept. 2018 à 06:13
En psychanalyse on appellerait cela faire de la projection…

 

Jorge Gomes-Ferreira

17 sept. 2018 à 07:00
Lascaux Le Viennois où ai-je dit quoi que ce soit pour un retour des nations? Je suis un ancien fédéraliste européen, qui a compris que l‘Union actuelle fera tout pour empêcher un vrai fédéralisme, celui qui présuppose une conscience publique européenne et donc un peuple européen. L‘UE n’en veut pas, et fait tout pour éviter la constitution de ce peuple conscient de lui même. „Diviser pour régner“ est bien plus confortable à ces élites elles nationales au sein des PPE et PSE, qui ont peur d’une chose avant tout : le contrôle du peuple souverain. Alors, comme David, je fais des constats, d’un extrême pessimisme. Je revendique une position de Cassandre.

Pour moi, la dernière fenêtre de tir pour sauver l‘Union en en reformant profondément la gouvernance, le but, les valeurs, c’était il y a 6 ans. Aujourd’hui, il s’agit d’accompagner la dissolution de la manière la plus pacifique possible.

 

Mathieu Pouydesseau

17 sept. 2018 à 07:58
Les statistiques, c’est comme les mini-jupes, cela montre tout, mais cache l’essentiel…

 

Stéphane Menant

17 sept. 2018 à 08:14
C’est plus compliqué que cela. Il y a aussi des marchés différenciés de l’emploi qui ne fonctionnent pas du tout pareil selon que l’on est ouvrier agricole, infirmière, technicien spécialisé, ingénieur ou cadre supérieur dans le numérique (mon cas). L‘Allemagne a un problème chronique de main d’œuvre qualifiée depuis plus de 30 ans. La démographie, mais aussi le faible taux d’emploi à temps complet des femmes quelles que soient leur niveau de qualification expliquent en partie cela. Depuis 2007 et surtout la relance de 2008-2009 qui a transformé l’économie allemande – depuis, 50% de la richesse produite est exportée, l‘Allemagne travaille non pour elle même, mais pour les autres, créant des déséquilibres des paiements structurellement intenables en Euro et à l’extérieur – le besoin de main d’œuvre a été couvert par des migrations européennes. Mais depuis 2016-17, ce flux se tarit. Je rappelle qu’avant l’agenda 2010, Schröder gouvernait déjà depuis 5 ans, il avait lancé un „plan innovation“ notamment dans les infrastructures de télécommunications et „une carte verte“ à destination d‘ingenieurs informatiques indiens. Aujourd’hui le patronat allemand réclame une loi „immigration“ pour importer 500 000 personnes qualifiées par an de préférence de Chine et du sous continent indien.

Moi je me demande toujours pourquoi l’industriel allemand basé dans une région péri-rurale bavaroise ou rhénane ne va pas investir dans une nouvelle usine là où existe une main d’œuvre qualifiée abondante dans son espace monétaire et de libre circulation, au hasard, par exemple, en France. Et je suis toujours surpris par cette externalisation assumée des coûts sociaux de l’éducation – incluant la naissance – des générations nécessaires à cette économie. Alors que dans le même temps, l‘Allemagne a toujours 5 millions d‘Hartz 4 plus ou moins dissimulés des statistiques du chômage.

 

Mathias Weidenberg

17 sept. 2018 à 08:14
Lascaux Le Viennois mon statut initial ne faisait que décrire la situation statistique en Allemagne. Comment de la en arriver à la question d’un dumping salarial en France?

 

Mathias Weidenberg

17 sept. 2018 à 08:17
Est il possible de partager à la foi votre message et votre réponse plus détaillée . Merci

 

Anne Junk

17 sept. 2018 à 08:26
Ce matin, le syndicat de l’artisanat allemand (patronat) se plaint d’un manque alarmant de personnels qualifiés. De plus en plus, les artisans refusent des commandes par manque de personnels. Leur demande ? Que le politique fasse quelque chose, enfin. Il leur manque 150 000 personnes. La cause ? La réduction du nombre d’écoliers, et le choix de plus en plus privilégié de faire des études supérieures plutôt que l’enseignement technique. PwC a aussi publié ce jour une enquête selon laquelle 65% des entreprises du numérique se plaignent du manque de personnels qualifiés. 35% cependant estiment que les prétentions salariales des candidats seraient „trop élevées“. Il manquerait 55 000 informaticiens.

Source Spiegel online de ce matin

La politique d’immigration de personnels qualifiés est également la conséquence de la funeste règle d’or, et de l’obsession politique, partagée tant par Schäuble et Scholz, de l’équilibre budgétaire. Il y a 48 milliards de retard d’investissement dans les écoles et les collèges en Allemagne. Cela commence par là. Après, des régions comme la Bavière préfèrent mettre en place des primes à rester à la maison aux mères plutôt que d’investir dans des crèches et écoles maternelles. Cela a pour double conséquence de retirer les femmes du marché de l’emploi qualifié et de faire chuter la démographie, mais comme ça, l’image traditionnelle de la famille selon les conservateurs est préservée. On est au cœur de choix de société basé sur des valeurs et non du mercantile. C’est des opppsitions idéologiques et des contradictions profondes dont on parle.

En 2017, une étude publiée par le Handelsblatt notait que malgré le manque de personnels qualifiés, les patrons allemands tentaient de s’en sortir sans augmenter les salaires.

 

Mathias Weidenberg

17 sept. 2018 à 08:32
Mathieu Pouydesseau mon alter ego a répondu pour Moi.

 

Mathias Weidenberg

17 sept. 2018 à 08:41
Mathieu Pouydesseau je ne crois pas vous connaître ni jamais avoir commenté vos propos donc je ne comprnends pas bien votre question initiale. Ma remarque au-dessus s’adressait à David Cayla dont je vois passer suffisamment d’articles ou de commentaires (sans parler des écrits de sa partenaire Delaume) pour avoir compris que son orientation idéologique farouchement anti-UE n’est pas douteuse même si elle s’habille d’un « constat » faussement neutre sur « l’UE est en train de se défaire » etc etc.

 

Lascaux Le Viennois

17 sept. 2018 à 08:44
Mathias Weidenberg effectivement c’était votre avis qui m’interessait. Si vous dites que Mathieu Pouydesseau a répondu pour vous alors très bien, maintenant je situe. Merci 🙂

 

Lascaux Le Viennois

17 sept. 2018 à 08:45
C’est une description de plusieurs réalités statistiques. Rien de plus. Elle n’est d’ailleurs accompagnée d’aucun commentaire politique. Chacun est libre de s’en emparer pour interpréter selon son angle.

 

Mathias Weidenberg

17 sept. 2018 à 08:46
Lascaux Le Viennois Mathias est le nom de plume de Mathieu. Cette discussion ayant lieu chez Mathias, Je me suis aussi senti concerné. Ayant milité sous mon nom au PSE et d’autres initiatives, j’ai donc répondu en mon nom propre.

 

Mathias Weidenberg

17 sept. 2018 à 08:49
Ah oui en effet il fallait le savoir !

 

Lascaux Le Viennois

17 sept. 2018 à 08:50
Weidenberg est la traduction allemande du gascon Pouydesseau 😉

 

Mathias Weidenberg

17 sept. 2018 à 08:51
Et bien enchanté, donc. Et bonjour à Berlin !

 

Lascaux Le Viennois

17 sept. 2018 à 08:53
Ambroise de Rancourt Ouvrir un bouquin d’économie, c’est bien ce que vous devriez faire. Visiblement, vous ne connaissez pas grand chose aux études économiques sur l’impact de l’immigration sur le salaire. Vous appliquez un raisonnement de niveau L1, comme si le marché du travail pouvait être décrit par une simple courbe d‘offre et de demande statiques avec un déplacement de la courbe d’offre vers la droite quand les immigrés arrivent. Pourtant, en économie, personne, et je dis bien personne, ne fait cela dans ce contexte. Et je suis surpris une nouvelle fois de voir David Cayla s’adonner à de tel simplismes, alors qu’il écrit un bouquin où il critique ces mêmes simplismes quand ils aboutissent à des conclusions qui lui déplaisent. L’idée que l’immigration a pour effet une baisse des salaires n’a jamais été confirmée empiriquement de façon un tant soit peu rigoureuse. Ceux qui le prétendent, le font pour des raisons purement idéologiques. Et c’est intéressant de voir que le schéma offre demande est appelé à la rescousse dans de telles circonstances. Atterré, mais pas sur tous les sujets, on va dire. https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/l-immigration-tire-t-elle-les-salaires-et-l-emploi-vers-le-bas-643639.html

 

Sid Artha

17 sept. 2018 à 09:01
D’accord. Donc admettons que demain le gouvernement français accepte de donner des dérogations aux restaurateurs français pour qu’ils engagent des migrants. Je prends deux scénarios :

1) Possibilité ouverte par la loi d’un « SMIC au rabais » permettant d’engager des travailleurs peu qualifiés que l’on forme en échange.

2) On ne touche pas au Code du travail, on laisse faire le marché avec ses garanties actuelles (SMIC, conventions co etc). Et vous croyez que dans un secteur comme la restauration, des personnes arrivées très récemment et facilement manipulables par un employeur sans scrupules, ne connaissant pas leurs droits, ni la langue et ayant une pression très forte en cas de licenciement, ne seront pas dans les faits mises abondamment au travail dissimulé, dans un secteur où on fait déjà couramment 50h payées 39…? Vous ne comprenez pas en quoi cela aboutit, dans les faits, à une pression à la baisse sur les salaires ? Vous ne comprenez pas en quoi le fait de dire à quelqu’un qu’il y a un McDo à 2€ le menu en face va mettre en péril le restaurant classique d’à côté ?

Honnêtement je suis consterné par ces raisonnements totalement biaisés. La réalité : vous savez à quelles conclusions vous voulez/ne voulez pas arriver avant même de commencer à réfléchir ou discuter. Et à la fin, vous ne produisez aucun raisonnement logique, d’ailleurs. On se contente de dire qu’il n’y a pas d’études. Oui, c’est peut-être vrai : il n’y a peut-être pas d’études sur ce sujet très, très précis en France. Mais il y a la réalité d’une profession à laquelle vous semblez ne pas connaître grand chose (la restauration et ses pratiques), désolé de déranger avec la réalité.

 

Ambroise de Rancourt

17 sept. 2018 à 09:09
Ambroise de Rancourt Je n’ai pas le temps tout de suite. Je vous réponds plus tard. Mais c’est vous et non moi qui avez invoqué des bouquins d’économie que vous n’avez visiblement pas lus.

 

Sid Artha

17 sept. 2018 à 09:14
C’est vraiment drôle. Il ne suffirait pas d’ouvrir un bouquin d’économie pour « juger de l’effet du dumping sur les salaires » (ce qui est précisément ce que j’ai écrit) ? La fragmentation des processus de production n’est pas un mécanisme de dumping, qui dans les faits aboutit à une pression énorme sur les salaires des pays avancés, comme on le voit depuis les baisses massives de cotisations opérées en France depuis près de trente ans ? J’ai dit « l’immigration est responsable des baisses de salaire » ? Non ! Elle débouche factuellement, dans nombre de secteurs, en l’espèce le bâtiment et la restauration qui sont les plus gros pourvoyeurs d’emplois en France (ça aussi, c’est faux ?) aujourd’hui, sur une concurrence entre travailleurs qui pour l’instant, est péniblement limitée par les acquis sociaux des salariés.

La réalité (encore une fois, pardon pour ce gros mot) est que l’UE a permis via la directive Bolkestein et la réforme sparadrap de septembre dernier un mécanisme obligatoire de dévaluation interne pour les pays « trop chers ». Si vous niez ça, en effet, on ne peut pas aller loin.

Quant à ces attaques permanentes au sujet d’une crédibilité théorique dont vous seriez le seul et unique détenteur, comment dire…c’est à peu près le niveau -10 du débat. Vous ne produisez aucun argument. Et en plus, en filigrane : l’accusation un peu sourde d’être un méchant qui fait le jeu du en chargeant l’immigration en tant que telle, ce qui n’est absolument pas mon cas. Le fait est que vous êtes tellement terrorisé à l’idée de devoir faire des constats critiques sur l’UE, sur le dumping entraîné par le droit européen primaire ET dérivé, que vous préférez vous réfugier derrière des sophismes et des arguments d’autorité (donnez donc vos titres de noblesse économique) pour fuir le débat. Je pense connaître, et bien, le droit européen et en particulier celui sur le travail détaché, les stats qui montrent une progression exponentielle du phénomène (+46% sur l’année 2017 en France selon la Commission !), et en parallèle je connais bien le dossier restauration, de l’intérieur. Alors s’il-vous-plaît : des arguments, et pas de sophismes. On peut discuter de tout, mais si possible sans accusations détournées et sans mauvaise foi. Sinon c’est une simple perte de temps pour tout le monde.

 

Ambroise de Rancourt

17 sept. 2018 à 09:30
En l’occurence dire que le mac do à 2€ met en péril le restaurant classique d’à côté n’est pas une évidence. Certains facteurs jouent en ce sens, d’autres pas. Logique de segment. Au même titre que si les hyper de grande périphérie contribuent à la mort des petits commerces de centre ville, ils sont ou redeviennent dans le même temps des « locomotives »pour l’ouverture de petites enseignes dans leurs environs immédiats (ce qui donne les malls) y-compris de commerces vendant des produits identiques ou similaires aux leurs. La concurrence est un phénomène complexe comportant des effets destructeurs mais aussi des effets d’émulation positive. Pour revenir au dumping, la question demeure : dans la mesure où des centaines de milliers d’emplois dans la restauration ne sont PAS pourvus, que cette pénurie de main d’œuvre dure depuis au moins 20 ans, on voit mal en quoi l’embauche de quelques dizaines de milliers de migrants sur ces postes viendrait « oter le pain de la bouche » de travailleurs français (pour reprendre la formule d’un candidat « insoumis » à la présidentiel) puisque de toute façon ces travailleurs français n’en veulent pas. Ou alors encore une fois merci de montrer les études éco précises qui le démontrent. Le « on sait bien que » sorti de la vulgate médiatique ça n’est pas une démonstration.

 

Lascaux Le Viennois

17 sept. 2018 à 09:32
Ils n’en veulent pas dans des conditions qui sont en l’état indignes. Alors que d’autres travailleurs plus vulnérables et venant de marchés du travail encore plus durs et pénibles prendront n’importe quoi avec à peu près n’importe quelles conditions. La solution n’est pas de faire venir des briseurs de grève de l’étranger, mais de contraindre les employeurs à offrir des conditions salariales et horaires dignes. C’est tellement simple à comprendre. Mais tu ne veux tout simplement pas. Contraints à des hausses de 15% des salaires dans la restauration, et tu verras si les gens « n’en veulent pas », de ces jobs. Quelle absurdité de devoir argumenter pour démontrer des choses aussi simples. C’est consternant.

 

Ambroise de Rancourt

17 sept. 2018 à 09:35
Le phénomène de la migration des pays pauvres n’est pas nouveau. Cette migration a existé et existe toujours en France entre provinces pauvres et provinces riches. Les auvergnats, savoyards, bretons ont émigré vers Paris, ou Lyon . Et ce sont ces migrations qui ont aidé à former un sentiment national. Si je me laisse aller à un peu d’optimisme, ce sont peut-être ces migrations intra européennes qui aideront à créer un sentiment d’appartenance à une même communauté et à surpasser cette Europe des nations qui n’est en fait que la réunion d’intérêts locaux égoïstes.

 

Robert Curbet

17 sept. 2018 à 09:56
Sur la restauration, les migrants ne prennent le boulot de personne donc la rhétorique de « briseurs de grève » n’a pas de sens. On parle de trajectoire des individus donc si un taf ou ses conditions ne conviennent pas à certains pourquoi l’interdire à d’autres ? Rien aujourd’hui ne permet de dire qu’on ait les moyens de faire revenir les travailleurs français – en nombre – dans la restauration et l’hotellerie, on en est même assez loin (contraindre à 15 % de hausse des salaires… et Prosper fait youplaboum… hum, tu as une vague idée des marges du secteur, pour dire une énormité pareille ?). Des entreprises crèvent de pas trouver de main d’œuvre donc il faut comprendre les logiques de compromis, bien sûr sans être naïf sur les risques d’abus – raisonnablement on pourrait ré-embaucher les inspecteurs du travail qu’on a supprimés, ça c’est certain. Mais le but c’est tout de même de proposer des mesures faisables, pas de faire la danse de la pluie.

 

Lascaux Le Viennois

17 sept. 2018 à 10:21
Rires. Les marges du secteur, si tu veux en avoir une idée, un petit point. https://www.ledauphine.com/france-monde/2017/08/25/pizzas-burgers-glaces-des-marges-folles-dans-vos-assiettes

Les marges sont extrêmement hétérogènes. Elles sont par exemple très importantes dans les bars, cafés, bistrots de centre-ville. L’énormité consiste plutôt à mettre dans la balance, comme tu le fais, marge brute d’un côté et coûts de main d’œuvre de l’autre. La main d’œuvre n’étant qu’une partie, variable selon le type d’établissements (elle est bien plus faible pour ceux dont j’ai parlé plus haut que pour un gastro), il n’est absolument pas inimaginable de pratiquer des hausses de salaires de 10% quand on a des marges de 15 par ailleurs, si l’on prend en compte (soyons généreux) le fait que la main d’œuvre représente environ 60% des coûts de l’employeur.

Et d’ailleurs, je vais te faire plaisir : si c’est soit ça, soit accepter une stagnation de CA faute de main d’œuvre, c’est même absurde de faire tout autre raisonnement. Je crois vraiment qu’il y a un enjeu d’orgueil, aussi bête que cela puisse paraître, dans les relations entre restaurateurs et mains d’œuvre. Eux prennent les risques, eux payent des cotisations, eux ont investi, et toi tu n’es qu’un tâcheron (excellent article il y a trois ans dans L’Obs sur le sujet), et ils préfèrent mourir plutôt que de t’augmenter. Ça, c’est une réalité vécue par nombre d’employés du secteur. Tu peux choisir de l’ignorer, mais ton raisonnement déjà assez fragile par sa naïveté (« les Français n’en veulent pas, de ces emplois, alors autant en faire profiter les autres ! <3 », et tant pis pour les coûts sociaux, en aides et assurances chômage d’ailleurs, économiquement quelle leçon de rationalité tu me donnes) est alors aggravé par ta méconnaissance du sujet. Donc je maintiens : les hausses de salaire, comme dans tout secteur (cf USA et GB depuis un an en glissement annuel) sont une des clés.

 

Ambroise de Rancourt

17 sept. 2018 à 10:32
Titre de noblesse… Il n’y a que vous, Ambroise de Rancourt, pour s’imaginer que la noblesse est un synonyme de mérite.

 

Sid Artha

17 sept. 2018 à 10:46
La punchline pour les nuls, volume 35. Quand tu veux pour les arguments, parce que je ne te cache pas que ton trait d’esprit est un tout petit peu limité.

 

Ambroise de Rancourt

17 sept. 2018 à 10:58
Mais j’attends vos réponses à tous les deux sur les marges de la restauration ! J’attends votre avis sur la législation européenne du travail détaché. Allez-y les amis, sincèrement. Pas de pensée magique : des faits.

 

Ambroise de Rancourt

17 sept. 2018 à 10:59
Sid Artha dites, ce n’est pas l’argument que j’avance. Et je ne me suis jamais prononcé personnellement sur le lien entre immigration et salaires. J’ai juste partagé une analyse générale dans laquelle il y avait une phrase consacrée à cette question. Je n’ai JAMAIS affirmé quoi que ce soit sur ce sujet. Alors arrêtez de me taguer pour me faire dire des choses que je ne dis pas.

 

David Cayla

17 sept. 2018 à 11:30
Euh pardon mais le lien du Dauphiné est censé démontrer quoi ? Il te dit que certes la différence peut être énorme entre le coût de revient brut (matières premières) et le prix de revente mais il indique surtout que les marges nettes tournent souvent autour de 15 / 20 %. Sachant que de très nombreux restaurateurs sont non salariés donc leur rémunération est incluse dans cette marge. Sur le dernier exemple cité (les pasta box) c’est écrit noir sur blanc qu’en dessous de 20 % de marge nette ceux qui se lancent là-dedans ne peuvent pas en vivre. Donc de quoi parle-t-on ? Même si des écarts très importants peuvent exister, en moyenne un petit patron de resto peut s’estimer heureux s’il gagne 30 000€ / an, ce qui est pourtant pas Byzance quand on sait qu’il taffe 70 h par semaine (sans exagérer) pour y arriver. Ci-dessous étude plus complète un peu ancienne mais on est dans ces ordres de grandeur.

Dans de telles conditions prétendre lui imposer d’augmenter ses salariés de 10 ou 15 % c’est grotesquement à coté de la plaque. C’est pas une question d’orgueil mais de rapport élémentaire entre l’effort fourni et le bénéfice qu’on en retire. À moins que tu ne considères comme « orgueilleux » celui qui refuse la logique de « t’as qu’à traverser la rue » proposée par Macron.

https://www.lhotellerie-restauration.fr/hotellerie-restauration/Articles/2006/3007_14_Decembre_2006/Les_vrais_revenus.htm

 

Lascaux Le Viennois

17 sept. 2018 à 12:26
La restauration avait poussée trés fort au CICE au nom de la marge et de la trésorerie. Lorsque les chéques du CICE sont arrivés. de nombreux restaurateurs ont voulu augmenter leurs salariés et ont vu Sapin leur expliquer que c’était pas l’idée et qu’il fallait éviter: https://www.francetvinfo.fr/politique/pacte-de-responsabilite/sapin-appelle-les-entreprises-a-ne-pas-augmenter-les-salaires-trop-vite_775481.html

 

Mathias Weidenberg

17 sept. 2018 à 19:18
En même temps c’est un classique chez les soc-dem-lib, d’appeller à ne pas augmenter trop vite les salaires. ^^

 

Lascaux Le Viennois

17 sept. 2018 à 19:30
Sur la volonté des restaurateurs au moment du CICE je ne sais pas mais on se rappellera aussi – c’est un poil plus ancien – de la folle histoire de la baisse de la tva, long feuilleton qui avait duré des années à partir d’une promesse de Chichi… et dont le bilan fut que les restaurateurs ayant obtenu gain de cause ne tenurent jamais leurs promesses en contrepartie, ni sur les embauches, ni sur les baisses de prix, ni sur les hausses de salaires…

 

Lascaux Le Viennois

17 sept. 2018 à 19:35
10,6 millions d’étrangers vivent en Allemagne. 70% d’entre eux, soit 7 millions, viennent … d’Europe, avec près de 900 000 polonais, plus de 600 000 roumains ou italiens, plus de 300 000 grecs, et seulement 149000 français. Les Syriens, afghans et irakiens sont moins nombreux que les polonais. 9 millions d’allemands ont des “origines migratoires” comme on dit ici. 2 millions ont une double nationalité, dont 54 000 franco-allemands. Ils s’ajoutent donc aux 149 000 français. 3 groupes de binationaux sont à peu près à égalité : germanopolonais, germanorusses et germanoturcs, chacun à plus de 230 000 citoyens. Suivent les germano-italiens, les germanoroumains, les germanoyankee, les franco-allemands et les germanogrecs.

En Saxe, sur 4 millions d’habitants vivaient en 2017 à peu près 195 000 étrangers. C’est l’un des taux les plus bas d’Allemagne. Berlin a moins d’habitants, 3,56 millions, mais plus de trois fois plus d’étrangers, 800 000. En Rhenanie du Nord Westphalie, pour presque 18 millions d’habitants, on compte 2,5 millions d’étrangers. Rapporté à la Saxe, cela ferait 550 000 étrangers. La Bavière, 12,8 millions d’habitants, compte 1,7 millions d’étrangers.

Notons qu’il y a une asymétrie quasiment dans tous les pays d’origine entre le nombre d’hommes et de femmes.

 

16 sept. 2018 à 23:59

Mathias Weidenberg a partagé une publication.

 

16 sept. 2018 à 22:07

Mathias Weidenberg a partagé une vidéo en direct.
Je me rends compte avoir oublié de publier cette vidéo, où, d’une certaine manière, je participais.

 

16 sept. 2018 à 22:05

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Le “plan pauvreté” de Macron ressemble énormément au contenu réel de “l’agenda 2010” que Schröder présenta au Bundestag juste après les élections en 2003. L’effet de ce plan ne fut pas celui que tous les propagandistes de droite – Merkel lui rendit hommage en 2008 pour accélérer les divisions au sein du SPD et entama ainsi la récupération de cet agenda par la plupart des dirigeants conservateurs – ont magnifié. Leur intérêt pour ce plan n’était pas la relance de l’économie, puisque l’économie allemande, comme le démontra Guillaume Duval Perso dans “Made in Germany” retrouva la croissance en dépit de l’agenda 2010. L’effet de l’agenda 2010 fut essentiellement de faire effondrer la redistribution par les politiques sociales et de transformer des chômeurs indemnisés en travailleurs pauvres, et, par la quantité de petites injustices que tous les 40% d’allemands modeste ont connu, obligés de justifier leur vie quotidienne pour une aide, obligés de faire des recours pour obtenir ce à quoi ils ont droit – 90% des recours contre une décision administrative sont positifs au requérant – crée une méfiance et une perte d’adhésion aux institutions, qui travaillent contre eux. Les 30% Les plus riches, merci pour eux, ont vu leur fiscalité, leurs cotisations, baisser sur la période, et leur revenu, augmenter trois à quatre fois plus vite que les salariés et retraités modestes.

Je ne citerai que quelques chiffres : depuis la création d’un “Revenu social d’activité” conditionné en Allemagne, Hartz 4, le taux de pauvreté est passé de 11 à 17%. L’extrême-droite, en voie de disparition en 2002, est revenu au Bundestag en 2017 à 12,6%, et caracole dans les sondages entre 14 et 17%. La gauche radicale, quasi disparue en 2002 – le PdS communiste fait moins de 5% et n’a que 2 députées – a fait le second meilleur score de son histoire à 9,6% en 2017. Les classes pauvres votent à 75% pour ces deux partis. Le SPD lui a perdu la moitié de ses électeurs.

Le plan pauvreté de Macron achèvera le divorce entre classes moyennes et modestes et État, et créera, dans un pays déjà à bout de nerfs depuis 2008, une société de guerre civile.

 

16 sept. 2018 à 11:50

 

Les conséquences de la crise de 2008 ont été magnifiquement décrites dès… 1939, après celle de 1929. The Grapes of Wrath « If you who own the things people must have could understand this, you might preserve yourself. If you could separate causes from results, if you could know that Paine, Marx, Jefferson, Lenin were results, not causes, you might survive. But that you cannot know. For the quality of owning freezes you forever into « I », and cuts you off forever from the « we ». »
aproved !

 

Catherine Malghem

16 sept. 2018 à 15:06
Un bemol, les investisseurs malheureux te diront, we have been trapped!…

 

Stéphane Menant

17 sept. 2018 à 09:44
Mais c’est vrai, la ils n’ont plus rien😁😁😁

 

Stéphane Menant

17 sept. 2018 à 09:44
Les conséquences de la crise de 2008 ont été magnifiquement décrites dès… 1939, après celle de 1929. The Grapes of Wrath « If you who own the things people must have could understand this, you might preserve yourself. If you could separate causes from results, if you could know that Paine, Marx, Jefferson, Lenin were results, not causes, you might survive. But that you cannot know. For the quality of owning freezes you forever into « I », and cuts you off forever from the « we ». »

 

15 sept. 2018 à 20:40

Mathias Weidenberg a partagé un évènement.
De 16 sept. 2018 à 09:15 à 16 sept. 2018 à 16:30
Amusez vous bien les amis qui participent !

 

15 sept. 2018 à 17:19

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Discours de zombie de Seehofer, ministre de l’intérieur allemand, à l’instant, au conseil national de la CSU, le parti de la droite bavaroise. Ce conseil national est convoqué pour produire de belles images unitaires et lancer le sprint final de la campagne électorale régionale. Le vote a lieu le 14 Octobre (d’où ma prévision de la fin du monde pour le 22 octobre à 11:30). La CSU n’existe qu’en Bavière, où le parti de la chancelière Merkel n’est pas présent. Depuis plus de 50 ans, la CSU domine cette région avec des scores historiques entre 45 et 60% des voix, lui garantissant également une représentation parlementaire à Berlin – c’est l’équivalent de 6,5% des voix au national, la CDU fait donc 27% des voix – et au Parlement Européen – score électoral record en 1999 à 64%.

L’hégémonie politique et culturelle est sans partage en Bavière. Le choc à venir est d’autant plus inconcevable : actuellement, les sondages prévoient seulement 35%. Pour conserver la région, il faudra soit s’allier avec l’ennemi le plus implacable idéologiquement dans le contexte bavarois, les Verts, ou avec une coalition de petits partis de droite, libéraux et « Freie Wähler », électeurs libres, un parti régional rassemblant des dissidents de la CSU. L’extrême-droite AfD est prévue à 13%, ce qui en ferait arithmétiquement un partenaire. Politiquement, Seehofer et le président de la région Söder ont radicalisé à droite le discours de la CSU, souhaitant répondre à « l’insécurité culturelle » des bavarois, et rendant assez interchangeable les deux partis. L’échec électoral de cette stratégie devrait interroger ceux qui pensent que les questions sociales ne jouent aucun rôle.

Justement, Seehofer a commencé par une attaque contre … le SPD, le partenaire de coalition à Berlin. Le SPD bavarois étant en perte de vitesse – il passerait de presque 20 à tout juste 11% dans la région – c’est donc bien le SPD fédéral qu’il visait. Et c’est sur une question sociale emblématique des contradictions profondes au sein de la société allemande après 15 ans de glaciation politique merkellienne que cette attaque eut lieu.

Pour faire face au déficit démographique – qui rends indispensable à l’économie allemande un afflux annuel de 500 000 travailleurs qualifiés venus d’ailleurs – l’Allemagne a voté il y a plusieurs années une loi établissant un « droit à la crèche » dans toutes les régions. L’idée était de créer les conditions pour que les femmes n’aient plus à choisir entre carrière et maternité, et favoriser également leur retour à temps plein. La majorité des salariés pauvres en Allemagne sont des femmes, notamment des mères en temps partiel contraint. L’autonomie financière se paye de l’abandon d’une maternité heureuse. La majorité des retraites pauvres sont également des femmes dont les parcours professionnels ont été interrompu ou trop courts. L’idée était de favoriser un temps d’emploi à temps complet et de dynamiser les naissances, tout en bénéficiant des qualifications professionnelles.

Mais voilà : la CSU, si elle se comprends comme social-chretienne, est aussi très conservatrice sur la famille. Elle a refusé de construire des crèches, d’embaucher des personnels. La Bavière est la région la plus riche d’Allemagne : elle en aurait les moyens. Ce n’est pas un choix budgétaire, c’est un choix politique. Pour ne pas être exposé à des pénalités financières, Seehofer puis Söder ont décidé de faire rémunérer les mères au foyer avec 250 euros par mois par enfant de plus de 1 an. Le problème, c’est que si la Bavière est riche, il y a là aussi beaucoup de pauvres. La richesse est concentrée, et se concentre de plus en plus en haut. Il y a donc beaucoup de femmes dépendantes du revenu social, le fameux Hartz 4, qui est géré par le ministère des affaires sociales fédéral. Le ministre SPD Heil est tenu par la loi de défalquer cette prime au foyer du Hartz 4 et autres aides sociales. Cela réduit à néant le « discours social de la CSU » et oblige de construire des crèches. Mais Seehofer, qui savait cela auparavant , s’entête. C’est une habitude : régulièrement, il propose des lois illégales que Merkel doit d’une manière ou d’une autre faire rentrer dans le cadre constitutionnel et avaler au SPD. Ce sujet cependant, illustre toutes ces contradictions : retard d’investissement dans les biens communs, retard idéologique, pauvreté, précarité d’une partie de la population active, démographie et immigration.

Seehofer a bien sûr fait un discours de campagne. Il est persuadé que la CSU finira au delà de 40%.

Il a également affirmé que « la Grande Coalition tiendra » à Berlin.

Les sujets de rupture entre CSU et SPD pourtant s’accumulent. Le SPD souhaiterai que Seehofer prenne la responsabilité de l’échec de la coalition, et inversement. C’est la seule raison pourquoi cela n’a pas déjà eu lieu.

Un Zombie fait campagne, alors que la fin de la campagne électorale en Bavière coïncide avec les Fêtes de la Bière locales, la plus connue, à Munich, ouvrant le week-end prochain. Il sera donc bientôt accompagné des zombies en robes à profond décolletés et culottes de peau des fins de nuit houblonnées.

 

15 sept. 2018 à 13:47

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

https://polony.tv/rencontres/olivier-delorme-pour-une-majorite-de-grecs-l-

 

9 sept. 2018 à 21:48

Mathias Weidenberg a partagé une publication.
Un vol Easy Jet a fait les 25 kilomètres entre l’aéroport de Berlin Tegel et l’aéroport de … Berlin Schönefeld en 80 minutes. Et pas pour raison technique.

 

9 sept. 2018 à 21:43

Mathias Weidenberg a partagé une vidéo en direct.
Avec @[1008652492:2048:Coralie Delaume] et @[667375255:2048:Marie-Noëlle Lienemann]

 

9 sept. 2018 à 11:00

Mathias Weidenberg a partagé une vidéo en direct.
A suivre, très pertinent! #NosCausesCommunes

 

9 sept. 2018 à 09:34

Vous avez identifié David Cayla

 

Le débat « l’économie est elle une science » avec @[538797071:2048:Anne-Claire Jarry-Bouabid] @[710703294:2048:David Cayla] et Frédéric Farah va commencer. #NosCausesCommunes
David Cayla punaise les tresses ça serait sublime sur toi ! Tu commences à avoir une belle longueur. Chiche je peux tenter la natte africaine aussi. Prie pour que je ne passe pas par Angers prochainement…

 

Manon Lapeyre

12 sept. 2018 à 16:01
Trop tard! Je suis passé chez le coiffeur hier!

 

David Cayla

12 sept. 2018 à 16:02
David Cayla 😣😭😢

 

Manon Lapeyre

12 sept. 2018 à 16:02
Le débat « l’économie est elle une science » avec Anne-Claire Jarry-Bouabid David Cayla et Frédéric Farah va commencer. #NosCausesCommunes

 

9 sept. 2018 à 09:01

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

http://www.europe1.fr/international/allemagne-une-agression-antisemite-en-marge-dune-manifestation-a-chemnitz-3750458

 

9 sept. 2018 à 01:00

Mathias Weidenberg a partagé une publication.
Nahles, présidente du SPD, réclame enfin ce qui était évident depuis quelques jours : la démission pour incompétence dans la lutte contre l’extrême-droite tant du président de la Sûreté Intérieure que du ministre CSU de l’intérieur.

Aujourd’hui, plusieurs journaux ont révélé que le ministère de l’intérieur avait effacé les 9 meurtres de la NSU des statistiques du terrorisme d’extrême-droite.

 

9 sept. 2018 à 00:52

Mathias Weidenberg a partagé une vidéo en direct.

 

8 sept. 2018 à 18:22

Mathias Weidenberg a partagé une vidéo en direct.

 

8 sept. 2018 à 14:57

 

« C’est le mensonge sur l’aide au développement qui alimente aussi les peurs et les haines racistes. Le néolibéralisme est une machine à broyer les vies des gens. Et l’Europe devrait s’interroger, qu’est-ce qui fait que malgré l’aide au développement tant de gens sont forcés de quitter leur lieu de vie? » Aminata Traore, ancienne ministre du Mali. #NosCausesCommunes
« C’est le mensonge sur l’aide au développement qui alimente aussi les peurs et les haines racistes. Le néolibéralisme est une machine à broyer les vies des gens. Et l’Europe devrait s’interroger, qu’est-ce qui fait que malgré l’aide au développement tant de gens sont forcés de quitter leur lieu de vie? » Aminata Traore, ancienne ministre du Mali. #NosCausesCommunes

 

8 sept. 2018 à 14:56

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

https://www.alternatives-economiques.fr/salaires-naugmentent-malgre-reprise/00085993

 

8 sept. 2018 à 12:30

Mathias Weidenberg a partagé une vidéo en direct.

 

8 sept. 2018 à 11:25

 

Débat du débat avec le voisin, un certain Emmanuel Maurel.
Il est ardi ? #MaurelEstArdi

 

Andre Menuhin

9 sept. 2018 à 00:57
Débat du débat avec le voisin, un certain Emmanuel Maurel.

 

8 sept. 2018 à 11:09

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

http://nicematin.com/politique/mon-modele-cest-le-front-populaire-emmanuel-maurel-veut-rassembler-a-gauche-257879

 

7 sept. 2018 à 20:42

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Notons que si le dynamisme démographique français avait survécu à la récession de 2008-2009, elle s’effondre depuis les réformes de Hollande, Valls, Macron…

 

7 sept. 2018 à 20:24

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

http://www.spiegel.de/wirtschaft/unternehmen/william-white-warnt-vor-neuer-finanzkrise-die-noch-viel-schlimmer-waere-a-1227041.html

A propos du 22 octobre, 11:30…

 

7 sept. 2018 à 19:51

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

https://www.ouest-france.fr/politique/emmanuel-macron/impopularite-record-pour-emmanuel-macron-avec-23-d-opinions-favorables-5952899

Ils l’ont trouvé…

 

7 sept. 2018 à 19:44

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

https://www.ouest-france.fr/politique/emmanuel-macron/impopularite-record-pour-emmanuel-macron-avec-23-d-opinions-favorables-5952899

« Bobinette cherra »

 

7 sept. 2018 à 19:42

Mathias Weidenberg a partagé une vidéo en direct.

 

7 sept. 2018 à 19:33

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

https://twitter.com/elisabeth_jutel/status/1038109162603982848?s=12

 

7 sept. 2018 à 19:08

 

Salle pleine ! #NosCausesCommunes
Salle pleine ! #NosCausesCommunes

 

7 sept. 2018 à 18:36

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

https://www.abendblatt.de/hamburg/article215271339/Warum-der-Handelskammer-Vize-dem-neuen-Linksbuendnis-beitritt.html

 

7 sept. 2018 à 18:21

Mathias Weidenberg a partagé un évènement.
De 7 sept. 2018 à 17:00 à 9 sept. 2018 à 13:00

 

7 sept. 2018 à 18:20

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Je crois que peu d’observateurs francophones ont saisi ce qui s’est passé aujourd’hui en Allemagne : le président de la Sûreté Intérieure, chargée de protéger l’ordre démocratique défini par la loi constitutionnelle, a repris mot pour mot les éléments de language de l’extrême-droite, contestant le parquet, la chancelière, et accusant les médias de mise en scène à Chemnitz.

Ce même président a avoué il y a quelques jours avoir conseillé, en toute irrégularité, les dirigeants de l’AfD pour éviter d’être surveillés par la Sûreté Intérieure.

La crise révèle que la chancelière actuellement à Marseille avec le président français, à quelques kilomètres de là où je me trouve, n’a même plus le contrôle sur les services chargés de la protection de la constitution.

Ça va vite, la dissolution d’une démocratie.

 

7 sept. 2018 à 18:16

 

 

À Marseille pour #NosCausesCommunes

 

7 sept. 2018 à 17:58

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
On me dit parfois : « mais tu peux pas sérieusement assimiler le Marchisme au parti conservateur Fidesz, au parti catholique conservateur PiS, au parti musulman-conservateur AKP… »

Le social-libéralisme, dont de nombreux acteurs de sa victoire politique et doctrinaire au PS ont construits la machine électorale LREM, ont défendu l’idée que le libéralisme était vainqueur. Il fallait, dans un cadre réel où la victoire idéologique des conservateurs et des intérêts des plus riche était incontestable, s’attacher à défendre des “progrès” concernant les libertés publiques, et à atténuer les dégâts sociaux du libéralisme. C’est cette doctrine, le “progressisme”, qui fut popularisée depuis les États-Unis en Europe au début des années 90 par la fédération du progressisme fondée par les démocrates autour du couple Clinton, et qui inspira en 97 le fameux papier Blair-Schröder.

L’échec de cette doctrine est patent tant sur les questions économiques, politiques, et sociales. Les américains ont choisi l’anti-progressiste Trump, battant justement Clinton dans une élection symbole de la faillite du progressisme social-liberal.

En France, Hollande a incarné dans sa pratique du pouvoir dans le quinquennat cette philosophie politique. Comme les Clinton, comme Obama, il s’est désintéressé des questions du partage des richesses et d’égalité des chances, s’est affranchi d’une compréhension universaliste des faits humains, privilégiant des communautés pour des effets d’affichage progressistes, tout en cherchant, avec des législations policières de plus en plus liberticides, à donner des gages d’ordre. L’échec social de son quinquennat fut sanctionné par son impossibilité de se présenter et l’humiliation de son premier ministre, battu par le premier gauchiste venu dans la primaire que son propre parti organisait pour lui succéder.

En Europe comme aux États-Unis l’échec du libéralisme pour la majorité des habitants, et l’impossibilité pour les idées nées du courant rousseauiste de retrouver une légitimité suite à un siècle de pilonnage idéologique les assimilant au stalinisme et en même temps au nazisme, conduit à une renaissance du national-conservatisme.

Ce national-conservatisme prends plusieurs formes. Il n’est pas aussi homogène que le social-libéralisme des progressistes vainqueurs au centre gauche ou au libéral-Thatcherisme longtemps dominant à droite. L’une de ses thèses est, en rétablissant la Nation comme le lieu de souveraineté, et donc le lieu de la bataille politique, de mettre fin au libre échangisme qui servait de point de consensus aux libéraux comme aux socioliberaux. Une autre thèse est une définition du peuple de plus en plus restrictive, impliquant la fin d’une autre valeur consensuelle à droite et à gauche jusque là: la liberté de circulation des personnes à l’intérieur de “zones-marché”. La souveraineté nationale réaffirmée s’accompagne également d’une définition restreinte de la citoyenneté, excluant selon les philosophies les étrangers, les enfants d’étrangers, les non locuteurs d’une langue, les non croyants d’une religion ou justement les croyants d’une religion, et refusant au non citoyen jusqu’à la dignité même d’être un être humain.

Le succès électoral du national-conservatisme permet à des conservateurs moins libéraux que leurs collègues, c’est à dire attachés en un État régalien, dépositaire d’un héritage national, de retrouver un accès au pouvoir en fusionnant des traditions diverses, sans cependant abandonner des attributs considérés comme marqueurs d’un certain libéralisme. C’est ainsi que des partis nationaux-Conservateurs se donnent des directions ouvertement LGBT (citons deux exemples, Philippot et Alice Weidel, numéro deux en Allemagne de l’AfD), proclament leur attachement à une conception absolue de la liberté d’expression, peuvent, selon les contextes, trianguler sur des points de programme “de gauche” (libéralisation du cannabis, féminisme revendique des identitaires allemands etc.) ou, à rebours avec l’antisemitisme historique, leur attachement à l’Etat d’Israel dans la version Netanyahu, lui-même incarnation israélienne du national-conservatisme, qui trouve dans la haine du palestinien le ressort idéologique que joue en Allemagne le réfugié, en Turquie le Kurde, en Hongrie le musulman, en Grande Bretagne le citoyen européen. On est toujours la minorité de quelqu’un.

Le marchisme est au national-conservatisme ce que le social-libéralisme est au Thatcherisme. Il conserve du national-conservatisme le culte du chef, le rappel permanent des symboles nationaux pour discréditer l’opposition, forcément antinationale, l’autoritarisme et la hiérarchie d’airain, L’établissement de législations policières liberticides, la destruction des corps intermédiaires que sont les syndicats et associations, et est en consensus sur la question des réfugiés avec les législations passées en Hongrie, en Slovaquie, en Autriche, où celles dont rêvent la CSU bavaroise. En économie, alors que le national-conservatisme a récupéré la question sociale, la construisant au cœur de son discours national, implémentant, en Hongrie comme en Pologne, des politiques timides de paix sociale par la subvention, ou s’intéressant, comme dans les pays nordiques, à des outils tél que le revenu universel, permettant de garantir un niveau de vie minimum sans s’attaquer à la répartition des richesses, à un niveau cependant suffisant pour améliorer les conditions matérielles des plus pauvres, les détachant définitivement d’une alternative social-universaliste inaudible, le marchisme reste profondément libéral. Il n’a pas encore achevé une transformation que son impopularité soudaine cependant devrait accélérer. C’est donc sur un terrain de “valeurs” flues, et un dossier, l’Europe, que le marchisme essaie d’apparaître la version soft du national-conservatisme, c’est à dire, un ultracentrisme capable de fédérer des bourgeois généreux avec des raclures neofascites.

Mais l’analyse de l’exercice du pouvoir marchiste depuis mai 2017 ne permet pas de voir de différences fondamentales avec les autres partis de la réaction conservatrice européenne.

Certains disent : oui, mais regardez, Orban approuve la création d’une fondation en Europe par Bannon! Comment assimiler Orban à Macron si Orban, c’est Bannon? En regardant la réalité des politique menées, en lisant par exemple le texte de la loi Asile et Immigration, et surtout la ligne constante, anti migrants surtout si demandeurs d’asile, de la pratique du gouvernement, loi inutile par ailleurs, le contenu de la réforme constitutionnelle, l’inscription de l’état d’urgence dans la loi commune, etc… Les conditions d’un exercice autoritaire du pouvoir sont peu à peu créés, et l’histoire nous l’enseigne, aucun pouvoir n’abandonne volontairement l’extension maximale possible. La seule différence c’est en réalité les réflexes de classe du Marchisme. Bannon, Trump, Orban, Erdogan, Nethanyu, Gauland, Strache, Johnson, jouent la proximité avec « le peuple » pour dissimuler leur agenda profondément favorable aux classes supérieures. Macron, Darmanin, Ferrand n’ont que Castaner pour tenter de « faire populaire ». Mais l’habitus de classe du président est trop fort. Les « kwassa-kwassa » amènent du « Comoriens », blague raciste se moquant d’un drame humain faisant des dizaines de morts chaque année, les « gaulois réfractaires » sont « aigris », il faut porter « un costume » et ne pas utiliser le prénom pour s’adresser à un président feignant en même temps d’aimer le bain de foule, président qui joue au tennis et fait construire une piscine, dont l’épouse ruine le budget de l’Elysee, dont la peur du peuple lui fait concevoir une milice présidentielle privée dans le château même. C’est bien là la seule différence : le pouvoir marchiste n’arrive pas à faire semblant d’être populaire. C’est ce qui explique son effondrement dans les sondages, quand des hommes corrompus, aux agendas économiques et institutionnels comparables, réussissent, eux, à faire illusion.

C’est la chance de la France: seule Nation en Europe dont la classe dominante n’arrive même pas à faire semblant de s’occuper des classes populaires, c’est également le seul pays où une opposition organisant les classes populaires et moyennes sur un agenda de critique sociale a une chance de surgir et l’emporter. Si bien sûr, la Stupidité profonde des stratégies de bobinettes ne se mets pas en travers.

 

5 sept. 2018 à 07:05

Mathias Weidenberg a partagé une publication.
Wagenknecht alerte sur la crise sociale à l’origine de la crise démocratique et lance Aufstehen.

 

4 sept. 2018 à 20:48

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https://www.bfmtv.com/politique/sondage-avec-31percent-de-satisfaits-macron-fait-pire-que-hollande-a-la-meme-epoque-1517030.html

 

4 sept. 2018 à 20:33

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

https://mobile.lemonde.fr/politique/article/2018/09/04/remaniement-francois-de-rugy-remplace-nicolas-hulot-au-ministere-de-la-transition-ecologique_5350047_823448.html?xtref=http%3A%2F%2Fm.facebook.com%2F

 

4 sept. 2018 à 20:30

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4 sept. 2018 à 20:27

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https://www.tagesschau.de/inland/wagenknecht-aufstehen-103.html

Aujourd’hui, la plateforme politique de “Aufstehen” – je crois qu’en France le consensus est de traduire par “Debout!” – va être présenté par Sahra Wagenknecht, co-présidente du groupe parlementaire des Linke au Bundestag. Hier, elle intervenait au journal de la télévision publique, qui mets en avant, dans le résumé introductif, les deux points suivants : Des salaires plus élevés Des retraites garanties La conférence de presse de présentation se fera avec la Maire SPD de Flensburg Simone Lange – qui s’était présentée contre Andrea Nahles au congrès du SPD de ce printemps – et le dirigeant des Verts Vollmer.

Le Spiegel ce matin implore la direction des Linke de ne pas se soumettre mais de la démettre, l’accusant de chasser, sur le volet migratoire, sur les terres de l’AfD. Il est assez cocasse de voir le Spiegel prendre le parti du Parti des Linke plutôt que de se réjouir d’une scission éventuelle.

Alors que ce mouvement n’a pas encore de contours précis, il rassemblerait déjà 100 000 personnes.

 

4 sept. 2018 à 08:21

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Les autorités de la ville de Chemnitz ont évalué à 65000 le nombre de participants au concert “Wir sind mehr” – nous sommes plus nombreux.

 

4 sept. 2018 à 07:54

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Il y avait certes 8000 fachos ce week-end à Chemnitz, mais dans la même ville, 50 000 personnes ce soir, un lundi soir de rentrée, pour le concert contre l’extrême-droite.

 

3 sept. 2018 à 21:43

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3 sept. 2018 à 21:08

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2 sept. 2018 à 22:59

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Pour le président de Siemens, le problème de Chemnitz n’est pas tant le nazisme à visage découvert que l’impact négatif potentiel sur les exportations…

Ce pays est drogué et refuse de le reconnaître. Il faudrait une intervention de ses 26 colocataires pour lui en faire prendre conscience.

Non, le problème de Chemnitz, c’est pas de pas obtenir sa dose d’exportation.

 

2 sept. 2018 à 22:12

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
La region de Saxe, où se trouve Chemnitz, a une histoire aussi riche et particulière que la Bavière. Ainsi, malgré la proclamation d’un “Empire allemand” en 1870 à Versailles, Bavière et Saxe conservèrent leurs rois et des compétences administratives et régaliennes. Ironiquement, les deux royaumes avaient été créés par … Napoleon en 1806, sur les décombres de la première unité politique européenne, le Saint Empire Romain Germanique. On l’oublie, mais le caporal Hitler ne servit pas dans l’armée autrichienne, son pays de nationalité, ni dans l’armée prussienne, que l’imagerie française assimilera plus tard par un sérieux contre sens au nazisme, mais dans l’armée bavaroise. La Saxe avait encore en 1914 un roi – il abdiquera seulement à l’automne 1918 – et une armée propre.

En 1952, la Saxe est intégrée à la RDA, qui, République communiste centralisée, ne reconnaissait pas la structure régionale. De nombreux dirigeants de la RDA sont des saxons, l’accent saxon en allemand sera longtemps assimilé à celui du communisme.

En 1990, au moment de la réunification, la région de Saxe est de nouveau créée avec le nom, comme la Bavière, “d’Etat libre”, renouant avec l’histoire d’avant 1933. 73% des habitants actuels de la Saxe se déclarent sans confession, 21% sont protestants.

La population de la Saxe, qui était une des régions les plus favorisées du régime communiste, était de 4,75 millions d’habitants en 1990. En 2018, elle dépasse à peine 4 millions. Cet exode est encore plus dramatique hors des 3 grandes villes – Dresde, Leipzig, Chemnitz – qui ont elles gagnées en tout 100 000 habitants. C’est ce que me disait un couple de retraités saxons communistes depuis disparu il y a presque 15 ans (on s’était rencontré dans un voyage en Inde et ils m’avaient invité à visiter la région) : “les femmes bien éduquées sont parties, il ne reste plus des jeunes que les abrutis et les nazis”.

Le nombre d’étrangers a peu progressé – il est inférieur à 200 000 immigrés, ce qui fait de la Saxe l’une des régions où vivent le moins d’étrangers d’Allemagne. Et parmi ces étrangers se trouvent encore des populations liées à l’histoire de la RDA : vietnamiens, cubains, camerounais, etc. La victime de Chemnitz, née en 1983, est le fils d’une de ces biographies, et était binational cubain et allemand.

Pourtant, sans étrangers, dès 2004 la région vote à 10% pour le Parti neonazi NPD. C’est de Saxe qu’ont été lancé les mouvements islamophobes Pegida. C’est de Saxe que le Parti AfD, à l’origine un parti anti-Euro, est devenu le Parti du refus de l’immigration musulmane, alors qu’il n’y a quasiment pas de musulmans en Saxe. C’est aussi la Saxe qui essaie de réduire la seconde guerre mondiale à un seul événement : le bombardement de Dresde, et de créer une culture révisionniste où le peuple allemand est la victime de la seconde guerre – il est bien connu que les nazis n’étaient pas allemands, mais extraterrestres (ironie, je précise).

Si officiellement, le chômage est en Saxe de seulement 6%, c’est l’une des régions avec le plus grand nombre de recipendiaires du minimum social Hartz 4 – deux fois plus qu’il n’y a d’étrangers dans la région, mais aussi, en proportion, deux fois plus qu’en Allemagne.

Or, Hartz 4 signifie aussi le contrôle permanent de toutes ses dépenses, de son intimité, par les autorités, la nécessité de négocier des choix de vie intimes (puis je déménager chez ma compagne, puis je avoir un logement plus grand et donc une aide au loyer pour l’enfant à naître, puis-je me séparer de mon mari frappeur) avec les autorités qui jugent toutes ces décisions seulement selon l’angle comptable des montants de prestations. Un réfrigérateur tombé en panne ? C’est des mois de négociations sans moyen de conserver les aliments pour obtenir un supplément et avoir le droit de le remplacer. Ce système favorise bien sûr un marché noir de l’emploi et du service rendu, une culture de la dissimulation à l’Etat, qui, après celle des opinions politiques à l’époque de la Stasi, touche aux problèmes quotidiens. C’est aussi ce qui explique que les deux groupes terroristes neonazis les plus sanglants du 21eme siècle aient pu rester insoupçonnés aussi longtemps. Les réseaux clandestins d’entraide et de financement sont au point. Cela explique aussi l’efficacité de la mobilisation des fachos à Chemnitz. Les capacités d’organisation sont testées régulièrement: un quart du nombre des concerts de groupes de rocks neonazis en Allemagne ont lieu dans un petit village saxon. Ça s’entraide toute l’année. Contre l’Etat, contre l’ordre démocratique. Mais c’est ce que l’Etat aussi suscité par ses politiques.

La Saxe est aussi frappée par la pauvreté des seniors. De nombreux anciens cheminots de la RDA vivent en Saxe où leur retraite a été abaissée à l’opposé des promesses de la réunification en dessous du niveau de leurs collègues de l’Ouest, renforçant le sentiment général qu’on ne peut pas faire confiance à l’Etat et à l’ordre démocratique. Un saxon sur dix ayant un travail doit cependant demander Hartz 4. Si le taux de pauvreté à 19% est supérieur au taux allemand, s’ajoute également une crise immobilière croissante. Car il y a bien une migration en Saxe : celle de cadres venus de l’ouest achetant à Dresde ou Leipzig, villes moins chères que Berlin mais à 1h00 de train, à seulement 1h30 de Nuremberg et moins de 3h de Munich. Il y a donc une double punition pour les classes populaires et la petite bourgeoisie saxonne, renforçant le sentiment de déclassement.

Un politologue constatait que statistiquement c’est en Saxe qu’il y avait le plus d’actes de violence contre les réfugiés, le plus d’attaques à la bombe contre des centres d’accueil. Pourtant, son étude qualitative ne faisait pas surgir un fond xénophobe plus répandu que dans le reste de la population allemande. Sa conclusion de 2016 était la suivante : La violence contre les étrangers n’a pas pour motivation première la haine contre l’étranger, mais un sentiment de frustration et de désespoir face aux décisions politiques de l’Etat, un sentiment d’être laissé pour compte, abandonnés et laissés sans patrie.

Chemnitz, d’après la ministre de l’intégration (SPD) de la région de Saxe, n’est pas l’enfant de 2015, mais de 1990 et de la crise sociale, émigratoire – un cinquième des habitants sont partis – et par conséquent, culturelle. La réponse immédiate doit être celle de la mobilisation de la société civile et démocratique, mais elle même reconnaît qu’en Saxe, c’est seulement à Leipzig qu’elle subsiste, mais la vraie réponse politique doit être d’une tout autre ampleur.

Il ne faut pas sous estimer les événements de Chemnitz. En 1989, c’est en Saxe que le peuple est-allemand a commencé ses manifestations du lundi, conduisant, en un an, à l’effondrement du régime communiste. C’est, dans l’histoire allemande, le seul exemple de révolution réussie par l’initiative du peuple.

 

2 sept. 2018 à 19:42

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30 août 2018 à 19:00

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30 août 2018 à 18:56

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20 août 2018 à 16:36

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Le concept de trahison des élites est arrivé en Allemagne

 

20 août 2018 à 16:34

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https://www.independent.ie/business/brexit/eu-fears-brexit-talks-are-being-bugged-by-british-secret-service-37220939.html

 

20 août 2018 à 09:08

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20 août 2018 à 07:48

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Andrea Nahles souhaite que les demandeurs d’asile déboutés, mais qui auraient entre temps, du fait de la durée de la procédure, appris l’allemand, valides une formation, trouvé un emploi, soient transmis dans la procédure normale d’autorisation de séjour. Tant au sein du spd que de la droite, les voix favorables à un tel traitement humain de situations délicates–un réfugié afghan de 21 ans arrive à l’âge de 10 ans en Allemagne, parfaitement germanophone, en apprentissage, s’est suicidé le jour de son arrivée à Kaboul- ne mettent pas en avant l’humanité, mais lutilitarisme industriel au nom « du manque de personnels qualifiés ». Le syndicat patronal de la métallurgie s’inquiète que le temps de voter cette adaptation du droit d’asile entraînera un délai à la loi tant espérée ouvrant l’immigration qualifiée. En effet, 1,2 millions d’offres d’emploi qualifiées restent sans candidat, et la pénurie de main d’œuvre qui était compensée par les migrations intra européennes ne peut plus être pourvue sans une immigration hors UE. En 2017, pour 65000 syriens étaient venus s’installer en Allemagne 85000 polonais et 85000 roumains. Le salut viendrait de l’Inde.

Notons que depuis 2005, les 5 millions de chômeurs longue durée parqués dans des minijobs n’ont jamais retrouvé le chemin du marché de l’emploi primaire, malgré tous leurs efforts et moultes formations. Notons également que cette pénurie n’a toujours pas entraîné d’augmentation drastique des salaires. Notons enfin que les entreprises allemandes n’envisagent pas d’investir dans des pays à abondance de main d’œuvre dans la zone euro, tel que par exemple la France, car un exportateur du fin fond de la forêt noire bavaroise est un nationaliste régionaliste farouche. Il y aurait sans doute bien des opportunités d’affaire à saisir si seulement l’industrie française avait survécu aux onze ans de triomphe de la raison stupide sous les trois frères jumeaux Sarkozy, Hollande et Macron.

 

19 août 2018 à 23:04

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Sahra Wagenknecht dénonce la proposition de la présidente du SPD de sauver le despote Erdoğan en lui accordant une aide financière. On a en effet connu le SPD bien moins généreux pour aider un pays démocratique suite à une décision de son peuple souverain en juin 2015.

 

19 août 2018 à 20:59

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18 août 2018 à 13:29

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18 août 2018 à 12:08

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Daimler vient de recevoir l’ordre du ministère des transports de rappeler pas moins de 700 000 véhicules à moteur diesel vendus avec un logiciel manipulant les émissions toxiques.

On se demandait depuis plusieurs années pourquoi, malgré toutes les mesures sur les normes d’émission, les mesures de circulation alternée, etc… Les taux de particules fines et de gaz toxiques progressaient dans les villes européennes. Et bien, l’une des explications est probablement dans la volonté capitalistique d’augmenter ventes, marge et rendement en trichant, en mettant autrui en danger, en mentant, en volant.

 

18 août 2018 à 10:20

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https://www.nouvelobs.com/societe/20180816.OBS0919/en-france-840-ponts-avec-un-risque-d-effondrement-le-rapport-qui-inquiete.html

La ministre parle d’une « loi cadre infrastructure » alors que le sujet appartient à la mise au point chaque année de la loi budgétaire. « on va programmer » est le nouveau « créons une commission ».

Le retard d’investissement dans la maintenance est donc chiffrée entre 600 et 700 millions par an, que pour les ouvrages dépendant de l’Etat.

 

17 août 2018 à 21:43

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Pour bfmtv, c’est une « contrainte » que l’on devine insupportable que de devoir « augmenter les salaires ». Pour les liberaux qui vantent les vertus des migrations d’européens avant de refuser avec la dernière énergie l’accueil de réfugiés de la guerre, c’est un pan de leur idéologie qui est révélée : la liberté de circulation des personnes ne vise pas à créer une citoyenneté européenne, mais à faire pression pour baisser les salaires.

« Depuis l’annonce du Brexit, les citoyens européens sont de moins en moins nombreux à tenter l’aventure outre-Manche. Résultat, les entreprises peinent à recruter et se voient obligées d’augmenter leurs salaires pour attirer les talents. »

 

17 août 2018 à 19:17

Mathias Weidenberg a écrit sur le journal de Le triomphe de la Stupidité.
En tant qu’animateur de la page Le Triomphe de la raison stupide, je peux vous annoncer que l’affaire Volkswagen, scandale inouï au cœur de la Deutschland AG, sera probablement un des chapitres les plus fouillé, dans l’esprit du de Chapman « In Search of Stupidity » , d’un manuscrit à venir. Plus de 35 cadres et ingénieurs sont maintenant mis en cause, et les notes d’une réunion de direction révélerait que le Pdg actuel, nommé en catastrophe après la mise en examen, et la démission, de son prédécesseur, était bien au courant des manipulations des mesures d’émissions toxiques. Cette affaire en dit long sur « l’éthique du capitalisme » mais aussi sur l’éthique des citoyens : les diesel de VW continuent de se vendre comme des petits pains partout dans le monde.

 

17 août 2018 à 19:10

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
En tant qu’animateur de la page Le Triomphe de la raison stupide, je peux vous annoncer que l’affaire Volkswagen, scandale inouï au cœur de la Deutschland AG, sera probablement un des chapitres les plus fouillé, dans l’esprit du de Chapman « In Search of Stupidity » , d’un manuscrit à venir. Plus de 35 cadres et ingénieurs sont maintenant mis en cause, et les notes d’une réunion de direction révélerait que le Pdg actuel, nommé en catastrophe après la mise en examen, et la démission, de son prédécesseur, était bien au courant des manipulations des mesures d’émissions toxiques. Cette affaire en dit long sur « l’éthique du capitalisme » mais aussi sur l’éthique des citoyens : les diesel de VW continuent de se vendre comme des petits pains partout dans le monde.

 

17 août 2018 à 19:00

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https://www.corriere.it/cronache/18_agosto_14/dieci-ponti-crollati-5-anni-in-calo-investimenti-manutenzione-8bd5fb56-9fb8-11e8-9437-bcf7bbd7366b.shtml

 

15 août 2018 à 15:21

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http://lvsl.fr/scandale-de-la-privatisation-des-barrages-une-retenue-sur-le-bon-sens

 

15 août 2018 à 15:20

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15 août 2018 à 15:19

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https://2017.pcf.fr/le_d_bat_constitutionnel_au_parlement_doit_tre_suspendu_pierre_laurent

 

22 juil. 2018 à 10:36

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Extrait d’un article du Monde décrivant ce qui se passe au sein du SAP, le parti social-démocrate suédois, longtemps allié indéfectible du SPD pour empêcher les sociodémocrates du sud de l’Europe de prendre de l’influence au sein du PSE:

« Le 14 juin, la majorité municipale, composée des sociaux-démocrates, des conservateurs et des centristes, a voté une motion, avec le soutien de l’extrême droite, soumettant la « collecte passive d’argent » sur la voie publique à une autorisation, obtenue en commissariat contre le paiement d’un droit.

De l’avis général, l’arrêt devrait être annulé par le conseil régional. Mais le message est clair, selon Carolina Bäck, la cheffe de Stadsmission, l’association d’aide aux sans-abri : « Dans les faits, il s’agit d’une interdiction de mendier à destination de personnes en situation très précaire qu’on présente comme un trouble à l’ordre public. » Elle y voit un signe de la « polarisation » du débat à Eskilstuna, ville tiraillée par des vents contraires : creuset industriel devenu cité universitaire, petite commune de province englobée dans le grand Stockholm, foyer d’immigration où l’intégration s’est arrêtée, dans le sillage des crises successives. »

A ce symptôme d’une crise sociale, quelle peut donc bien être la réponse de ce parti? Bien sûr, la trahison de toute ambition d’analyse pour une politique de course à l’échalotte avec l’extrême-droite: Haro sur les pauvres et les migrants!

Le bouc émissaire, quelle formidable invention.

 

11 juil. 2018 à 18:36

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
D’après un titre de Bloomberg, les exportations de berlines allemandes et de steak américain sont les premières victimes de la guerre commerciale. Bon, Trump va faire trop de dégâts environnementaux dans son coin, mais sans cela, ce serait au moins pour le climat une bonne affaire, l’empêchement du libre échange.

 

9 juil. 2018 à 20:41

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
David Davis et Steve Baker ont démissionné du gouvernement May. La question maintenant, c’est que vont faire les députés conservateurs qui soutiennent une position dure dans les négociations de Brexit avec l‘Union Européenne. Leur ligne politique est clairement désavouée à Downing Street.

 

9 juil. 2018 à 07:26

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A propos de nos réflexions sur les faiblesses du capitalisme allemand, les risques de crises systémiques, et la Deutsche Bank, un article commenté par le député allemand des Linke (Hambourg), ancien député européen et spécialiste des questions financières Fabio de Masi. Il y parle de banque zombie et se déclare opposé à une fusion de la DB avec une autre banque allemande poker la consolider.

 

9 juil. 2018 à 07:03

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https://www.zeit.de/politik/ausland/2018-07/eu-kommission-horst-seehofer-bundesregierung-brexit-brief-distanzierung

 

9 juil. 2018 à 06:44

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Le Spiegel Remarque enfin que le „Sauveur“ a atteint la popularité de Louis-Philippe la veille de la seconde révolution, ou de Charles X un peu avant son second exil. Et se moque d’un spectacle médiocre – car c’était surtout un spectacle de faible qualité, je peux vous le dire depuis la capitale électrotechno et le paradis des DJ de l’Europe – pour éviter de parler trop longtemps de la crise sociale, et de l’autoritarisme du jeune président.

 

6 juil. 2018 à 19:30

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Commentaire du Spiegel “Merkel dit merci”.

Pour sauver de quelques semaines le poste de la chancelière, l’Union Européenne a sacrifié les vies de milliers de gens fuyant guerres et dictatures.

C’est à ce genre de décision que se juge la hauteur morale d’une organisation.

 

29 juin 2018 à 20:15

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29 juin 2018 à 20:06

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Avec l’accord actuel de l’UE, ma compagne ne serait jamais née, car jamais son père, communiste, n’aurait pu échapper à la dictature militaire dans son pays. Pire, on l’aurait livré à ses tortionnaires dans un camp sur place. Et ce pays, qui s’enfonce lentement dans une dictature islamiste, reçoit en plus 3 milliards pour la seconde fois en 3 ans, pour “sécuriser la frontière de l’Europe”.

Cette Union Européenne, c’est oui à l’extrême-droite, puisqu’elle ne remets pas en cause les règles économiques, et maudissons les partageux.

 

29 juin 2018 à 20:00

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https://www.capital.fr/entreprises-marches/la-chine-se-met-a-vendre-la-dette-americaine-au-risque-de-provoquer-un-krach-mondial-1294549

Les Etats-Unis ayant annoncé étendre encore les tarifs douaniers, voici ce que pourrait être une réponse chinoise, qui aurait déjà commencé. Le ralentissement des investissements en Europe, tant en France qu’en Allemagne, est net. Le mini krach d’hier sur les marchés d’actions rappelle celui de février. Tout cela confirme la prévision faite ici : octobre 2018 va être le mois décisif.

 

26 juin 2018 à 06:09

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http://www.hurriyetdailynews.com/turkey-election-live-updates-vote-counting-starts-as-polls-close-across-turkey-133726

 

24 juin 2018 à 19:23

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http://www.europe1.fr/international/macron-veut-des-sanctions-financieres-pour-les-pays-qui-refusent-daccueillir-des-migrants-3691127

Macron veut sanctionner financièrement le pays qu’il dirige.

 

24 juin 2018 à 12:45

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https://www.actualitte.com/t/KStWtKyn

 

24 juin 2018 à 12:21

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https://www.alternatives-economiques.fr/temps-precarite-etait-regle/00085160

 

24 juin 2018 à 11:55

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https://www.berliner-zeitung.de/berlin/schwofen-unter-freiem-himmel-der-tanzlehrer-des-monbijouparks-30667472?dmcid=sm_fb_p

 

24 juin 2018 à 11:43

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https://www.lejdd.fr/international/europe/juppe-ayrault-cohn-bendit-klossa-et-verhofstadt-lancent-un-appel-pour-poursuivre-la-construction-europeenne-3691307

Cette tribune est hallucinante. Elle dit “aucun pays n’est tenté par un Brexit ou une sortie de l’Euro” quelques jours après l’accession au pouvoir en Italie d’une coalition M5S-Lega, le jour même où la présidente du SPD évoque “un risque de Brexit de l’Allemagne”. Verhofstadt, clown dérisoire, belge, président du groupe libéral européen ALDE, se réjouit de l’accord de Meseberg entre Macron et Merkel, alors que hier, Mark Rutte, premier ministre ALDE néerlandais, a fait signer par 12 pays dont 6 dirigés par l’ALDE, dont la Belgique, un texte refusant le contenu de l’accord de Meseberg. Tout homme politique décent, face à un tel désaveu, aurait rendu son mandat de président de groupe, et soit, dissident, quitterai l’ALDE, soit, minoritaire, se tairait. Les trois français signataires ont tous les trois échoué lorsqu’ils avaient des possibilités d’action. Ils sont tous les trois des retraités de la politique vivant dans l’illusion que le monde n’a pas changé depuis 1997. Aucun des trois n’a jamais analysé la réalité contemporaine sous l’ombre terrible portée par la crise financière de 2008 et la grande récession qui suivit.

Mais ils portent un objectif : éviter tout questionnement social, enfermer le débat entre une bourgeoisie heureuse et un nationalisme colérique. Libre échange ou nationalisme, c’est cela en réalité le clivage où ils veulent enfermer la démocratie formelle des partis…

Divises et faibles en propagande comme en structures de mobilisation, les mouvements portant la question sociale, sans laquelle la démocratie est réservée aux riches, doivent refuser le piège de ces tribunes stupides.

 

24 juin 2018 à 11:09

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Jimmy Durmaz, footballeur suédois, est l’objet d’une shitstorm raciste accompagnée de menaces de mort.

Son crime ? Dans le match de football Allemagne-Suède, une attaque suédoise est très mal jouée, un attaquant suédois, John Guidetti, au lieu d’aller se mettre avec la balle près du point de corner allemand, perdant du temps, tente un centre approximatif, “à la Ginola” pour les français nés avant 1993. Sur le contre, Durmaz est obligé de faire une faute sur un attaquant allemand. Le coup franc sera tiré par l’un des meilleurs tireurs de coup franc du monde, dans une frappe absolument parfaite, donnant la victoire à la dernière minute à l’Allemagne. Durmaz est d’origine turque. Il est donc le parfait bouc émissaire. Solidarité avec l’équipe de Suède et Durmaz.

 

24 juin 2018 à 10:55

 

Le sondage Emnid de l’opinion allemande montre qu’alors que les autres partis sont relativement stables dans leurs corridors, la polémique au sein de l’Union entre CDU et CSU sur la question migratoire profite à l’extrême-droite. Probablement que la seule solution pour réduire l’extrême-droite, c’est justement la scission de la CSU devenant un parti national, à la droite de la CDU mais à la gauche de l’AfD, l’idée étant de réduire l’AfD en dessous des 5%. La droite, dans son extension maximale, profitant que le spd, incapable de renouveler sa doctrine, a chassé l’électorat populaire dans l’abstention ou à l’AfD, serait ainsi garantie une majorité constante CDU-CSU-FDP.

Pour la gauche, l’enjeu est clair : soit forcer aussi sa recomposition en faisant exploser le spd, les Linke et les Verts, et en créant un nouveau mouvement hégémonique à gauche ayant vocation à reconquérir les classes populaires, soit un Big Bang au spd à la Corbyn. La deuxième hypothèse paraît irréaliste. Il ne reste donc que la première. Car dans le ronron actuel des gauches institutionnelles la somme de l’électorat de gauche s’effondre toujours. De 55% en 1998, on est passé à 40% en 2017, et selon ce sondage, malgré la grave crise à droite, le bloc dit de gauche reste surtout bloqué à 40%. Enfin, il n’y aura pas de perspective positive à attendre de la gauche tant que le SPD gouvernera avec la CSU ou tant que les verts rêveront de gouverner avec la CSU.

Qui est en situation de créer ce mouvement hégémonique à gauche ?

 

Jérôme Sulim

24 juin 2018 à 13:24
Personne

 

Mathias Weidenberg

24 juin 2018 à 14:01
On ne peut pas du tout imaginer un mouvement à l’image de la France Insoumise ?

 

Bérénice Leretour

24 juin 2018 à 15:11
Donc le plus probable c’est un renforcement du camp néo-conservateur..

 

Jérôme Sulim

24 juin 2018 à 15:12
Personne. Et surviendrait-il qu’il serait immédiatement suspect (et sans doute coupable) de renouveler les errements passés. Le PS français montre l’impossibilité de cette tentative de toute façon… 😉

 

Thierry Laurent

25 juin 2018 à 03:24
Le sondage Emnid de l’opinion allemande montre qu’alors que les autres partis sont relativement stables dans leurs corridors, la polémique au sein de l’Union entre CDU et CSU sur la question migratoire profite à l’extrême-droite. Probablement que la seule solution pour réduire l’extrême-droite, c’est justement la scission de la CSU devenant un parti national, à la droite de la CDU mais à la gauche de l’AfD, l’idée étant de réduire l’AfD en dessous des 5%. La droite, dans son extension maximale, profitant que le spd, incapable de renouveler sa doctrine, a chassé l’électorat populaire dans l’abstention ou à l’AfD, serait ainsi garantie une majorité constante CDU-CSU-FDP.

Pour la gauche, l’enjeu est clair : soit forcer aussi sa recomposition en faisant exploser le spd, les Linke et les Verts, et en créant un nouveau mouvement hégémonique à gauche ayant vocation à reconquérir les classes populaires, soit un Big Bang au spd à la Corbyn. La deuxième hypothèse paraît irréaliste. Il ne reste donc que la première. Car dans le ronron actuel des gauches institutionnelles la somme de l’électorat de gauche s’effondre toujours. De 55% en 1998, on est passé à 40% en 2017, et selon ce sondage, malgré la grave crise à droite, le bloc dit de gauche reste surtout bloqué à 40%. Enfin, il n’y aura pas de perspective positive à attendre de la gauche tant que le SPD gouvernera avec la CSU ou tant que les verts rêveront de gouverner avec la CSU.

 

24 juin 2018 à 10:34

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https://video-streaming.orange.fr/actu-politique/corriger-les-inegalites-sans-depenser-un-pognon-dingue-olivier-passet-VID0000002DzNy.html

 

24 juin 2018 à 10:12

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24 juin 2018 à 10:09

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24 juin 2018 à 10:09

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Le Monde, le produit vendu par un groupe industriel sous une marque autrefois réputée, est parfois drôle. Il a publié un article prétendant qu’une des scissions du Parti socialiste à sa gauche voudrait en quelque sorte se rapprocher, voire revenir… Quelques jours après, un député annonce quitter le PS pour rejoindre cette scission, soit exactement l’inverse de ce que l’article laissait penser.

C’est ainsi : Le Monde s’est pâmé devant les propositions sur l’Europe de Macron. Il a célébré l’accord de Meseberg. Mais il refuse de voir la faiblesse interne de la chancelière Merkel, soumise à un ultimatum par son propre camp, et ignore le non constant et résolu de Mark Rutte, le premier ministre libéral néerlandais que le même Le Monde célébrait l’an dernier comme le rempart réussi au populisme. Rutte a organisé la signature de 12 pays contre l’accord de Meseberg, qui n’en rassemble que deux. Ces 12 pays sont les pays qui avec l’Allemagne ont imposé le statu quo européen et l’ordoliberalisme austeritaire au cours des 10 dernières années. Macron aura seulement réussi à isoler la France et Merkel.

L’Italie, les états du pacte de Wisegrad, sont également remontés comme des coucous contre le moteur franco-allemand.

Et c’est ainsi que tous les ingrédients d’une dislocation se mettent en place. Le Monde n’en parle pas, mais la présidente du SPD, le troisième parti de la coalition Merkel, social-démocrate comme le gouvernement suédois qui a signé la déclaration néerlandaise, a évoquée hier pour la première fois pour un parti de gouvernement un “Brexit de l’Allemagne”.

 

24 juin 2018 à 10:06

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20 juin 2018 à 23:27

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Si l’équipe de Löw perds demain, il est improbable que Merkel reste chancelière lundi. Sans le „conte de fée“ footballistique de 2006, la chancelière, élue en 2005, n’aurait jamais pu construire son image. Il est donc logique qu’un fiasco en 2018 appelle à sa fin, ou qu’une réussite surseoi à celle là.

 

16 juin 2018 à 22:10

 

Sondage du samedi de Forsa intégrant les effets de la crise entre cdu et CSU jeudi. L‘Union des deux partis en dispute perds 4 points, le SPD en tant que membre de la même coalition 2. Les Verts, clairement contre Seehofer, gagnent 2 points, comme l‘AfD, qui est plus radical que Seehofer. FDP et Linke gagnent chacun un point.

A 46%, la GroKo n’aurait plus de majorité parlementaire. Le SPD, inaudible, est à portée d’erreur sondagiere de l‘AfD et des verts, et pourrait finir quatrième. Cela va puissamment aidé le SPD à soutenir Merkel par dessus tout. Sa stratégie : gagner du temps, espérer un miracle.

Quelle tristesse ! Ya un prog chez die Grüne ? C est quoi leur alternative politique/idéologique avec eux ??? Franchement je vois pas ?!?!? l AfD qui continue de ramasser les désœuvrés. Et c est fdp 🤬 du FDP…eux ils portent bien leur nom. Ils sont juste là pour foutre le brin, choper quelques miettes de pouvoir et continuer a servir les intérêts de leur classe d oligarques véreux 🤑…..🖕

 

Gildas Samzun

16 juin 2018 à 23:10
ca va mal tourner cette affaire….ça pue la coalition CSU/FDP/AfD 🤮 avec ca, je vois pas comment l UE pourrait tenir le choc….si ya encore des gens pour dire que les méchants anti-européens sont les affreux populistes gaucho….je vais vraiment m énerver ! 😤

 

Gildas Samzun

16 juin 2018 à 23:14
Sondage du samedi de Forsa intégrant les effets de la crise entre cdu et CSU jeudi. L‘Union des deux partis en dispute perds 4 points, le SPD en tant que membre de la même coalition 2. Les Verts, clairement contre Seehofer, gagnent 2 points, comme l‘AfD, qui est plus radical que Seehofer. FDP et Linke gagnent chacun un point.

A 46%, la GroKo n’aurait plus de majorité parlementaire. Le SPD, inaudible, est à portée d’erreur sondagiere de l‘AfD et des verts, et pourrait finir quatrième. Cela va puissamment aidé le SPD à soutenir Merkel par dessus tout. Sa stratégie : gagner du temps, espérer un miracle.

 

16 juin 2018 à 22:05

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Le SPD a deux possibilités pour intervenir dans un débat mettant en danger la coalition gouvernementale: la première, c’est au cabinet, par l’intermédiaire du vice-chancelier Scholz, en rappelant les Erbes du contrat de Grande coalition sur la question migratoire. Il est certes garant de la participation au gouvernement, et n’a pas compétence institutionnelle pour parler des sujets du ministère de Seehofer. Mais il peut s’exprimer sur les limites que le SPD posent à sa participation. Après tout, les militants SPD se sont vus proposés deux arguments décisifs pour voter pour cette coalition: la question migratoire et l‘Europe. Or, le conflit qui dure depuis septembre 2015 entre la CDU de la chancelière Merkel et la CSU de Seehofer, c’est sur la,question migratoire et l‘Europe…

La deuxième, c’est par la présidente du Parti, Andrea Nahles, qui, n’étant pas au gouvernement, a théoriquement une plus grande liberté de parole, et qui est connue pour ses tendances „Grande gueule“. C’est elle qui peut mettre la pression, qui doit assurer la persistance d’une identité SPD au delà de la coalition avec les droites.

Depuis le début de la crise, Scholz se tait.

Andrea Nahles a déclarée hier „se ranger derrière Merkel.“

Le SPD apparaît de plus en plus comme l’aile,gauche de la CDU, une CDU elle-même plus proche du Zentrum historique que du parti de masse qu’il voulut être entre 1949 et 2013.

La Weimarisation de la vie politique allemande se poursuit donc, et après l’effritement du grand parti populaire de la gauche salariale et syndicale, c’est au tour du grand parti populaire de la droite chrétienne. Logiquement, le Zentrum et le DVP devraient réapparaître, avec un bout de SPD rejoignant le Zentrum, et un bout de l‘AfD rejoignant électoralement le futur DVP.

C’est l’enjeu de la crise actuelle : pas seulement la persistance de l’alliance électorale de la cdu et la CSU, mais la recomposition du paysage politique au centre et droite selon les nouveaux clivages contemporains.

 

16 juin 2018 à 09:51

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https://europeinsoumise.org/fr/component/content/article/30-dossier/politique/126-die-linke-un-congres-cle-a-leipzig?Itemid=164

Pendant ce temps là, chez les Linke.

 

16 juin 2018 à 09:37

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L’avis du rédacteur d’inforadio: si Seehofer ose procéder par ordonnance lundi, Merkel n’aura d’autre choix que de le virer. Mais Seehofer a l’opinion publique pour lui.

Rappelons que le conflit entre CDU et CSU sur la politique migratoire existe depuis septembre 2015, qu’il a plusieurs fois escaladé, au point que Seehofer avait menacé de mettre fin à la coalition électorale pour présenter une csu partout en Allemagne. Le score national de l’AfD, 12,6%, et en Bavière, 12%, a confirmé à Seehofer qu’il y aurait eu l’espace- l’AfD était à 4,7% en 2013.

Une rupture sur ce sujet pourrait affaiblir l’AfD si la CSU propose des candidats partout en Allemagne. Avec deux partis à la droite de la CDU la weimarisation du Bundestag se poursuivrait.

N’oublions pas : avec ses 40% en Bavière seule, la CSU a suffisamment de voix pour dépasser les 5% au national- 6,5% en 2017. Elle n’a même pas besoin de la CDU pour siéger au Bundestag.

 

16 juin 2018 à 09:30

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https://www.linkedin.com/pulse/la-cour-constitutionnelle-allemande-refuse-détendre-le-alain-supiot

 

16 juin 2018 à 09:27

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16 juin 2018 à 09:14

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Lorsque dans deux des plus grands et riches pays d‘Europe, l’Allemagne et la Grande Bretagne, les dix dernières années ont vu de la croissance et la chute du chômage, mais aussi l’explosion de la pauvreté, il ne reste plus qu’une conclusion possible:

Dans une société libérale, le travail n’émancipe pas, le travail rends pauvre.

 

12 juin 2018 à 23:41

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Saviez vous que Voltaire n’est pas au Pantheon, mais sous Les Halles?

 

11 juin 2018 à 21:21

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https://melenchon.fr/2018/06/06/vous-nauriez-pas-du-madame-belloubet/

 

9 juin 2018 à 20:41

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https://europeinsoumise.org/fr/component/content/article/30-dossier/politique/123-un-dimanche-contre-les-racistes-a-berlin?Itemid=164

 

9 juin 2018 à 20:37

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https://europeinsoumise.org/fr/dossiers-thematiques/economie/item/125-les-grecs-sont-en-train-de-perdre-tous-leurs-biens#.WxpbD4vdlAA.facebook

 

9 juin 2018 à 20:32

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https://www.lemonde.fr/politique/article/2018/06/09/la-note-confidentielle-de-trois-fideles-de-macron-pour-un-reequilibrage-social_5312124_823448.html

 

9 juin 2018 à 18:52

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Après le scandale sur la direction administrative des migrations, qui ne cesse de s’étendre, révélant sur cette question passionnelle en Allemagne l’étendue des dégâts de la méthode Merkel, mais l’étendue des dégâts est la même sur tous les autres sujets imaginables, deux nouveaux sujets passionnent l’opinion publique allemande: 1. l’affaire d’un réfugié irakien soupçonné d’avoir participer au meurtre d’une adolescente, qui, reparti en Irak en pensant y être à l‘abri des poursuites, a été arrêté par les autorités kurdes et renvoyé en Allemagne. 2. l’affaire des deux joueurs de football allemands ayant posé avec le président turc Erdogan, qui rebondit alors qu’hier, dans un match médiocre de l’équipe nationale, l’un des deux, entré en cours de match, a été copieusement sifflé par les supporters allemands.

Tout cela bien sûr fait diversion des enjeux sociaux et économiques, de l’échec géostratégique de Merkel en choisissant les États-Unis plutôt que l‘Europe, la crise économique provoquée par les excédents allemands, bref, de la remise en cause de l’ordre d’une certaine bourgeoisie allemande. Celle-ci préfère l‘AfD comme opposition plutôt que quoi que ce soit à la gauche du SPD, ce parti d‘idiots utiles au statu quo. D’ailleurs, les hypothèses d’alliances régionales à l‘autrichienne se réaliseront sans doute.

Pour rompre cette invasion de couleur brune, il faudrait un mouvement de forces comprenant que l’ennemi est assis sur des milliards, et non se laisser disperser par des affaires émotionnelles et passionnelles sans liens avec les rapports de force matériels.

C’est pas gagné.

 

9 juin 2018 à 12:59

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La commission d’enquête sénatoriale sur les autorités administratives indépendantes de fin 2015 avait déjà permis d’entendre un président du conseil d’état répondre en substance par la négative à la question si les comptes de campagne du candidat élu président pourraient être jamais rejetés. L’un des rapporteurs, le sénateur Mezard, est le rapporteur de la proposition de loi qui incluera, dans un sous article rédigé bien obscurément, le passage du traitement du président Logerot – dont le mandat renouvelé en 2015 va jusqu’en 2020 – à un temps plein, l’augmentation est de 36% et complétée par décret par une prime annuelle de 9500 euros. Cette proposition est déposée en avril 2016 alors que Macron, toujours ministre, annonce la création d‘En Marche, et que Mezard est l’un des premiers ralliés. Des la nomination du gouvernement Édouard Phillippe, d’ailleurs, Mezard est ministre.

Ce n’est pas un complot, c’est juste le travail par trafic d’influence et conflit d’intérêt habituel dans la cinquième pour se „mettre à l’abri des imprévus“, dans une stratégie de conquête du pouvoir conçue par des hauts fonctionnaires, très au fait du fonctionnement de l‘Etat, et de vieux crocodiles politiques, connaissant toutes les ficelles (Bayrou, Collomb, Mezard etc.)

 

9 juin 2018 à 11:54

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https://lemediapresse.fr/international-fr/coralie-delaume-lunion-europeenne-detruit-leurope/

 

9 juin 2018 à 11:32

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L’audience au Sénat de septembre 2015 – où le sénateur Mezard, futur rapporteur de la loi qui augmentera le président Logerot de 36%, avant de devenir ministre de Macron, est l’un des questionneurs – mérite d’être revue en vidéo.

On y voit un président du conseil d‘Etat – un rôle fondamental dans les institutions de la République – répondre en substance à une question du sénateur communiste Collombat „pensez vous que le compte d’un candidat élu président de la République pourrait être invalidé pour irrégularités ?“ : „Non.“

Quant à l’audience de Logerot elle est catastrophique, et permet de comprendre que la CNCCFP est extrêmement mal présidée et conduite. Cela n’empêche pas ce président d’enquiller les présidences contre de nombreux principes de fonctionnement administratif – il reconnaît être „en personne, une exception à la règle“ – et donc, en 2018, de bénéficier d’un traitement indemnitaire de 6000 euros nets, alors qu’il est retraité de la haute fonction publique depuis … 2004.

 

9 juin 2018 à 10:40

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8 juin 2018 à 23:01

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En avril 2016, le sénateur radical de gauche Mezard dépose une proposition de loi portant toute une série de changements et de recommandations concernant les innombrables commissions, conseils, et autres médiateurs de la République. Une disposition assez obscure, dissimulée dans un sous chapitre, stipule que le poste de président de la commission nationale de contrôle des comptes et du financement politique passera à temps plein. C’est cette disposition, précisée par un décret d’application, qui donne au président Logerot, en place depuis 2005, âgé de 82 ans en 2018, une augmentation de 36% et une prime annuelle de 9500 euros. On espère qu’il a la santé pour reprendre à 82 ans, après donc officiellement 14 ans de retraite, une activité à temps plein justement après la période électorale de 2017 et avant celle de 2019.

En avril 2016, date donc de la proposition de loi du sénateur Mezard, loi qui sera votée par les deux chambres en décembre 2016 et promulguée le 20 janvier 2017, Emmanuel Macron, au lieu de se consacrer à sa tâche de ministre de l’économie, lance son mouvement En Marche et organise depuis le ministère, c’est entre temps très bien documenté, sa machine de guerre pre électorale.

Logerot est resté président alors qu’il n’a pas vu l‘affaire Bygmalion, ni le financement illégale de la campagne de 2007. En 2017, il organisera, par incompétence ou volonté politique, la sortie de rumeurs sur des comptes de campagne d’adversaires d‘Emmanuel Macron tout en entérinant sans regarder bien loin des pratiques sur ces comptes qui dans toute la jurisprudence antérieure entraine le rejet et le non remboursement. Il s’empêtre depuis dans des explications d’une extrême faiblesse.

Emmanuel Macron élu donc, comme Sarkozy en 2007, après une campagne financée douteusement, nomme Édouard Philippe premier ministre. Des son premier gouvernement, il récompense l’un des premiers sénateurs ralliés à Macron en lui offrant le portefeuille de l‘agriculture, puis celui de la cohésion des territoires. Oui, vous avez bien deviné : le sénateur Mezard.

Cette République n’en a que le nom.

 

8 juin 2018 à 22:57

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https://www.independent.co.uk/news/uk/home-news/food-banks-uk-how-many-people-adults-poverty-a8386811.html

 

7 juin 2018 à 21:25

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http://www.spiegel.de/wirtschaft/soziales/industrie-erlebt-laengste-auftragsflaute-seit-finanzkrise-a-1211663.html

Baisse de 2,5% de la production industrielle allemande en avril, quatrième mois consécutif de baisse, plus grave baisse de l’indice depuis … la crise financière de 2008.

 

7 juin 2018 à 12:37

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
D’Aprés l’institut IHS-Markit et son indice des acheteurs, la conjoncture continue de se ralentir à grande vitesse en zone Euro. Seule l’Espagne résisterai.

En même temps, les Etats-Unis connaissent un boom en emplois crées.

Mais le clown est à Washington, et le cercle de la raison (économique) en Europe…

 

5 juin 2018 à 18:23

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Rappelons que la conscience nationale allemande, née dans la résistance aux potentats corrompus et clientélistes nommés dans la famille de Napoleon, s’est surtout développée après une fête fédéraliste en 1832, où fut „inventé“ le drapeau allemand actuel, et a trouvée sa première forme institutionnelle dans … Le marché unique de 1834 suivi de l’unification de la monnaie… Il est donc logique que la principale critique de cet ordre national fut une critique de son ordre économique, avec Karl Marx et Friedrich Engels inventant les concepts d’internationale et d’exploitation.

La conscience nationale française, elle, pars de la question de la souveraineté du peuple, et de l’irruption progressive, sur la scène politique, sociale et économique, du quatrième état, ni aristocrate, ni curé, ni bourgeois, que les trois autre finiront par vouloir remettre dans sa boîte. C’est la Republique qui finira par établir le peuple, et c’est pour cela qu’elle me supporte pas les privilèges de naissance, de foi, ou d’argent, ni les prétentions politiques des religions. Et c’est donc par le sapement de la République, pour que de plus en plus elle ressemble aux anciens régimes, que les trois ordres procèdent contre le quatrième.

Comment peut il y avoir des lors une amitié sans malentendu, lorsque l’union monétaire et douanière, forcément, oppose les bourgeoisies, et qu‘un peuple souhaite sortir de chaînes économiques, et l’autre de chaînes politiques?

On sait comment l‘Allemagne tenta de résoudre ses contradictions : par le nationalisme. C’est, comme avec Bismarck, comme avec Guillaume 2, comme avec Hitler, la tentation actuelle. On sait comment la France aussi résoudra ses contradictions : soit dans l’expansion coloniale et esclavagiste, en Algérie, en Indochine et en Afrique, soit par la violence de crises intérieures prenant le visage de la guerre civile, en 1848, en 1871, les deux se conjuguant entre 1956 et 62.

Les répits ont toujours vu des politiques d’économie sociales de marché, tant en Allemagne qu’en France, les marches aux crises violentes, des politiques déflationnistes et libérales.

C’est l’essence même de l‘histoire européenne qu’elle vit au rythme des respirations historiques de six géants dont deux ont été renversés : l‘Angleterre, la France, l‘Allemagne sous toutes ses formes, l’empire le long du Danube, celui entre Saint Petersbourg et Moscou, et enfin celui à cheval sur les Dardanelles. Deux nations vivent dans le souvenir millénariste de leur domination antique, mais ce souvenir sert seulement à se reconstruire elle-même et se défaire de nouveau. Le Benelux, comme l‘Espagne, comme la Pologne, sont les champs de bataille mille fois violentés.

L‘Europe n’existera pas sans une prise de conscience d’un peuple Européen de lui-même, qui, fatigué des querelles des trois ordres, les renversera une fois de plus, temporairement, comme d’habitude, mais portant le débat à une nouvelle échelle, privant les trois ordres du champ de bataille des nations d‘Europe.

Il faudra espérer que les peuples du monde comprendront appartenir à une communauté de destin universelle, celle du vivant, qui jamais ne reste et toujours ne fait que passer, et dont la mission est d’être heureux, et non de faire du mal, et de transmettre le bonheur de vivre, et non la malédiction de souffrir, avant que les trois ordres stupides ne les poussent, dans un dernier effort pour supprimer le peuple de la table où l’on mange, à un suicide ultime de la vie même.

Car ceux qui possèdent le plus n’acceptent pas l’idée qu’ils n’emporteront rien quand cela sera fini, et préfèrent encore que personne ne vive, plutôt que tout le monde vive.

 

4 juin 2018 à 21:12

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Le Spiegel est allé interviewer les français pro-Europe assistant aux obsèques de Pierre Hassner. Tous sont d’accord : l’entretien „Europe“ de Merkel „détruit les rêves européens de Macron“. La concession très relative sur une „force d’intervention militaire commune“ serait l’obole pour que Macron ne perde pas complètement la face. Le climat entre Paris et Berlin serait d’ailleurs „glacial“ et si l‘Elysee et l’entourage de Macron s’escriment à présenter le discours de Merkel comme positif, les experts, issus par exemple de l‘Institut Jacques Delors, craignent que la réunion des deux gouvernements du 18 Juin soit un peu „la dernière chance“ de l’amitié franco-allemande.

Bon, moi je vous le disais depuis 6 ans au moins que vous faisiez fausse route sur Merkel. Mais bon…

 

4 juin 2018 à 20:44

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A propos du post précédent.

Je repense à l’enthousiasme béat du „progressiste“ député sortant de ma circonscription…

 

4 juin 2018 à 20:07

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Il est toujours touchant de voir les oies gavées être surprises de reconnaître dans celui qui tient le couteau celui qui les nourrissait.

 

4 juin 2018 à 20:02

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Parfois, certains brandissent la loi électorale „faite sur mesure“ hongroise pour condamner le régime du Fidesz comme peu représentatif, et en tout cas pas démocratique. Avec 49% des voix, il obtenait 66% des sièges, c’est un rapport de 1,35 % de l’assemblée par 1% d’électeurs.

En France, en 2017, En Marche a rassemblé 28% des voix au premier tour, 43% au second. Il a obtenu 61% des sièges à l‘Assemblee. Le rapport en pourcentage de premier tour est de 2,17. Le rapport en pourcentage du second tour est de 1,42.

Toute critique de la loi électorale hongroise ne s’accompagnant pas d’un appel à un changement de République en France est donc stérile et vaine, et par conséquent, à ignorer.

 

4 juin 2018 à 19:38

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Ce weekend, l’un des dirigeants du parti d’extrême droite AfD a déclaré que la période nazie et ses crimes était, « au regard d’un millénaire d’une histoire allemande glorieuse, une fiente de l’histoire » (Vogelschiss, littéralement « une merde d’oiseau »). Ce parti est entre 15 et 16% dans les sondages.

 

4 juin 2018 à 06:39

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3 juin 2018 à 22:59

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Confirmation dans le Spiegel de mon analyse sur les manœuvres anti Merkel à l’occasion du scandale du Bamf. Des rapports officiels confidentiels existaient des 2015 quant aux conditions désastreuses de travail, et Merkel était au courant.

C’est extrêmement symptomatique que cette attaque d’ampleur, qui réunit autant les 3 partis d’opposition que la CSU ou le SPD, est finalement sur un dossier technique, et surtout, au cœur du choix politique de Merkel en septembre 2015… C’est en réalité la politique d‘acceuil des réfugiés qui est au cœur du débat, avec un consensus plus ou moins larvé entre tous les partis sauf un, les Verts, qu’il faut aussi en Allemagne fermer les frontières.

 

3 juin 2018 à 19:27

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250 jours après le discours de Macron, Merkel, inconsolable de la disparition des États-Unis, consent, de mauvaise grâce, à approuver le projet d’une armée européenne.

Il y a tellement d‘angles d’attaque dans cette phrase que je n’ose commencer à développer.

Je vais vous laisser le faire à ma place.

 

3 juin 2018 à 18:04

 

A propos des colères des peuples qui ont l’impression que pour eux, la prospérité, c’est toujours pour après demain, voici un tableau d‘Eurostat publié en avril comparant le rapport de revenu entre les 20% Les plus modestes et les 20% Les plus riches. Remarquez l‘Italie. Ou le Royaume-Uni. Ou la Pologne.
A propos des colères des peuples qui ont l’impression que pour eux, la prospérité, c’est toujours pour après demain, voici un tableau d‘Eurostat publié en avril comparant le rapport de revenu entre les 20% Les plus modestes et les 20% Les plus riches. Remarquez l‘Italie. Ou le Royaume-Uni. Ou la Pologne.

 

3 juin 2018 à 17:43

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https://www.ouest-france.fr/politique/emmanuel-macron/sondage-la-cote-de-macron-retombe-son-plus-bas-niveau-5794776

La bobinette cherre toujours.

Mais comme je le remarquais ailleurs, un sondage bobinette ne fait pas une logique politique. Le parti En Marche resterai en tête des européennes entre 25 et 30%, et s’assure ainsi, dans le nouveau tripartisme français, un rôle pivot dans les duels de second tour.

 

2 juin 2018 à 11:25

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Rappelons à tous ceux qui se sont offusqués que des gens aient obligé un kiosque à enlever les affiches de la Une du Point sur „Erdogan dictateur“ qu’en 2016, pour ne pas filer d’argent à l’Italie et la Grèce, sous la pression de Merkel, l‘Union Européenne a décidé de filer 4 Milliards à Erdogan pour bloquer les réfugiés en Turquie, accord renouvelé récemment. Rappelons que Erdogan a mené une politique clientéliste à l’égard des millions de réfugiés en Turquie lui permettant de saper les bases des partis d’opposition, les réfugiés syriens étant plus conservateurs que la population turque. Rappelons qu’il joue également du ressentiment anti réfugiés dans son pays pour pousser ses mots d’ordre nationalistes, dans une logique de continuité avec l’empire ottoman.

C’est Valls qui était ministre de l’intérieur puis chef du gouvernement au moment de ces accords.

 

2 juin 2018 à 10:51

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
En Allemagne, le débat politique est structuré par des sondages politiques, sur les partis. Il est rare de voir des sondages bobinettes. Un sondage bobinette cependant a fait surgir Sahra Wagenknecht, la dirigeante des Linken allemands, qui souhaite créer une „Allemagne Insoumise“, deuxième derrière Angela Merkel.

C’est comme les sondages bobinettes mettant Hulot, le Drian, Jack Lang, en tête. . Les sondages de popularité ne disent pas grand chose sur le climat politique d’un pays.

Sur le sondage politique, le parti de Merkel Continue d s’éroder, le spd de l’impopulaire Nahles est à la lutte avec l’extrême droite de l’impopulaire Alice Weidel, mais toujours devant les Verts, où personne ne sait plus qui est la figure de proue, et les Linken.

Avez-vous remarqué? Le fait que des femmes dirigent tous ces partis ne change rien à la nature du fait politique.

 

2 juin 2018 à 10:42

Mathias Weidenberg a partagé une publication.
En Allemagne, un scandale inouï secoue la direction nationale des affaires migratoires, le „Bamf“, en charge notamment d’étudier les dossiers de demande d’asile des réfugiés.

Lorsque Merkel en septembre 2015 déclare la suspension unilatérale d’un traité européen pour ouvrir les frontières allemandes aux réfugiés, elle n’a rien prévu, rien budgété, c’est du bricolage improvisé. Très rapidement, il apparaît que le BAMF, qui certes dépends du ministère de l’intérieur mais avec une compétence directe de la chancellerie, aurait besoin de plus de moyens humains, budgétaires, techniques, pour venir à bout du million de dossiers. Mais voilà, dans l‘Allemagne de Merkel, le tabou sur l’investissement en emplois publics est plus fort que le pragmatisme nécessaire. Alors, on surcharge les équipes. Dans le même temps, dans de nombreuses directions régionales du BAMF se mettent en place des systèmes d’accord du statut de réfugiés sans étude des dossiers – soit par des réseaux de corruption en partie initiés par les traducteurs embauchés dans l’improvisation, la plupart n’étant ni assermentés, ni même parfois capables de traduire du tout, soit par choix idéologique de certains fonctionnaires, soit par surcharge et pression du politique de „traiter les dossiers et sortir les migrants du provisoire“ où ils sont nourris et logés dans des milliers de logements d’urgence également improvisés dans les gymnases des collèges etc…

Le scandale a éclaté à la direction de Brême. Entre temps, le ministère de l’intérieur est passé de la CDU, le parti de Merkel, à la CSU, le parti chrétien-Conservateur de Bavière qui est en campagne électorale régionale sur une ligne „imitons l‘AfD“. Lorsque le scandale éclate, après une hésitation, le ministre de l’intérieur Seehoffer ne voit aucune difficulté à laisser attaquer son prédécesseur de la CDU. C’est que la CSU espère bien récupérer l’héritage Merkel et imposer à la CDU un des siens à la chancellerie.

Le SPD a décidé également de monter en ligne contre Merkel et la CDU. Le ministre de l’intérieur de l’époque, de Maizière, n’est plus au gouvernement, il ne peut donc servir de fusible. Le conseiller personnel de Merkel et coordinateur des réfugiés en 2015-2017, le CDU Altmaier, est maintenant ministre de l’économie, et a rejeté toute responsabilité dans cette affaire sur de Maizière. L‘attaque du SPD découvre dès lors la chancelière à terrain découvert, sans fusible, ni diversion possible.

C’est là où ça se complique, alors qu’en même temps, les questions italiennes, espagnoles, droits de douane américains, et le ralentissement économique, sans compter l’affaire du diesel et l’agonie de la Deutsche Bank, pourraient occuper le débat public et politique, mais ce scandale est bien sûr bien plus important…

Car si la CSU veut récupérer la chancellerie, c’est après Octobre, après avoir remporté l’élection de Bavière, pour envoyer la fusée Söder. La CSU, après avoir donc gentiment savonner la planche CDU ces derniers jours, monte au créneau pour protéger Merkel contre le SPD.

Ah, un détail.

Ces trois partis gouvernent ensemble.

 

2 juin 2018 à 09:51

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http://www.spiegel.de/wirtschaft/soziales/deutsche-bank-sahra-wagenknecht-und-fabio-de-masi-fordern-zerschlagung-a-1115621.html

 

2 juin 2018 à 09:17

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2 juin 2018 à 09:16

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
L’Allemagne, dit-on, serait l’hegemon. Certes, mais sans vraie conscience d’elle-même, et par défaut… c’est ce qui explique aussi sa faiblesse actuelle: 1. Merkel est affaiblie politiquement. Au sein de son parti, les couteaux s’aiguisent pour sa succession. La Grande Coalition a certes numériquement 44 députés d’avance au Bundestag, mais les sondages la mette à seulement 49% des suffrages – le SPD continuant la chute abyssale que les autres sociodemocrates européens ont subi avant lui. La CSU pourrait être tentée par rompre la coalition pour provoquer de nouvelles élections, et à cette occasion, remplacer Merkel par un des siens. Les contours de la nouvelle coalition sont flous, mais un chancelier CSU pourrait être tenté par un gouvernement minoritaire, allant chercher l’AfD sur le sécuritaire et l’identitaire – ils rétablissent les crucifix dans les bâtiments publics bavarois – et les Verts, le FDP voire le SPD sur les questions économiques et sociales. 2. L’Allemagne est secouée de scandales touchant au coeur de sa réussite économique: – Scandales financiers à répétition (Cum Geschäfte, DB, Wartburg etc.) – Scandale du Diesel – le ministre allemand des transports menace Daimler d’une amende de 3,7 milliards, une partie de la direction de VW est sous mandat d’arrêt aux Etats-Unis, des millions de véhicules sont réglementairement illégales, et devraient être réequipées aux frais des constructuers, ce contre quoi le SPD et la CDU se liguent depuis des mois. – Scandales des chantiers d’investissement public sous financés et corrompus, comme l’aeroport international de Berlin, qui accumule déjà dix ans de retard et 3 milliards de surcoût, ou celui de la gare de Stuttgart – Scandales de corruption à l’étranger à répétition, avec notamment celui de l’attribution du championnat du monde de 2006 éclaboussant le monde du football – Et enfin, le dernier scandale en date, qui menace la GroKo tout en alimentant l’AfD: les centres d’études des dossiers de demande d’asiles auraient accordé le statutr de réfugié à des dizaines de milliers de demandeurs sans même étudier les dossiers ni même verifier les identities. A côté de choix ideologiques de fonctionnaires, se trouveraient aussi des filiéres de corruption organisée. Les bureaux d’études des dossiers ont été suspendus dans de nombreuses villes, dont Brême d’où est parti le scandale.

Tout cela est une accumulation qui fragilise de l’intérieur l’hégémon.

L’épee de Damoclès de la faillite de la Deutsche Bank plane en plus depuis 2008 au dessus de toutes les décisions de la chancelière. L’effondrement de l’alliance atlantique, la mort sous ses yeux du libre-échange sont également des chocs profonds pour Merkel. D’après le Spiegel, elle aurait éclaté en sanglots à sa dernière visite à Obama, emotionalité surprenante pour cette chancelière là…

Lorsqu’un allemand parle aujourd’hui, d’Italie, d’Espagne, de Trump, il faut donc toujours se demander: parle t-il pour l’Allemagne? Ou à l’Allemagne?

 

1 juin 2018 à 15:04

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Bon, finalement, avec ma prévision de nouvelle crise financière en Octobre, le 22, à 11:30, peut-être que je n’étais pas assez pessimiste. Il est possible qu’elle soit avancée à Juin…

 

1 juin 2018 à 12:41

Mathias Weidenberg a partagé une publication.
Sur ce mur, nous avons décrit à de nombreuses reprises les mécanismes que @[100017184276740:2048:Steve Ohana Économie] reprends en une synthèse brillante et pertinente.

Nous avons ici même annoncé la crise de la Deutsche Bank dés février, parlé du refus de l’Allemagne de réduire son excédent vis à vis des Etats-Unis en relancant ses commandes d’armement américain, annoncé l’échec des politiques dites « de compétitivité »…

C’est fatiguant d’être un Cassandre.

C’est réconfortant cependant ne pas être seul à l’être.

 

1 juin 2018 à 12:35

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1 juin 2018 à 11:55

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1 juin 2018 à 11:53

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http://m.rfi.fr/moyen-orient/20180518-prix-baril-petrole-enflamme-aune-crises-iraniennes-venezueliennes

 

24 mai 2018 à 20:01

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https://makroskop.eu/2018/05/o-bella-ciao-bella-ciao-bella-ciao-ciao-ciao/

 

24 mai 2018 à 19:44

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https://t.co/lxcqhrELNa

 

24 mai 2018 à 04:53

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
La presse tombe donc sur le cv trafiqué du premier ministre italien de la coalition populiste-nationaliste. “Il a menti, il a enjolivé, demission !”

Cet argument,,cette méthode, n’a jamais fonctionné. Trump a une série de casseroles infinies qui, pour tout autre candidat américain, aurait signifié la fin de parcours politique avant même les primaires. La dirigeante de l’AfD Weidel cumule aussi : nationaliste xénophobe sur une ligne dure, elle ne vit pas en Allemagne mais en Suisse, y ayant suivie sa compagne où elles sont mariées. Elle dénonce la complaisance aux réfugiés en ayant employée elle même sans la déclarer une femme de ménage, réfugiée en situation irrégulière. Son parcours est plein de trous et de d’accidents qui aurait fait chuter n’importe qui d’autre, dans le pays où un ministre de La Défense démissionna pour avoir plagié éhontément sa thèse de doctorat.

Parallèlement, des scandales inouïs ne sont pas révélés alors même qu’ils touchent au pouvoir. Avez vous entendu la presse révélée en 2007 le caractère illégitime de l’élection de Sarkozy du fait de l’illégalité du financement de sa campagne électorale? Avez vous entendu cette même presse poussé au bout l’analyse du financement de celle de Macron dix ans plus tard?

Il y a impunité pour celui au plus haut, intransigeance pour le gauchiste critique de l’ordre social et le menu fretin, et une sorte de veste blindée à ce genre d’incantations morales des élus populistes.

Le dirigeant de Podemos sera donc écartelé en place publique pour s’endetter sur 30 ans aux conditions du marché en achetant avec sa compagne une maison que certains jugent “luxueuse” lorsqu’elle est bien plus petite que bien des résidences illégalement construites enCorse pour la notabilité bien pensante parisienne.

Mais ces attaques ad hominem, efficaces contre les partis démocratiques, aveugles aux dirigeants de l’ordre, sont impuissantes à arrêter les tribuns de l’ordre nouveau. La révolution en cours supplante un ordre bourgeois libéral par un ordre réactionnaire, mais favorisant d’autres classes sociologiques et d’autres géographies.

Le drame, c’est l’impréparation totale des traditions politiques de critique des ordres sociaux, libéraux ou réactionnaires. Le mouvement social a toujours vu deux adversaires : Guizot et Thiers, Cavaignac et Louis Napoléon, la monarchie et Boulanger, la droite réactionnaire et la droite libre échangiste. Mais aujourd’hui, en Europe, le mouvement social est soit désarmé, comme en Italie, soit en recomposition incertaine, comme en France, soit en crise interne, comme en Espagne, soit résigné comme en Allemagne.

C’est cette absence de pédagogie, de lutte idéologique, d’élan, et de crédibilité – qui donnent aux populistes les classes salariées et populaires.

Jamais je ne me lasserai ici de souligner le fiasco historique de la social-démocratie européenne entre 2010 et 2018, incapable d’analyser la crise de 2007-2010 et d’en tirer une nouvelle doctrine dans un contexte transformé, enfermée dans une grande coalition de la Raison qui était en réalité celle de la paresse et de la complaisance. Elle a tuée l’espoir d’une réforme européenne progressive et sociale, poussant les 50% d’européens qui vivent toujours moins bien en 2018 qu’en 2008 dans les bras de ceux qui veulent renverser l’ordre européen.

 

24 mai 2018 à 04:45

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https://t.co/tFVRVgcz4w

 

24 mai 2018 à 04:21

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http://www.liberation.fr/debats/2018/05/20/les-morts-vivants-de-la-dette-et-le-mega-krach-a-venir_1651464?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#link_time=1526841804

 

23 mai 2018 à 23:11

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http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2018/05/23/31001-20180523ARTFIG00127-italie-quelle-strategie-pour-les-antisystemes-au-pouvoir.php

 

23 mai 2018 à 23:08

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Bon, la guerre des prix entre saoudiens et americains avait quasiment tué le fracking aux Etats-Unis entre 2014 et 2017. Les USA de Trump ont fait passer les messages qui vont bien: depuis la crise iranienne, et l’étranglement du Venezuela, le prix du pétrole remonte, au profit des saoudiens et … du fracking américain. Comme l’Europe, depuis 2011, et surtout pendant la petite croissance nourrie au pétrole pas cher entre 2015 et 2017, n’a rien fait pour son indépendance énergétique, notamment en investissant dans les durables et renouvelables, et bien on va se taper sans doute un gros ralentissement de derrière les fagots, suivi, dés que la crise italienne aura pris de l’ampleur et aura fait contagion à une certaine banque allemande, une nouvelle récession. Ponctuellement pour les Européennes, voilà qui va sans doute favoriser le camp fédéraliste libéral…

C’était ma minute Cassandre de la semaine. Merci de votre attention.

 

22 mai 2018 à 15:43

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Une élection avec 46% de participation n’est jamais le signe d’une démocratie en bonne santé, et plutôt le symptôme d’une crise de crédibilité des institutions du pays concerné. Quel que soit le contexte. Maintenant, l’alternative au Venezuela c’est comme de plus en plus dans ce monde radicalisé, Charybde ou Scylla.

 

22 mai 2018 à 15:37

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http://www.lemonde.fr/politique/article/2018/05/19/la-cour-des-comptes-presse-le-gouvernement-de-baisser-la-depense-publique_5301413_823448.html

 

20 mai 2018 à 11:11

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19 mai 2018 à 21:00

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https://www.alternatives-economiques.fr/michel-feher-lutte-sociale-se-joue-desormais-marches-financier/00084597

 

15 mai 2018 à 21:30

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Karl Marx expliquait autrefois que le moteur du capitalisme, c’était le partage inégal de la plus value créé par le travail, le capital étant une entité neutre ne créant rien par lui même, au profit de celui qui apporte le capital. Il ajoutait également que le rendement décroissant conduisait forcément à un partage de plus en plus inégal au profit du capital, jusqu’à ce que les travailleurs n’aient plus comme salaire que le minimum pour survivre. C’est extrêmement simplifié, mais on saisit l’idée générale. Marx pensait que ce mode de production et de distribution portait en lui les germes de graves déséquilibrés devant conduire forcément à des crises de plus en plus violentes, et que pour maintenir son taux de rendement, le capitalisme était forcé d’étendre au maximum son emprise en cherchant de nouvelles sources de travail moins chères.

Aucune de ces propositions n’est fondamentalement remises en causes par l’analyse du capitalisme néolibéral dominant dans cette deuxième décennie du 21eme siècle. Si certains voient des parallèles entre les débats et les conflits des années 2008-2018 et celles des années 1818-1848, c’est que dans un certain sens, après la parenthèse du 20eme siècle, le capitalisme a repris sa course tel qu’analysé par le philosophe allemand.

Oxfam a publié hier un rapport sur l’extrême Transfer de la plus value vers les détenteurs de capital en France. Les deux tiers des bénéfices des entreprises cotées sont consacrées à la rémunération du capital, seulement 5% au travail, une évolution qui s’est accélérée en 25 ans et n’est dans aucun autre grand pays industriel aussi extrême. Dans le même temps, la France perds chaque année des milliers d’emplois et d’entreprises industrielles. Cette sur-rémunération du capital ne permets pas aux capitalistes eux-mêmes de garantir la pérennité de leurs activités, les poussant aux deux seules sources de revenu possibles : la spéculation financière et le pillage de l‘Etat.

On se souvient que la politique économique du quinquennat précédent avait pour objectif de „rétablir les marges“ des entreprises, c’est à dire d’augmenter artificiellement le taux de rendement. Pour cela, tout un discours de „réduction du coût du travail“ au nom de „la compétitivité“ s’était mis en place. C’est l’appareil idéologie de la reduction des salaires pour garantir un rendement du capital constant en marge structurellement se réduisant.

Ce n’est donc pas une surprise si dans tous les grands pays industriels les vingt dernières années voient une explosion du salariat pauvre.

Marx prévoyait que ce système créerait à la fois des guerres, la compétitivité étant un autre mot pour la concurrence entre nations, et des invasions, le capitalisme cherchant à s’étendre dans tous les domaines de l’expérience humaine. Son analyse concluait non à un grand soir, mais à l’implosion inéluctable du système, une fois tous les travailleurs esclaves, tous les peuples et les continents asservis, toutes les ressources naturelles épuisées. Son rêve de révolution, c’était pour organiser le pendant et l’après explosion, et sa vision était celle utopiste d’une société démocratique, fraternelle, sans classes.

On le sait, les révolutions portent également en elles les ferments de la tyrannie, quelles qu’elles soient.

Cependant, la perspective de la crise ultime du capitalisme n’a rarement semblé aussi proche. L’épuisement des ressources naturelles est évident, alors que les logiques impérialistes sont freinées par la promesse d’une apocalypse nucléaire, et en même temps, le taux de rendement se réduisant, les rendements sont cherchés dans un monde artificiel, celui de la spéculation financière, créant par l’abondance monétaire les conditions mêmes de la disparition du capital. Le taux de paupérisation des travailleurs progresse ainsi que le taux de rémunération des actionnaires, supprimant la classe stabilisatrice du capitalisme de l’après seconde guerre mondiale, celui des classes moyennes.

Le drame, c’est qu’en cas de crise ultime du capitalisme, la classe que Marx investissait de la mission historique de reconstruire une société meilleure, et pour laquelle il avait conçu tant d’outils de mobilisation et de préparation, idéologiques, organisationnels, moraux, est dans le pire état d’impréparation et de confusion idéologique, organisationnelle et historique possible. Il n’y a plus de proletariat conscient de lui-même.

La crise financière de 2008 pourrait n’avoir été qu’un orage de printemps comparé au typhon de 2018. Mais rien n’indique qu’une crise aujourd’hui conduirai par l’effondrement du capitalisme à la réalisation d’une utopie. Au contraire, c’est bien au retour de structures féodales et absolutistes, à la pire des dictatures prenant un visage libéral pour ses plus riches et intraitable à la majorité, que l’on pourrait assister, avec, pour éviter la révélation de la lutte des classes, des guerres de religion pour animer l’âme de ceux qu’il s’agit de rendre esclaves.

 

15 mai 2018 à 20:06

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Un adversaire idéologique sectaire et cassant, champion de l’ordoliberalisme confondu – à tort – avec la social-démocratie, grand ordonnateur des rapports de force au sein du PS et du groupe parlementaire, est condamné à deux ans de prison ferme et deux ans avec sursis pour fraude fiscale. Notons que son camp idéologique, les listes de signataires des motions qu’il signa, regorgent d’élus depuis condamnés, et de transfuges serviles du pouvoir actuel. Ce n’est pas un manquement individuel, mais bien l’ensemble de la bande qui ne valait rien.

Il n’ira cependant pas en prison. Car voyez vous, même une ordure, menteur, voleur, trafiquant d’influence, si elle fut ministre, et si elle aida les riches et les puissants, ne dois pas vivre le destin commun. A son déshonneur public pourtant devait s’ajouter bien sûr la privation de libertés. Mais non.

Société de privilèges insupportables.

 

15 mai 2018 à 18:16

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https://www.alternatives-economiques.fr/benefices-actionnaires-se-taillent-part-lion/00084588

 

15 mai 2018 à 08:03

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15 mai 2018 à 08:03

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http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/05/14/les-dividendes-distribues-dans-le-monde-ont-augmente-de-30-en-sept-ans_5298891_4355770.html#vgcjMMBXJTmcbIv7.99

 

15 mai 2018 à 08:03

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http://www.slate.fr/story/161317/elections-europeennes-derniere-chance-historique-ps

 

7 mai 2018 à 09:23

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http://www.spiegel.de/politik/deutschland/schleswig-holstein-kommunalwahlen-cdu-staerkste-kraft-spd-verliert-stark-a-1206489.html

A l’intention de tous les socioliberaux: Une défaite aux élections municipales du parti social-démocrate, ça ressemble à la débâcle du SPD en Schleswig-Holstein. Une victoire, c’est dans le contexte de guerre idéologique terrible faite aux gauches radicales, c’est celle du Labour il,y a cinq jours.

Si vous pouvez pas faire la différence: dans un cas, la,droite gagne des sièges, dans le second elle en perds. Dans un cas, le spd est tout aussi marginal quant aux perspectives de pouvoir que disons les Linke, et dans l’autre, en projection nationale, il emporterai Downing street.

Le spd est tellement dans l’opposition constructive qu’il ne peut plus penser autre chose que s’allier à la droite. Le labour lui s’attaque aux sujets socio-économiques, malgré toutes les boules puantes pour l’obliger à s’occuper de sujets de diversion favorables à ses adversaires idéologiques (genre, Corbyn fut un agent communiste, ou la gauche radicale, parce que contre le,système d’enrichissement des riches au détriment des pauvres, est forcément complice de groupes marginaux obscurs et sans aucune importance antisemites. Alors que TOUS les partis dans tous les pays occidentaux ont leur lot d‘antisemites, de neonazis.)

 

7 mai 2018 à 00:15

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https://www.mediapart.fr/journal/france/300418/mediapart-interviewe-karl-marx?utm_source=facebook&utm_medium=social&utm_campaign=Sharing&xtor=CS3-66

 

5 mai 2018 à 08:00

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https://www.irishtimes.com/culture/karl-marx-at-200-what-did-he-get-right-1.3471229

A l’occasion du bicentenaire de sa naissance, la redécouverte de Karl Marx permet de replacer sa pensée enfin dans son contexte, et le libérer d’un vingtième siècle qui s’en réclama tout en le trahissant.

 

5 mai 2018 à 07:59

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Et si, finalement, tous les problèmes des interprétations si fausses de Marx et les dévoiements terribles – notamment des russes, Lénino-trotskystes ou staliniens – trouvaient leur source dans une date de naissance ratée?

Plutôt que naître le 5 mai, tout aurait été différent, sans doute, un jour plus tôt.

United, May the Fourth be with you, workers of the World!

 

4 mai 2018 à 18:15

 

 

Munich Jerome Chakaryan Bachelier 🙂

 

1 mai 2018 à 11:52

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Bon, l’UPR partage certains de mes liens. Je les bloque?

 

30 avr. 2018 à 22:02

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http://www.liberation.fr/planete/2018/04/29/l-etrange-passivite-des-eurosocialistes_1646641

Le PSE est depuis longtemps atteint de raison stupide, même Quatremer la remarqué.

 

30 avr. 2018 à 21:45

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30 avr. 2018 à 21:42

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“La pauvreté n’est pas un hasard, mais voulue politiquement”.

 

30 avr. 2018 à 21:37

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https://www.franceinter.fr/economie/l-offre-d-emploi-raisonnable-retoque-par-le-conseil-d-etat

On est encore un peu dans un état de droit, et les ministres ne peuvent pas faire complètement n’importe quoi…

 

30 avr. 2018 à 20:57

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Le mois d’avril 2018 était en moyenne de 4 degrés plus chaud à Berlin que la moyenne de long terme.

Profitez en : la fonte accélérée des glaces contrariant le jet stream, on va se prendre, à cause du réchauffement climatique, une petite ère glacière dans les 30 ans.

 

30 avr. 2018 à 20:54

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

https://www.mediapart.fr/journal/france/300418/campagne-macron-les-preuves-du-mensonge?utm_source=facebook&utm_medium=social&utm_campaign=Sharing&xtor=CS3-66

Des marchistes pensent qu’avoir obtenu des “ristournes “ est le signe d’ “équipes plus efficaces que les autres, capables de négociations agressives”.

Ils n’ont donc jamais lu le code électoral ni de sont s’interrogé sur la notion de corruption passive, de trafic d’intérêt, et autres joyeusetés que justement le code électoral cherche à éviter.

Hamon et Fillon ayant payé plus cher pour les mêmes prestations, il reste au Conseil Constitutionnel en réalité trois options: 1. Appliquer la loi, réévaluer les comptes de campagne de Macron sur la base des tarifs pratiqués à Hamon et Fillon, constater le dépassement de plafond, voire l’infraction, rejeter les comptes et invalider le président. 2. interpréter la loi, réévaluer les comptes de campagne, ne pas constater d’infractions, repousser une partie des comptes tout en validant l’essentiel et le candidat. 3. Faire comme d’habitude, aréopages de vieux crocodiles de la politique sans réelle compétence juridique, bien mal placés pour juger des pairs, et donc leur propre comportement, faire diversion sur un ou deux candidats, et enterrer tout cela gentiment sous la moquette, comme en 1995, ou en 2007. Et même en 2012, il fallut une telle conjonction d’irrégularités impossibles à dissimuler!

Bref.

Dans la république hongroise version voie de Seine, il ne peut rien arriver à Victor Macron.

 

30 avr. 2018 à 20:43

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Le cardinal Marx (ça ne s’invente pas) critique fortement le président conservateur de la région de Bavière, qui veut mettre des crucifix dans tous les bâtiments publics de la région : c’est diviser en instrumentalisation la religion, faire de la campagne électorale sur le dos des églises. Il condamne.

 

30 avr. 2018 à 09:24

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30 avr. 2018 à 07:23

Mathias Weidenberg a partagé une vidéo.
Ce scandale la, le scandale Alstom, celui du financement illégal de la campagne Macron, le scandale idéologique de la flexibilité, tout cela ne trouve pas son chemin dans les actualités et les consciences en France. La République est morte, car sa presse est morte. Le Marchisme est le contraire d’une société démocratique et pluraliste, c’est l’autoritarisme et l’oligarchie.

Il n’y a aucune différence entre la France de LREM et la Hongrie du Fidesz. Collomb et Orban font les mêmes politiques migratoires, la réforme institutionnelle de Macron a les mêmes buts que celle de Orban il y a quelques années, les médias sont aux mains d’oligarques favorables au pouvoir.

Le jour où, au lieu de se gausser d’une affaire Tolbiac aussi pertinente que le pet d’un rossignol dans un arbuste au moment où le bruit des chars assourdissent les sons de la rue, les bonnes âmes pétitionnaires dites républicaines, démocrates, européennes, dont d’anciens dirigeants de radios, s’occuperont de la bananisation de la République française, peut-être leurs tribunes approximatives rendant mauvais service à des luttes nécessaires cesseront aussi d’être des diversions politiciennes, mais c’est peu probable, car leurs tribunes sont, dans le clientélisme français, des appels de service au corrupteur.

 

29 avr. 2018 à 10:35

 

La rapidité avec laquelle l’empereur Palpatine aura attiré du côté obscur de la force un Jedi que le conseil – debile et manipulé- des Jedi désignait comme le messie du bien, Jedi qui aura massacré l’école des Padawans de la planète Solférino, avant de se révéler à son tour Sith, au service de ses maîtres cachés, dépasse dans la vraie vie ce que Georges Lucas imaginait.
😀 Au moins on connait le film que t’as regardé dans l’ICE entre Munich et Berlin !

 

Gabriel Al

27 avr. 2018 à 23:27
Brigitte c’est yoda?

 

David Michel-Pajus

28 avr. 2018 à 00:00
Ben en jaune c’est plutôt c6po, robot protocolaire.

 

Mathias Weidenberg

28 avr. 2018 à 00:41
Par contre à gauche, cela ressemble un peu à la forme du costume de Dark Vador .

 

Cyril Guenneteau

28 avr. 2018 à 00:45
Rocard eut été pas mal en yoda mais hélas…😉

 

Pierre Dedet

28 avr. 2018 à 02:06
La rapidité avec laquelle l’empereur Palpatine aura attiré du côté obscur de la force un Jedi que le conseil – debile et manipulé- des Jedi désignait comme le messie du bien, Jedi qui aura massacré l’école des Padawans de la planète Solférino, avant de se révéler à son tour Sith, au service de ses maîtres cachés, dépasse dans la vraie vie ce que Georges Lucas imaginait.

 

27 avr. 2018 à 23:19

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27 avr. 2018 à 22:58

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https://www.ladepeche.fr/article/2018/04/26/2787372-aeroport-toulouse-blagnac-chinois-veulent-encore-maximiser-profits-dividendes.html

Ce qui attends ADP.

 

27 avr. 2018 à 22:41

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27 avr. 2018 à 08:33

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26 avr. 2018 à 07:14

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25 avr. 2018 à 21:40

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La région d’Europe avec le plus faible taux de chômage et le plus fort taux d’exportations est aussi la région d’Europe avec le plus de jours fériés (14 par an) et les fonctionnaires les mieux payés d’Allemagne (un enseignant bavarois gagne presque le double d’un français).

 

25 avr. 2018 à 08:15

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http://www.spiegel.de/politik/deutschland/bayern-in-jeder-behoerde-muss-kuenftig-ein-kreuz-haengen-a-1204523.html

Pendant ce temps, le parti catholique de Bavière, en campagne électorale, annonce vouloir rétablir les crucifix dans les collèges et lycées, et finalement, dans toutes les administrations et services publics. La CSU dirige la Bavière depuis plus de 50 ans, et le ministre de l’intérieur allemand est issu de ce parti.

Le SPD se tait. La nouvelle présidente du SPD, catholique pratiquante, avait interdit la constitution d’un groupe de travail “laïcité” alors qu’elle était secrétaire générale.

 

24 avr. 2018 à 22:14

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http://www.lemonde.fr/societe/article/2018/04/24/ports-africains-vincent-bollore-en-garde-a-vue_5289749_3224.html

 

24 avr. 2018 à 19:59

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http://www.zonebourse.com/actualite-bourse/La-BCE-voit-s-essouffler-la-conjoncture-en-zone-euro–26412338/

Les chiffres de la production industrielle avaient commencé à flancher dès février. La Banque Centrale Européenne voit en avril des signes d’un ralentissement de la conjoncture européenne, l’inflation reste faible. La politique de taux bas devrait donc se poursuivre.

 

24 avr. 2018 à 08:27

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https://www.lejdd.fr/international/des-demandeurs-dasile-soudanais-tortures-dans-leur-pays-apres-avoir-ete-expulses-par-la-france-3633914.amp?__twitter_impression=true

 

24 avr. 2018 à 04:16

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http://www.spiegel.de/politik/ausland/emmanuel-macron-riskanter-flirt-mit-donald-trump-a-1204391.html

Le flirt risque de Macron

C’est le titre du Spiegel qui s’interroge : “sont-ils copains? Qui manipule qui?”

Les deux partagent pourtant tant de points communs idéologiques, pourquoi s’interroger ?

 

23 avr. 2018 à 21:54

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Je suis pas laïc, je suis anticlérical.

C’est à dire que je condamne les prétentions à avoir une influence ici bas hors de la sphère intime de celui qui croit à toute religion, à tout clerc, et rejette dans la même détestation de leur hypocrisie les hiérarchies religieuses d’où qu’elles viennent.

Un texte célébrant une religion pour en condamner une autre pour protéger un racisme inspiré par une identité confessionnelle est donc absolument inacceptable.

La bataille n’est pas de demander à une religion de mettre de l’eau dans son thé, mais de combattre toutes les superstitions. Car toutes, si on leur montre pas leur place, massacrent, tuent, torturent. C’est leur nature même.

La réponse est universaliste, et non dans la dénonciation de communautés religieuses pour en défendre d‘autres. Elle est aussi rationnelle, et non dans cette émotion d‘amalgame. Elle est scientifique.

Dans la loi de 1905, je suis du côté du père Combes. On expulsera donc les rabbins, les curés, les pasteurs, les Imams, les prêtres bouddhistes et les Hare Krishna dans la même détestation.

La réponse, c’est arracher les consciences à ces superstitions, pas faire la leçon théologique pour obtenir … le changement de canon d’une religion, elle-même très diverse.

Ce week-end, la cour européenne de justice a jugé illégal la pratique des entreprises dépendant des églises allemandes de licencier un employé après un divorce et un remariage, donc une excommunication, ou de refuser un emploi à une personne sans confession pour des métiers sans mission évangélisatrice (cuisinier de cantine, par exemple).

Moi, je ne sais pas ce que c’est un français juif, un français musulman. Je connais des citoyens français, et chacun détermine son identité, et n’a pas à être enfermé dans une définition confessionnelle héritée des parents. C’est à leur conscience qu’il faut s’adresser, et non à quelques marabouts en charge de vieux textes, catholiques ou islamiques.

 

23 avr. 2018 à 10:10

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Le Spiegel révèle ce matin une affaire de corruption de parlementaires au Conseil de l‘Europe au profit de l‘Azerbaidjan, avec notamment une députée CDU (droite) mise en cause.

Le Monde publie aujourd’hui une enquête sur la corruption et les évasions fiscales à Malte qui a coûté la vie à une journaliste cet hiver.

Le danger pour l‘Europe, c’est pas quelques pauvres fuyant la guerre. C’est le système d‘argent protégeant les plus riches voulant se soustraire à la loi commune.

Un vrai républicain devrait tout faire pour empêcher les passe-droits des puissants, au nom de l’égalité devant la loi, plutôt que de faire des lois spéciales contre ceux qui n’ont rien.

 

23 avr. 2018 à 09:48

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Je publie ici le texte de mon alter ego avec quelques précisions.

Nahles fait que 66% au conseil national extraordinaire du SPD chargé d’une mission, l’élire présidente du parti. Sa concurrente, l’inconnue maire de Flensburg (à la frontière avec le Danemark, ville surtout connue en Allemagne pour abriter le service administratif gérant les points des permis de conduire), Simone Lange, avec 27%, révèle le faible niveau de crédibilité de la femme d’appareil Nahles pour renouveler ce parti. 7% des délégués ont voté ni pour l’une ni pour l’autre. Sarah Wagenknecht, dirigeante des Linke, a constaté le manque de popularité de Nahles au sein de son propre parti – traditionnellement, au SPD, le président du parti est élu avec plus de 90% des voix, Martin Schulz avait fait 100% en mars 2017 – et s’est réjoui que plus d’un tiers des cadres du parti refusent une présidente symbolisant la continuité avec l’agenda 2010 de Schröder. Toute la presse s’étonne d’ailleurs d’un résultat « bien plus médiocre que ce qui était prévu ». Ce matin, des observateurs, citant des proches de Nahles, parlaient d’un score en dessous de 70% comme « déshonorant ». D’ailleurs, les sondages restent désespérément mauvais – le SPD se traine selon les instituts entre 17 et 19%, loin des 42% de 1998, ou même des 20,5% de septembre 2017, pire score électoral du SPD depuis Bismarck! L’AfD, entre 12 et 15%, reste premier parti d’opposition, rôle qui en Allemagne donne des droits et des privilèges auxquels les partis d’opposition français n’osent même pas rêver dans cette république bananière digne d’Orban ou de Poutine qu’on appelle la cinquième, mais je m’égare.

Deux mois après le début de la GroKo, on le voit, la méfiance d’un tiers des cadres et des militants reste intacte. Il ne suffit pas de prendre des ministères, encore faut-il aussi avoir quelque chose à faire. Or, le grand projet de relance européen, que le SPD vendait comme raison majeure de voter pour la GroKo, a déjà été enterré. C’est tellement pitoyable que le SPD en a été réduit à publier des encarts publicitaires vantant le caractère de „social-démocratie“ pure du discours de Macron. Ben voyons. Le SPD gouverne mais a besoin de „co-construire l’Europe“ par procuration, en s‘adressant à un dirigeant neoliberal décidé à casser définitivement le syndicalisme français. Sur les migrants, sujet qui avait remporté l’adhésion sincère au projet de GroKo de membres de l’aile gauche au nom du contrôle des appétits réactionnaires de la droite bavaroise, la capitulation est également déjà intervenue. Après tout, la CSU veut faire en Allemagne ce que Collomb fait en France, c’est donc sans doute aussi de la „social-démocratie pure.“ A l’international, pas un mot. Heiko Maas, pourtant bon ministre de la justice, a disparu dès que chargé de la diplomatie. Le ministère du travail, on le sait, a été confié à un des apparatchiks les plus droitiers, et les plus désastreux électoralement, du SPD, Heil. On a entendu sur le sujet que le très réactionnaire ministre de la santé, le CDU Spahn, et le maire de Berlin.

Quant aux finances, Scholz a remplacé les faucons de la Banque centrale allemande de Schäuble par des faucons de Goldmann Sachs. Sur le discours et les actes, on a juste remplacé l’accent chuintant par l’accent rugueux de Hambourg. Sinon, pas de changement.

Alors à quoi sert donc l’élection de Nahles présidente lorsque finalement, une fusion avec le FDP semble la prochaine étape logique? Juste à faire un effet d’affichage : „ la première femme présidente du spd depuis 154 ans“.

Cet effet d’affichage même laisse un arrière goût sexiste, comme si le genre de Nahles était une caractéristique en soi qualifiante.

La GroKo ne passera pas les élections d’octobre en Bavière.

 

22 avr. 2018 à 19:14

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http://www.liberation.fr/debats/2018/04/03/il-n-y-a-plus-rien-a-attendre-du-conseil-constitutionnel_1640824

 

21 avr. 2018 à 14:51

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Dans une démocratie, le scandale Alsthom conduirait à une procédure de destitution du président Macron.

 

20 avr. 2018 à 23:01

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Depuis 2011, en Allemagne, le nombre d’attaques violentes issues de l’extrême droite, que ce soient contre des adversaires politiques, des centres de réfugiés, des bâtiments religieux, des personnes, a été multiplié par cinq. C’est chaque année plus d’une cinquantaine d’agressions potentiellement mortelles qui ont lieue. C’est en nombre d’attaques, dix fois plus que celles issues de l’islamisme. Depuis l’an dernier, le nombre d‘agressions antisémites a été multiplié par deux. A Berlin, un citoyen allemand a porté une kippa pour tester la réalité de l’antisemitisme une journée. Il a été victime au cœur du Berlin bourgeois libéral d’une agression à la ceinture, qu’il a filmé. Le neofascisme allemand a toujours été antisemite, l’islamofascisme l’est également.

 

19 avr. 2018 à 07:58

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https://t.co/i996IaCrba

 

18 avr. 2018 à 20:32

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18 avr. 2018 à 20:07

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Emmanuel Macron a dit à Strasbourg „il faut entendre la colère des peuples“ en pensant très fort „sauf celle du mien.“

 

18 avr. 2018 à 05:45

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Quelle ironie, après 18 ans dans le seul appartement sans balcon de l’immeuble dans le pays des Barbecue de balcons, au moment où je prépare un déménagement dans un appartement avec une terrasse, j’apprends que ce sera une patinoire. En Août.

Sérieusement, il va falloir comprendre que le changement climatique est une externalité inévitable du capitalisme libre échangiste, et que stopper l’un passe par changer l’autre.

 

17 avr. 2018 à 22:40

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Le phosphore Blanc, produit aux États-Unis comme arme offensive, est employée par ses clients saoudiens et israéliens contre des civils au Yémen et en Palestine. C’est notamment ce que rapporte le Washington Post, organe poutinien connu.

Cette utilisation est considérée depuis 1983 par l‘ONU comme une utilisation interdite et condamnée d’une arme chimique. Sans doute un coup des pro Assad.

Mais bien sûr, voilà sans doute un amalgame degueulasse et scandaleux de ma part.

 

17 avr. 2018 à 22:21

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https://www.washingtonpost.com/news/checkpoint/wp/2016/09/19/saudi-arabia-appears-to-be-using-u-s-supplied-white-phosphorus-in-its-war-in-yemen/

 

17 avr. 2018 à 22:16

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https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/0301571300873-en-attendant-leurope-demmanuel-macron-2169725.php

 

17 avr. 2018 à 22:15

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http://www.spiegel.de/politik/ausland/angela-merkel-darf-emmanuel-macron-nicht-haengen-lassen-a-1203381.html

„Merkel a détruit la carrière de nombreux hommes puissants déjà, en ne faisant rien et en attendant. Le risque pour Macron, cest de se faire merkellisé.“

Engine sized, plane kaputt.

 

17 avr. 2018 à 22:01

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http://www.spiegel.de/politik/ausland/emmanuel-macron-im-eu-parlament-werben-und-wueten-a-1203285.html

Copiez le texte, mettez le dans un moteur de traduction automatique, et comprenez pourquoi cette UE étant manifestement irréformable – peu importe le contenu désiré de cette réforme, de Macron à Hamon – il est nécessaire que vous lisiez le livre de David Cayla et Coralie Delaume sur la Fin de l‘Union Européenne.

 

17 avr. 2018 à 21:59

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
La formule symbolique rhétorique du Marchisme, en même temps, a en réalité une autre fonction : contrairement.

„nous assurerons la sécurité et en même temps, contrairement, nous n’assurerons ni la dignité humaine, ni la compassion, et nous ne respecterons pas le devoir d’asile, même les enfants nous ne les protégerons pas s’ils sont migrants.“ „Nous libèrerons les énergies, et en même temps, contrairement, nous n’assurerons ni équité, ni justice sociale, ni rétribution du travail, ni gain de pouvoir d’achat, nous ne préoccuperons pas d’efficacité des services publics ni des missions régaliennes de l‘Etat.“

„nous voulons une Europe souveraine, c’est à dire dont la caste technocratique peut tout décider en souveraineté sans contrôle démocratique, et en même temps, contrairement, nous démantèlerons les rares prérogatives des parlements nationaux sans rien transférer au parlement européen qui ne doit surtout pas devenir le lieu de formation d’une conscience de soi du peuple européen et jamais, jamais être l’instrument de la souveraineté populaire, car si le peuple est souverain, les plus riches doivent se soumettre, et ce serait un populisme insupportable.“

 

17 avr. 2018 à 21:38

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Macron théorie et pratique:

Aprés avoir plaidé pour la démocratie libérale européenne contre « la tentation autoritaire », Macron a répondu à un député européen d’opposition (Vert, Belgique) qu’il était illégitime pour le critiquer « car vous avez le confort de ce salon » (être élu apparamment engage à ne plus critiquer), et qu’ « il ne peut laisser dire des bêtises ».

Ben, la démocratie libérale, c’est accepter le rôle critique de l’opposition, et justement, la laisser dire.

Empêcher de laisser dire, ou juger illégitime toute critique, c’est l’autoritarisme.

 

17 avr. 2018 à 17:46

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Aujourd’hui, le président français va parler devant le parlement européen. Le Spiegel décrit cependant son initiative européenne, lancée par son discours à La Sorbonne il y a sept mois, comme „mausetot“ – encéphalogramme plat. Au sein de la CDU, Merkel, affaiblie, ne peut s’imposer à une majorité anti-Plan Macron, qui suit plutôt la vision européenne austeritaire de Schäuble. La CSU est de toute façon pour que l‘Union des droites allemandes se rallie aux thèses eurosceptiques des partis les plus conservateurs du PPE. Le SPD se fait discret : les admirateurs de Macron les plus fervents, Sigmar Gabriel en tête, ont perdu la partie. Scholz est financièrement sur la ligne Schäuble.

Et la question la plus sensible, pour les députés de la majorité, SPD ou droite, reste celle de la souveraineté du Parlement, et le refus de Transfer d’aucun pouvoir à une commission jugée illégitime, et faible vis à vis des États.

La „Grande Coalition“ n’est Grande que de tradition. Elle n’a rassemblé que 55% des voix (En 2005, c’était 70%, en 2013 69%) et n’a que 44 députés d’avance au Bundestag. C’est bien moins que le nombre de sceptiques à la CDU, CSU et SPD.

Seuls les Verts s’annoncent favorables à l’avance aux annonces de Macron. AfD et FDP attendent le discours, et surtout les réactions au sein de la majorité, en embuscade, prêts à flinguer, et sedimenter l’électorat perdant du libéralisme sur une question en réalité accessoire, car conséquence et non moteur des évolutions économiques et sociales depuis 2008. L‘anti-européisme est utilisé pour dissimuler les ressorts des inégalités du capitalisme financier, que tant la CDU, la CSU, le FDP et le SPD de Scholz, l‘ami des banquiers, défendent, pendant que les verts, idiots utiles, n’ont toujours pas compris qu’écologie et capitalisme étaient incompatibles, et l‘Union Européenne, un instrument de conservation et de protection de cet ordre établi là.

 

17 avr. 2018 à 08:10

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http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5701490s/f9

A propos de laïcité, il n’y a pas que Briand.

 

16 avr. 2018 à 23:42

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https://www.berliner-zeitung.de/panorama/fund-aus-der-wikingerzeit-luca-und-sein-silberschatz-von-ruegen-30026314?dmcid=sm_fb_p

 

16 avr. 2018 à 22:17

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Je viens de lire ce petit bout de texte depuis mon profil professionnel sur une plate-forme destinée aux actifs.

Ces deux phrases sont tellement fausses dans tous leurs aspects. La conclusion notamment, qui laisse à croire que la liberté serait un donné, sans combat ni lutte, sans devoir l’arracher à la brutalité bien plus grande des puissants, est tout simplement un aveu de capitulation et la promesse de l’abandon de celle-ci si jamais un rapport de force devait être nécessaire pour la défendre.

Ne trichez pas, pas de Google, trouvez l’auteur de ces trois lignes de bêtises. Il est connu. Très.

„Pendant la révolution française, il y a eu le « dégagisme soft » de la Constituante, puis le « dégagisme brutal  » de la Convention. L’ Histoire, parfois, se répète, en bégayant.. La leçon devrait servir: en démocratie, la brutalité ne sert jamais la liberté.“

 

16 avr. 2018 à 22:13

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http://www.lemonde.fr/economie/article/2018/04/16/face-aux-compagnies-ferroviaires-europeennes-la-sncf-soutient-la-comparaison_5285912_3234.html?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook

 

16 avr. 2018 à 21:27

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16 avr. 2018 à 19:49

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http://www.liberation.fr/france/2018/04/15/parcoursup-la-ministre-a-t-elle-menti_1643554?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook

 

16 avr. 2018 à 07:31

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Un rappel du Spiegel : la Turquie est membre de l‘Otan, et en même temps, dépends de la Russie pour réaliser ses ambitions régionales en Syrie.

 

15 avr. 2018 à 13:11

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https://www.grey-britain.net/2016/04/26/hillsborough-lenquete-conclut-a-la-negligence-criminelle/

 

15 avr. 2018 à 12:56

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100 000 manifestants en Hongrie : il semble que la fraude a été massive, pour permettre à Orban d’atteindre les deux tiers des sièges au parlement et réduire les scores des partis les plus centre gauche. Les manifestants réclament un recomptage, voire de nouvelles élections,,et condamnent la corruption et l’absence de pluralisme, toute la presse étant aux mains de riches industriels proches du pouvoir.

 

15 avr. 2018 à 11:21

Mathias Weidenberg a partagé une publication.
Ca ressemble à un mauvais scénario de mafia immobilière.

 

15 avr. 2018 à 10:53

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Le President de la République allemande mets en garde contre „une rupture“ avec la Russie, contre „en faire un ennemi“, ce qui est interdit „par notre histoire“.

 

15 avr. 2018 à 10:35

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L’attaque américaine en Syrie est pour le magazine de référence plutôt centre gauche Spiegel une manœuvre de diversion.

 

15 avr. 2018 à 09:45

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Au Yémen, au Bahreïn, dans le nord de la Syrie libérée de Daesh par les Kurdes et depuis agressée par les turcs alliés aux survivants de Daesh, des actes terribles, criminels contre l’humanité et la morale, ont lieu. Macron a tweeté qu’il souhaitait le tueur du Yémen dans une conférence humanitaire sur le Yémen alors que ce régime, saoudien, mène un blocus alimentaire et humanitaire pour faire mourrir de faim les populations civiles. Trump a tweeté que le gouvernement du Bahrein n‘avait rien à craindre de son administration, invitation à multiplier tortures et assassinats. Ni l’un, ni l’autre n’a tweeté à la chute d’une ville tenue par les meilleurs alliés militaires que nous ayons trouvé dans la région pour battre les commanditaires du Bataclan. Les deux sont silencieux sur les massacres terribles, genocidaires, en Birmanie. Ils n’ont rien à redire à ce qu’un pays ordonne à ses militaires de tuer des manifestants désarmés, sans raison, au hasard de la visée. Ils ne condamnent pas et ne luttent pas contre les maffias des passeurs, qui poussent chaque année des milliers de pauvres gens désespérés a la noyade aux portes de l‘Europe. Pire, ils souhaiteraient repousser les bateaux lorsqu’ils n’ont pas encore coulés en haute mer, loin des yeux.

L’argument moral ne vaut que s’il est constant. Sinon, ce n’est qu’un prétexte.

L’attaque chimique du peuple syrien est probablement l’œuvre du criminel contre l’humanité Bachar al Assad et ses troupes. Le régime Syrien, comme le saoudien, comme tant d’autres sur cette planète, est criminel. Cela n’a pas empêché un président de la République française d’inviter Bachar al Assad comme invité d’honneur d’un défilé du 14 Juillet. Bernard Kouchner était alors le ministre des affaires étrangères.

L’argument moral est un argument hypocrite, et opportuniste. On n’a pas envoyé une centaine de missiles de croisière, avec la désescalade russe qui a débranché ses systèmes anti missile et semble avoir été informé, peut être consulté?, sur la liste des cibles en avance, par moralité.

Dès mars 2011 et la terrible répression contre des manifestants pacifiques, Bachar a choisi la violence. Le premier acte de ce chapitre, c’est lorsque des snipers du régime ont abattus au hasard des manifestants sans armes dès la première semaine de manifestations. Il y eut à l’époque des communiqués condamnant ces violences et appelant à des réformes, sans plus. Il faut dire que le gouvernement français choisit, dans ce printemps arabe trahi par les démocrates occidentaux, de concentrer l’attention de la communauté internationale sur la Lybie, pour des motifs que la Justice française est en train de révéler qui n’avaient rien de moraux. La solution, des 2011, passait dans tous ces pays par des transitions politiques, qui, dues à la nature absolutiste des pouvoirs en place, ne pouvaient se faire sans qu’une partie des régimes soient associés à la nouvelle forme de pouvoir, et donc, soient acteurs de la chute et l’exil des Potentats. Ce qui était possible en Égypte, avant la dictature de Sissi, était possible ailleurs. Cela aurait cependant nécessité une politique assez différente.

La politique internationale est faite d’alliances. La France a pendant une grosse décennie privilégiée le Qatar. C’est ce qui explique la présence conjointe de l’émir du Qatar et du tyran syrien le 14 Juillet 2008, Il y a donc dix ans, sur les Champs Elysées. Le Qatar a un autre allié, l‘Iran. C’est lié à des affaires, on est disqualifié comme comploteur dès qu’on parle Gazoduc, mais l’alliance entre le Qatar et l‘Iran n‘a rien d’idéologique. Le problème, c’est que l‘Arabie Saoudite et l‘Iran sont les capitales idéologiques de deux islamismes incompatibles. Le Wahabisme des sunnites, que l’on retrouve dans Al Qaida et Daesh, n’a pas de pire ennemi que les hérétiques chiites. L’islamisme iranien, qui promeut une révolution, et a déposé un roi pour une République islamiste, est incompatible théologiquement et politiquement avec l’islamofascisme saoudien. A la lutte économique de deux états producteurs de pétrole concurrents s’ajoute une lutte religieuse, théologique et politique, structurant lislam depuis ses origines.

La France a changé avec Macron le poids de ses alliances. Les affichages récents avec le nouvel émir saoudien contrastent avec les affichages précédents de Sarkozy ou Hollande – rappelons que Le Guen était l’homme des qataris au PS – avec le Qatar. Si la France a toujours cherché une position „au dessus de la mêlée“, menageant dans la region chevre et choux au risque de parfois paraître incohérente, et surtout affairiste – Le Qatar qui confirme 12 Rafale n’est pas oublié, mais l‘Arabie Saoudite qui annonce en acheter 24 devient l’interlocuteur privilégié – sa politique n’a jamais été conduite au nom de la morale.

Celle-ci ne sert que pour justifier des interventions militaires devant l’opinion publique sans jamais vouloir débattre des tenants et des aboutissants, ni expliquer au peuple français les raisons politiques, géostratégiques, sans expliquer la ligne française vis à vis du rôle de l‘ONU et des organisations multilatérales ou de privilégier les accords et alliances bilatérales.

Quels sont les intérêts stratégiques français selon ce pouvoir?

L’intervention militaire extrêmement limitée a donné bonne conscience. Elle sert d‘absolution morale. Elle étanche une indignation, ciblée sur un crime, lorsque le monde regorge de crimes contre la dignité humaine.

Le mauvais procès fait aux adversaires de ces frappes, traités de poutinophiles quasi fascistes, ou du moins vichystes en herbe, n’aide en rien à illustrer le caractère moral et nécessaire de celles ci. Elles révèlent en réalité le sens même de celles-ci : le message, sur fond d’affaire Skripal, encore une affaire scandaleuse, criminelle, confuse, ou d’enquêtes du FBI sur la corruption russe de la démocratie américaine jusque dans la campagne du président actuel, ou de crise ukrainienne – dont la gestion fut des deux côtés d’une stupidité telle qu’elle ne pouvait mener qu’à la guerre, cette conséquence ultime d’après Toynbee de la stupidité humaine – s’adressait à la Russie. Il ne s’agissait pas de stopper le massacre des syriens, mais de demander à la Russie de s’assurer que son allié massacre par des moyens que la communauté internationale ne condamne pas.

L’égorgement est privilégié sur l’empoisonnement.

 

15 avr. 2018 à 08:48

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14 avr. 2018 à 20:10

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Le jour où des milliers de berlinois manifestent contre l’explosion des prix des loyers, la présidente du SPD estime que ce parti doit s’occuper … de sécurité intérieure.

 

14 avr. 2018 à 20:10

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
J’ai fait le pari d’une nouvelle crise financière démarrant le 22 octobre à 11:30.

Bien sûr, le pari tiens, sous condition qu’aucun conflit nucléaire n’éclate entre temps. Dans le cas contraire, je ne me sentirai pas tenu par le pari si, dans les décombres, les rares survivants, n’ayant pas encore réinventé la monnaie, s’épargneraient la dite crise financière.

 

14 avr. 2018 à 11:53

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14 avr. 2018 à 11:40

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
J’annonce depuis plusieurs semaines que Macron, en difficulté intérieure, avait besoin d’une guerre.

Pathétique de voir des gens argumenter sur le bien fondé d’une intervention aussi opportuniste qu’illégale.

 

14 avr. 2018 à 11:16

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https://www.theroot.com/president-signs-executive-order-mandating-poor-people-w-1825184646

 

14 avr. 2018 à 10:46

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Linke et Verts allemands appellent à Merkel pour faire convoquer une réunion du conseil de sécurité de l’ONU.

vingt ans d’offensive contre l‘ONU, et hier soir trois des membres permanents avec droit de veto lancent dans l’illégalité internationale des bombardements pour … punir?

 

14 avr. 2018 à 10:44

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Que la France contribue avec tant d’enthousiasme à vider de sens les instruments de la communauté internationale me fait vraiment pleurer de rage.

 

14 avr. 2018 à 10:36

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https://www.berliner-zeitung.de/politik/meinung/kommentar-zum-mieterprotest-nicht-wohnen-geht-nun-mal-nicht-30015190?dmcid=sm_fb_p

 

14 avr. 2018 à 10:32

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14 avr. 2018 à 10:31

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Les allies de la France c’est donc Theresa May, chargée du Brexit, et Donald Trump.

Moi qui croyais que la France en Marche était le rempart contre le populisme et la bigoterie, et le renouveau de l‘Europe…

On se laisse embarquer dans l’arbitrage d’un conflit qui dure depuis 40 ans entre sunnites et chiites pour contrôler le pétrole et le gaz, avec des logiques géopolitiques remontant à … 3000 ans que l’on retrouve ici.

On a rien à y faire militairement.

Assad est un criminel, les opposants islamistes aussi. Ce n’est pas le sujet, cela n’a jamais été le sujet. La crise actuelle n’est pas morale.

L‘Arabie Saoudite a acheté 14 milliards l‘alliance militaire française contre l‘Iran. C’est tout.

 

14 avr. 2018 à 09:17

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http://www.spiegel.de/politik/deutschland/olaf-scholz-schwoert-bundesregierung-auf-sparkurs-ein-a-1202831.html

Alors que les recettes fiscales dépassent les prévisions, que le budget est en équilibre, et la dette passée sous les 60%, l’infinie stupidité idéologique austeritaire domine toujours en Allemagne, et le social-démocrate Scholz, comme je l’avais prévu, s‘annonce aussi imbecile et criminel que Schäuble. Alors que la production industrielle ralentit, alors que la situation des comptes publics le permettrait, alors que le niveau des excédents contraires aux traités européens le requiert, alors que la crise sociale, avec la redistribution des richesses accumulées depuis 2009 qui a enrichi un tiers des allemands les plus riche et appauvri la moitié la plus modeste des allemands, nourris l’extreme droite, le gouvernement allemand refuse de soutenir la demande par des investissements publics et se prépare à une nouvelle série de coupes.

Que cette passion austeritaire vienne du SPD ne devrait plus être une surprise.

 

14 avr. 2018 à 08:28

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La Syrie, nouvelle Serbie….

 

14 avr. 2018 à 08:16

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A propos de la culture en Allemagne : ils rediffusent .. Alf. A l’heure des vidéos de chats stars des réseaux sociaux, est-ce bien raisonnable?

 

13 avr. 2018 à 22:51

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https://www.francetvinfo.fr/economie/medias/tf1/l-image-d-emmanuel-macron-s-est-degradee-apres-son-interview-sur-tf1-selon-un-sondage_2704454.html

 

13 avr. 2018 à 21:38

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https://www.bloomberg.com/news/articles/2018-04-11/french-economy-loses-pace-as-macron-gambles-for-long-term-gains

Hier, je soulignais la chute de la,production industrielle dans toute l’Europe en février. Mercredi, la Banque de France a réduit son estimation de croissance pour la France au premier trimestre à 0,3%. Bloomberg souligne que les résultats du premier trimestre sont les plus médiocres depuis deux ans. De plus, Bloomberg évalue le coût de l‘intransigeance de Macron à 0,2 points de croissance qui pourraient être perdu également au second trimestre, lui conseillant le chemin du compromis pour mettre fin aux conflits sociaux. Macron a clairement annoncé son refus de tout compromis, remerciant les victimes de son rapport de force dominant d’être écrasées, ultime cynisme. La croissance française, toujours 4 à 5 points a la traine de l‘Européenne, va donc continuer à décrocher. Dans un contexte volatil et incertain, les investisseurs retardent leurs décisions. La politique fiscale de Macron atteint directement le moteur jusque là de la croissance française: la consommation des ménages. Mais le contexte international ne favorise pas l’investissement des entreprises, cadeaux fiscaux ou non. Encore une fois, des décisions idéologiques stupides vont conduire à des résultats prévisibles, car toujours observés en les prenant, revelant de nouveau, ce n’était pas un „moment unique“ ou „une question de mise en pratique“, mais bien la nature même des mesures prises qui allaient contre la réalité.

Mais heureusement, une bonne petite guerre va permettre de faire diversion.

 

13 avr. 2018 à 08:16

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Inlassablement je dénonce la paupérisation des classes populaires et moyennes depuis la crise financière – celle-ci marque en effet un point d‘acceleration de ce phénomène. En Allemagne aussi ce sont des millions d’enfants qui grandissent dans des foyers pauvres, appauvris devrait on dire, et ce, malgré le plein emploi : le contrat de travail ne garantit pas, plus, contre la misère.

Les sources de ce phénomène ne sont pas morales. Elles sont systémiques. Elles nécessitent de détricoter notre système économique où une infime minorité accumule les gains de productivité de tous. Elles nécessitent de repenser le rôle de l‘Etat et de la démocratie, et requiert de la gauche de retrouver une pensée en choix de classes, en lutte des classes. Alors, on est pas dans la vieille industrie où le bourgeois patron et ses ouvriers formaient le couple dialectique. C’est beaucoup plus complexe, et il y a des classes dindons de la farce qui perdent peu à peu, mais qui adhèrent au système en croyant en bénéficier, par exemple en identifiant à tort leur rêve d‘Europe fédérale à la conservation du système en cours. Il y a des bourgeoisies malheureuses dans le processus. Il y a des clientélismes, car les hyper riches ont besoin d’une masse de clients pour faire hégémonie. Et il y a une bourgeoisie heureuse que les hyper riches veulent tenir dans l’ignorance des malheurs réels, pour les maintenir, par des manipulations extraordinaires, comme avec En Marche ou Ciudadenos, en coussins protecteurs entre eux et la majorité de la population.

Mais comment accepter, dans la France réputée prospère de Macron, que le nombre d’enfants dans des foyers pauvres grandisse?

 

13 avr. 2018 à 07:53

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https://www.nouvelobs.com/societe/social/20180412.OBS5061/sncf-les-economistes-atterres-torpillent-le-projet-de-reforme-du-gouvernement.html

 

13 avr. 2018 à 07:36

 

Depuis 2007, la population en Allemagne non allemande est passée de 6 à 10 millions, dont de 4 à 6 millions issus hors de l‘UE et de 2 à 4 millions issus de migrations internes à l‘UE, notamment de l‘Est. Cc @[710703294:2048:David Cayla]
Normal les allemands ne font pas d’enfants ou si peu. 1,5 enfant par femme.

 

Jean-Paul Haultecoeur

13 avr. 2018 à 07:04
Depuis 2007, la population en Allemagne non allemande est passée de 6 à 10 millions, dont de 4 à 6 millions issus hors de l‘UE et de 2 à 4 millions issus de migrations internes à l‘UE, notamment de l‘Est. Cc David Cayla

 

12 avr. 2018 à 22:53

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La production industrielle allemande avait chuté à la surprise générale en février de 0,6% alors que tout le monde attendait une augmentation de 0,1%. Et bien d’après Eurostat cité par Statis, la production industrielle européenne a chuté de 0,8% en février.

La conjoncture 2018 se refroidit déjà.

 

12 avr. 2018 à 22:49

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Les salariés de Telekom ont donc obtenu 5,2% d‘augmentation de salaires en deux temps d’ici à 2020 et 14 jours de congé supplémentaires et mettent fin à leur participation à une semaine de grève. Je suis sûr que Macron et sa presse vont faire de gros titre demain sur le modèle allemand et cette victoire revendicative de 65000 salariés.

Verdi continue la grève dans le secteur public, où la revendication d‘augmentation des salaires de 6% se heurte encore à un mur, celui austeritaire des partis de gouvernement.

 

12 avr. 2018 à 22:40

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http://atterres.org/article/sncf-derrière-le-statut-des-enjeux-économiques-sociaux-et-environnementaux

 

12 avr. 2018 à 20:26

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Jai souvent évoqué ici la thèse politique de Losurdo publié en 1996 sur le Bonapartisme et la démocratie.

Le sociologue proche des Linke allemands Horst Kahrs vient de publier un ouvrage, „Les nouveaux Bonapartes. Comprendre, avec Marx, la montée des Trump & Co.“ que je vais me procurer ce week-end.

 

12 avr. 2018 à 20:25

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https://www.mediapart.fr/journal/france/120418/relaxe-generale-au-proces-du-groupe-de-tarnac

 

12 avr. 2018 à 20:12

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12 avr. 2018 à 20:07

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12 avr. 2018 à 20:05

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12 avr. 2018 à 07:28

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https://europeinsoumise.org/fr/component/content/article/30-dossier/politique/95-absence-de-nouveau-gouvernement-apres-les-elections-en-italie-les-raisons-d-un-blocage?Itemid=164

 

12 avr. 2018 à 06:42

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https://www.francebleu.fr/emissions/tous-europeens/tous-europeens-du-jeudi-5-mai-2016

 

12 avr. 2018 à 06:32

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https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/migrants/video-loi-asile-jacques-toubon-defenseur-des-droits-s-enerve-contre-les-deputes-lrem_2700634.html#xtor=CS2-765-%5Bfacebook%5D-

Cet échange hallucinant interroge: pourquoi les 8 députés FN ne sont pas apparentés LREM?

 

11 avr. 2018 à 21:57

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Notons que toutes ces jolies personnes acclamant le futur conflit militaire entre Russie et États-Unis n’ont en même temps jamais appelé à boycotter le mondial de foot en Russie, car voyez vous, mieux vaut du foot organisé par des corrompus chez des dictateurs à la moindre cohérence interne sur les valeurs ou la morale.

Moi j’appelle à boycotter le mondial (et les JO) par principe. Quel que soit leur lieu d’organisation (et y compris à Paris), car partout ce sont des organisations corrompues aux structures mafieuses et soupçonnées de favoriser des blanchiments d’argent sale de toute origine qui les organisent.

 

11 avr. 2018 à 21:04

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Verra t-on 2019? „Jamais le risque d’une confrontation militaire directe entre États-Unis et Russie a été aussi proche, même pendant la crise de Cuba“.

 

11 avr. 2018 à 20:55

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Rappelons ici que la France sera réconciliée lorsque le Sacre Cœur aura été abattu.

 

11 avr. 2018 à 20:18

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Il y a quinze ans, Berlin détruisait 100 000 logements en main publique. Aujourd’hui, il manque 300 000 logements abordables, notamment pour des foyers de personnes seules. Les prix des loyers ont doublé depuis 2008.

Le logement et la question immobilière est au cœur de tout. Toute politique oubliant cela se condamne.

 

11 avr. 2018 à 05:41

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
En difficulté en politique intérieure, le dirigeant autoritaire envoie ses troupes là où ses opposants se manifestent. Il réduit par des réformes institutionnelles le droit de l’opposition et cherche à limiter à celle-ci l’accès aux médias. Il instrumentalise la religion pour solidifier un socle conservateur, et finalement, ne trouve mieux qu’une guerre extérieure pour créer artificiellement l’unité nationale, le prétexte de cette guerre, forcément morale et juste, ne comptant peu.

 

11 avr. 2018 à 05:25

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
J’apprends qu’un ex député battu dès le premier tour avec 4% des voix, malgré sa prise de position pour voter Macron dès le premier tour de la présidentielle, a été élu au CN du PS, au lieu d’être exclu du parti.

Voilà, fin de partie. La renaissance du ps s’achève avant d’avoir commencé.

 

10 avr. 2018 à 22:38

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Je n‘ai toujours pas vu d‘appel de Cécilia Gondard, nouvelle patronne de la federation du PS à l’étranger, à voter pour le candidat de gauche qualifié pour le second tour de la législative partielle des français de l’étranger, François Ralle Andreoli.

Soit je ne l‘ai pas vu parce que sa communication fut discrète, invisible, inaudible, montrant là un gros défaut pour une telle responsabilité, soit parce que cette fédération s’interrogerait sur l’attitude à adopter…

Si quelqu’un pouvait m’aider à trouver cet appel.

 

10 avr. 2018 à 21:28

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Hollande croit vraiment que Aubry était l’organisatrice de la fronde????

Ce gars n’a absolument rien compris à son quinquennat. Un somnambule historique.

 

10 avr. 2018 à 21:22

 

Catholiques „fortifiant“la France, alors que celle-ci lutte contre une invasion étrangère, en massacrant des civils coupables d’être patriotes et républicains. Marchecoul, 1793. Ces mêmes permettrons à une armée étrangère d’hérétiques de prendre pied en France, traîtres à leur Nation et à leur religion.
Il n’y eut jamais de „genocide“ en Vendée, et ces traîtres en pleine guerre étrangère étaient aussi illuminés que des djihadistes. Pas de compassion pour leurs crimes ou leurs châtiments.

 

Mathias Weidenberg

10 avr. 2018 à 21:30
il n’y a pas eu génocide , mais il y a eu guerre civile . La révolte vendéenne n’a pas pour origine la défense de la religion ou des nobles . L’origine est socio économique : lors de la vente des biens de l’Eglise et des émigrés , les paysans voulaient acheter en groupe . Le gouvernement français a interdit estimant « qu’une terre ne doit avoir qu’un propriétaire  » . Résultats les terres ont été achetées par les bourgeois bretons et vendéens des villes qui étaient républicains . Les paysans se sont soulevés contre eux .Cadoudal (un petit noble) a été appelé par ses paysans qui avaient besoin d’un spécialiste de la guerre. .

 

Anne Junk

11 avr. 2018 à 08:32
Catholiques „fortifiant“la France, alors que celle-ci lutte contre une invasion étrangère, en massacrant des civils coupables d’être patriotes et républicains. Marchecoul, 1793. Ces mêmes permettrons à une armée étrangère d’hérétiques de prendre pied en France, traîtres à leur Nation et à leur religion.

 

10 avr. 2018 à 20:51

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http://www.liberation.fr/planete/2018/04/09/allemagne-serie-de-greves-dans-la-fonction-publique_1642119

 

10 avr. 2018 à 18:51

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10 avr. 2018 à 07:44

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https://www.20minutes.fr/societe/2252011-20180410-sncf-assemblee-approuve-principe-changement-statut-entreprise

La durée du débat parlementaire – une nuit – montre à quel point le pouvoir aime la démocratie et respecte l’opposition : pas du tout.

 

10 avr. 2018 à 07:36

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Un homme qui aime l’argent et les hommes d’argent à ce point qui célèbre la spiritualité ? Ce président est le pire Tartuffe de l’histoire de France.

 

9 avr. 2018 à 22:32

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Le masque est tombé. Que personne ne vienne dire qu’en mai 2017 il y avait un choix. Il n’y en avait pas, entre la réaction à visage horrible découvert, et la réaction des tartuffes sournois.

 

9 avr. 2018 à 22:11

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Macron, c’est la restauration. Ultracatholique, mais comme religion de l’obéissance pour continuer à adorer son dieu, l’argent, amoureuse de l’ordre, haineuse des classes populaires.

C’est la réaction.

 

9 avr. 2018 à 22:09

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
“La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion.” Article premier de la Constitution

Après s’être assis sur le principe social, et remis en cause, par la désorganisation des infrastructures sur son territoire, son indivisibilité, Macron s’est assis ce soir dans une intervention hallucinée sur la laïcité. Sa réforme institutionnelle vise à réduire les risques d’alternance démocratique, comme son recours, dans les universités, dans les cortèges de manifestations, à la force publique contre ses opposants. La loi fiscale enfin s’essuie les pieds sur l’égalité des citoyens, en surtaxant les revenus du travail et en réduisant l’impôt des revenus du patrimoine.

La question se pose : un homme qui trahit autant son serment sur la constitution peut-il rester président ?

 

9 avr. 2018 à 22:01

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Macron a la solution: remplacer les infirmières par des confesseurs, et plutôt que guérir, donner l’absolution.

 

9 avr. 2018 à 21:47

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Ce quinquennat partirai donc en grenouille (de benitier).

 

9 avr. 2018 à 21:37

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La France pensait voter Kennedy, et se retrouve avec un cul-beni.

Elle voulait une “Révolution” et n’obtiens, après la confession de péchés imaginaires, que les flagellations, et en promesse, l’absolution.

 

9 avr. 2018 à 21:28

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Le ministre de l’intérieur “et de la patrie”, le CSU Seehoffer, proposé la déchéance de nationalité pour les djihadistes binationaux. Seehoffer et Orban sont au sein du PPE sur la même ligne. C’est aussi celle de Wauquiez. Rappelons que c’est parce que la gauche au pouvoir a cessé de s’intéresser à l’amélioration des conditions de vie matérielles des classes populaires et préfère privilégier des triangulations populistes, comme Hollande et sa déchéance de nationalité, et des politiques économiques libérales favorables aux 30% bourgeois, que les classes populaires se sont détournées et votent nationalistes, la Nation souveraine semblant être encore un lieu de protection contre l’avidité cupide et l’hégémonie culturelle des bourgeois urbains. Du coup, ce sont les droites les plus conservatrices qui en profitent dans les pays où la gauche radicale n’a soit pas d’histoire, soit l’histoire de la dictature communiste.

C’est là où la gauche radicale conserve une dimension positive, par l’histoire de ses résistances, que sa réinvention permet de reconstruire une alliance entre une partie des classes populaires et des classes moyennes et bourgeoises en rupture avec le libéralisme.

Ce n’est pas le cas en Hongrie, en Pologne, en Allemagne.

En Italie, ce divorce multiforme des classes entre elles prends aussi le visage confus du M5.

Mais jamais depuis la,chute du mur le concept de lutte des classes n’a été aussi pertinent pour décrire les cartes électorales, qui recouvrent des cartes de classe.

 

9 avr. 2018 à 10:05

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La candidature d’union des gauches de François Ralle lui permettrai de doubler son score de 2017 dans la législative partielle de la cinquième circonscription des français de l’étranger et de se qualifier au second tour. Cazebonne 35% (LREM) Francois 30% (FI-EELV-Ensemble-Génération.s-pc) les républicains à 10% éliminés. Faible participation cependant.

 

8 avr. 2018 à 23:10

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8 avr. 2018 à 23:01

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Il y à 20 ans un accord de paix entre un État discriminant au nom de la naissance et la religion, tuant des manifestants désarmés, et une organisation considérée comme terroriste, extrémiste et communautariste religieuse, mettait fin à l’un des plus vieux conflits armés en Europe. Le conflit avait recommencé lorsqu’une marche pacifique pour les droits civiques avait entraîné des violences policières faisant 77 blessés, il y a 50 ans, préalable à un dimanche sanglant un an plus tard avec neuf morts. Entre temps, plus de 3000 morts en 30 ans…

 

8 avr. 2018 à 18:13

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Aujourd’hui c’était semi-marathon de Berlin, où participaient de nombreux amis. La police de Berlin vient d’annoncer y avoir déjoué un attentat, des sympathisants du chauffeur responsable de l’attaque du marché de Noel avaient prévu d’attaquer les spectateurs au couteau.

La police fédérale a quant à elle annoncée aujourd’hui également avoir démantelé un réseau terroriste d’extrême-droite, des “Reichsbürger” qui ne reconnaissent pas l’existence de la république fédérale allemande et vivent dans un monde où l’empire ne serait pas aboli, auraient prévu de passer à des actions violentes pour renverser le régime constitutionnel. Rappelons qu’un Reichsbürger a tué un policier il y a dix huit mois : ce ne sont pas des excentriques folkloriques.

L’enjeu c’est l’universalisme et la démocratie, dans les deux cas. Neofascistes et islamofascistes ont le même objectif : mettre fin à l’universalisme humaniste et la démocratie. Combattre l’un sans combattre l’autre, c’est méconnaître l’unicité de leur aversion. C’est choisir aussi de ne pas être universaliste, de choisir que la démocratie serait un accident propre à une communauté humaine, et non une aspiration pour l’ensemble de l’humanité.

Rappelons qu’il y a un an un lieutenant de l’armée allemande fut arrêté après qu’il ait créé de toute pièce l’identité fictive d’un réfugié syrien, allait dormir sous ce nom dans des centres de réfugiés, et préparait un arsenal pour commettre un attentat et laisser sur les lieux une preuve identifiant ce réfugié fictif. Ce lieutenant neonazi était membre d’un réseau de militaires professionnels nostalgiques des traditions de la Wehrmacht, collectionnant les reliques nazies, ce qui en Allemagne est interdit.

 

8 avr. 2018 à 17:34

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http://www.lejdd.fr/politique/pierre-moscovici-de-retour-au-ps-jai-une-experience-a-faire-valoir-3620534

Moi qui croyais que c’était le miterrandien Mexandeau, mis en valeur hier, qui avec ses 47 ans de parti était pressenti pour la tête de liste du PS aux Européennes! En effet, ancien ministre des PTT, il s’y connaît en innovation, il est le ministre sous lequel le Minitel fut déployé. Cruelle déception…

 

8 avr. 2018 à 09:56

Mathias Weidenberg a partagé une publication.
D’après le Spiegel, la Deutsche Bank, qui accumule les pertes, dont l’action a perdu la moitié de sa valeur depuis l’été, a trouvé un nouveau PDG.

 

8 avr. 2018 à 09:45

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Tuerie de Munster : La police exclue maintenant la piste terroriste. Le chauffeur tueur et suicidaire aurait des problèmes psychologiques et seraient un allemand sans engagement politique ou religieux connu.

 

7 avr. 2018 à 21:10

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http://www.spiegel.de/politik/deutschland/muenster-attacke-mit-kleinlaster-was-bislang-bekannt-ist-a-1201760.html

La police exclue maintenant la piste terroriste. Le chauffeur tueur et suicidaire aurait des problèmes psychologiques et serait un allemand de 48 ans, Jens R, dessinateur industriel, sans engagement politique ou religieux connu. La veille une voiture était déjà entré dans une foule, faisant deux blessés, le suspect serait un allemand ivre de 25 ans ayant prononcé des propos fascistes avant de réussir à s’enfuir. Trois morts, une trentaine de blessés et une situation encore très confuse…

 

7 avr. 2018 à 20:39

Mathias Weidenberg a partagé une publication.
Quand je vous dit que cette coalition n’est pas durable… La CSU menace de faire tomber le gouvernement Merkel si ses desiderata sur le blocage des réfugiés ne sont pas adoptés, alors que le SPD avait affirmé urbi et orbi que le contrat de coalition ne prévoyait pas de tel blocage. Avec le jeune Spahn de la CDU qui accélère le virage à droite pour pouvoir déposer Merkel au plus vite, on le voit : ce gouvernement de GroKo ne sert que ceux qui à droite veulent organiser la fin de Merkel.

Ce que fait le spd dans cette affaire reste un mystère.

 

7 avr. 2018 à 17:45

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2018/04/07/piketty-la-russie-poutinienne-se-caracterise-par-une-derive-kleptocratique-sans-limites_5282016_3232.html

 

7 avr. 2018 à 17:38

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

http://www.spiegel.de/politik/deutschland/muenster-fahrzeug-faehrt-in-menschenmenge-tote-und-verletzte-a-1201753.html

Un homme aurait lancé sa voiture dans la foule à Munster, tuant et blessant de nombreuses personnes, avant de se suicider. La police privilégie la piste terroriste.

 

7 avr. 2018 à 17:04

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

https://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/0301470649959-pauvre-en-suisse-la-double-peine-2166677.php#Xtor=AD-6000

 

7 avr. 2018 à 16:44

 

Une bulle immobilière en Allemagne? Non, impossible.

(Évolution des prix de l’immobilier entre 2000 et 2016, source Statista, l’Insee allemand).

Notons que vu que les Chinois menacent de vendre leurs papiers américains pour rappeler à Trump qui finance son pays, ces capitaux devraient prolonger la hausse en cours en Allemagne, ce qui ne va pas du tout affaiblir l’AfD dans ce pays de locataires…

 

Mathias Weidenberg

7 avr. 2018 à 13:04
20 points en seulement 6 ans C’est impressionnant en effet

 

Alain Laskawiec

7 avr. 2018 à 13:14
Oui, on constate une hausse de 30% par rapport au point le plus bas. Ce n’est pas encore la grosse bulle!

 

David Cayla

7 avr. 2018 à 14:16
Et en France…?

 

Olivier Delbs

7 avr. 2018 à 14:27
Mais pour lAllemagne, un drame, car la paix sociale allemande a beaucoup à voir avec l’abondance de logement bon marché, expliquant le taux de locataire le plus haut d’Europe et celui de propriétaires plus faible des économies occidentales. Cette flambée de plus est asymétrique. Les villes voient des progressions de 60 à 90% alors que le périurbain et le rural s’effondre.

 

Mathias Weidenberg

7 avr. 2018 à 16:29
C’est bien pire.

 

Mathias Weidenberg

7 avr. 2018 à 16:30
En même temps cela ne concerne que le prix des maisons, et pas l’ensemble de l’immobilier. En Allemagne on vit plus en appartement qu’en maison individuelle.

 

Christèle Auroux

7 avr. 2018 à 20:54
Ah… Et tu vois ça où ?

 

Vince LeWaf

8 avr. 2018 à 02:52
Évolution des loyers dans les centres urbains

 

Mathias Weidenberg

8 avr. 2018 à 09:14
Le Prix des maisons: la légende sur le côté gauche du tragique.

 

Christèle Auroux

8 avr. 2018 à 09:39
Graphique…

 

Christèle Auroux

8 avr. 2018 à 09:39
Évolution du loyer par ville: je trouve ce graphique plus éloquent car Il concerne plus de personnes. Ce n’est pas réduit à l’achat des maison qui sont 2 points moins importants en Allemagne qu’en France. Acheter ses 4 murs est moins une priorité des allemands que des français à la trentaine… La part des propriétaires de leur appartement est en-dessous de 20% à Berlin alors qu’on avoisine les 50% à Paris. Çà veut dire que 80% sont locataires et concernés par le second graphique. L’évolution des loyers est normale en soit. Ce qui est plus grave est qu’elle est exponentielle et ne réagit même pas à des mesures comme la Mietpreisbremse.

 

Christèle Auroux

8 avr. 2018 à 09:53
Je suis etonnée aussi de retrouver Wolfsburg dans le Tables. Mais cela s’explique également par la liaison de train directe en 1h de Berlin. C’est un des exemples probables de l’installation de famille en-dehors de Berlin qui n’y trouve plus à s’y loger ou à des prix inabordables. Les ville déservies dans le Brandenburg par le sbahn en profitent.

 

Christèle Auroux

8 avr. 2018 à 09:58
En allemand pour autant que je sache, y’a pas de distinction maison/immeuble tout s’appelle maison, peu importe le nombre d’appartement qu’il y’a dedans…

 

Vince LeWaf

8 avr. 2018 à 17:00
Et l’évolution moyenne de 30% des loyers (en 10 ans) semble coller à l’augmentation des prix de l’immobilier du post original…

 

Vince LeWaf

8 avr. 2018 à 17:01
Non. Le terme générique correspond à logement en français. Et ce serait Wohnpreisindex voire Immobilienpreisindex s’il s’agit plus d’une optique achat-vente

 

Christèle Auroux

8 avr. 2018 à 17:28
Mais 30% Oui 👌

 

Christèle Auroux

8 avr. 2018 à 17:29
À Wolfsburg ?? L’Autostadt aurait-elle tant d’attrait et d’aménités que l’on veuille massivement s’y installer ? 😀

 

Gabriel Al

9 avr. 2018 à 15:17
Une bulle immobilière en Allemagne? Non, impossible.

(Évolution des prix de l’immobilier entre 2000 et 2016, source Statista, l’Insee allemand).

 

7 avr. 2018 à 12:53

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

https://actus.lesechos.fr/3/politique-societe/politique/0301524875313-cote-de-confiance-macron-decroche-aupres-des-classes-populaires-2166807.php#xtor=CS1-25

 

7 avr. 2018 à 12:20

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

https://www.berliner-zeitung.de/kultur/street-art-das-ist-das-nachfolge-projekt-von-the-haus-29978804?dmcid=sm_fb_p

 

7 avr. 2018 à 12:13

Mathias Weidenberg a partagé une publication.
Description d’une politique de classe.

Le concept de lutte des classes, inventé, rappelons le, par des historiens et hommes politiques bourgeois français, et seulement découvert et repris par Marx au cours de son exil à Paris, ne fait que décrire des réalités sociales et politiques dans la distribution des richesses collectivement produites.

Macron a choisi sa classe. Il a donc, en creux, désigné ses adversaires et ses boucs émissaires.

La majorité nécessaire à une victoire électorale incluant nécessairement les classes populaires, plus nombreuses que les cadres, il va donc lui falloir travailler sur des sujets faisant diversion – racisme, haine du réfugié, diabolisation de l’opposition, guerre extérieure.

 

7 avr. 2018 à 11:29

 

Pendant que le café se faisait, pensant au bel Olivier Faure qui ouvrira à Aubervilliers le congrès du parti où je milita tant d’années, j’ai surtout pensé…. au Blob.. Aujourd’hui à Aubervilliers, Attention!

(Message plus taquin que méchant)

Pendant que le café se faisait, pensant au bel Olivier Faure qui ouvrira à Aubervilliers le congrès du parti où je milita tant d’années, j’ai surtout pensé…. au Blob.. Aujourd’hui à Aubervilliers, Attention!

(Message plus taquin que méchant)

 

7 avr. 2018 à 09:11

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

https://mobile.francetvinfo.fr/economie/entreprises/alstom/finalement-c-est-la-sncf-qui-paiera-les-tgv-a-alstom_2061575.html#xtref=https://lm.facebook.com/

Bien plus cher pour la SNCF que toute grève, les initiatives du président de la Republique.

Je propose pour sauver la SNCF la réforme immédiate et sans délai de la présidence de la République, où on lui supprimera tout pouvoir de décision, pour le limiter à de la représentation. Il ne présidera plus le conseil, ne nommera plus, ne signera plus d’ordonnances, et ne pourra pas dissoudre. Comme il ne s’agit pas de le peiner en touchant au statut, il le conservera pendant la durée de son contrat. Mais dès le suivant, on adaptera le contrat aux contrats normaux, CDD de 5 ans sans primes, location de l’appartement de fonction défalquée du salaire, suppression de la gratuité des transports, coût de la sécurité défalqué du salaire, coût des personnels du logement de fonction défalqué du salaire, et bien sûr pas question d’amener sa famille ou ses animaux sur le lieu de travail pour d’évidentes raisons de sécurité.

 

7 avr. 2018 à 08:30

Mathias Weidenberg a partagé une publication.
Le naufrage continue. Déclaration faite à l’ouverture de leur congrès de renaissance. Faure est déjà jaune avant même de commencer. Tout est faux dans ce qu’il dit : Il n’y a pas de “récupération”, mais les convergences de plusieurs mouvements simultanés. Si, l’union politique se fait dans les luttes communes. Et non, il n’y aura pas un congrès d’union des gauches, rien que de prononcer ce mot montre la pensée rabougrie de l’apparatchik. Enfin, quel sens du timing!

Si Olivier Faure voulait enraciner le ps en supplétif mou du pouvoir marchiste, en traître à la manœuvre à gauche pour favoriser Macron en semant zizanie et divisions, il ne s’y prendrait pas autrement.

Je conjure mes amis de gauche encore englués dans ce gloubboulga d’en sortir au plus vite. Le congrès d’Aubervilliers a tout clarifié : il faut recréer l’héritier du parti du mouvement socialiste, en dehors de la structure intellectuellement vide et politiquement néfaste qui porte son nom.

 

7 avr. 2018 à 08:00

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/2018/04/06/25001-20180406ARTFIG00137-la-republique-en-marche-est-desormais-percu-comme-un-parti-de-droite.php

 

7 avr. 2018 à 07:53

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

https://www.huffingtonpost.fr/jean-christophe-cambadelis/comment-macron-utilise-la-reforme-des-institutions-pour-concentrer-le-pouvoir-autour-de-lui_a_23403859/

 

7 avr. 2018 à 07:49

 

La carte du PIB par tête par régions en Europe. Permet de mieux comprendre centre et périphérie.
Attention à certains effets que cette carte ne montre pas, ainsi la région île de France domine totalement les autres régions puisqu’elle fait près du double du PIB de celle qui la suit immédiatement qui est Londres, et c’est un des éléments qui explique que le reste de la France n’est pas à la hauteur de la moyenne de l’Italie.

 

Gilles Casanova

6 avr. 2018 à 15:22

 

Evhee Beuder

6 avr. 2018 à 16:04
Toujours l’arc rhénan et l’IDF

 

Alain Laskawiec

6 avr. 2018 à 16:10
J’adore l’Allemagne… Le mur est tombé qu’ils disaient 😂😂😂

 

Charlotte Picard

6 avr. 2018 à 16:20
Impressionnant. Et pas flatteur pour l’aménagement du territoire à la française…

 

Thierry Laurent

6 avr. 2018 à 17:14
Tu aurais la même en français ?

 

Martine Vautrin Jedidi

6 avr. 2018 à 18:35
PNB/tête par régions en % de la médiane européenne

 

Thierry Laurent

6 avr. 2018 à 18:50
la taille des régions n’est pas pondérée en fonction de l’ampleur de leur population. Cette carte est très orientée, sauf à simplement brasser de l’air: les régions sous-peuplées sont plus pauvres que les régions surpeuplées.

 

Alexis L. Powilewicz

8 avr. 2018 à 13:51
La carte du PIB par tête par régions en Europe. Permet de mieux comprendre centre et périphérie.

 

6 avr. 2018 à 13:02

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
A propos de la crise qui vient, après que l’index du climat des affaires se soit légèrement dégradé, la production industrielle allemande a enregistré son plus fort recul en février depuis … 2015, à -1,6%. Les analystes prévoyaient +0,3%… voilà des prédictions précises et fiables …

 

6 avr. 2018 à 12:17

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gerrymandering

 

6 avr. 2018 à 10:09

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

https://reporterre.net/Lancement-dans-l-enthousiasme-du-Grand-debordement-du-5-mai

L’année 2018 n’est pas l’année des interrogations organisationnelles de partis politiques. C’est l’année des réflexions et des luttes où se construisent de nouvelles unions. Le mouvement social de 2016 n’avait pas trouvé de débouché. Celui de 2018 semble cependant pouvoir le dépasser en ampleur, à l’heure où les obstacles à l’unité politique de ses débouchés – en gros, la persistence à l’époque d’un Parti socialiste rassemblant trois lignes incompatibles, celle du libéralisme bourgeois, celle de l’opportunisme et celle de la fronde, et l’absence de parti rassemblant les libéraux de droite et de gauche – ont disparu – la Parti socialiste s’est divisé en trois, avec les libéraux marchistes se révélant bien plus conservateurs encore que des chrétiens démocrates, la ligne opportuniste l’a emporté dans les décombres du PS avec Olivier Faure et l’espoir des conseillers municipaux de sauver leurs sièges, et les frondeurs sont partis, pendant que LREM a réalisé l’unité du parti libéral-Bourgeois, caricature du parti de classe. Il est temps de mettre les oukases et les rancœurs de côté et les méfiances pourront toujours être discutées au fond plus tard. Il est temps de s’allier et de construire le front uni dans le mouvement social, sans que chacun abandonne son identité, mais avec la force collective des combats rassemblés contre une idéologie commune. Cette semaine, un voyage symbolique de cet union a rassemblé deux députés FI, le patron du PCF, deux anciens PS, l’un figure historique de l’aile gauche syndicaliste, l’autre ancien candidat à la présidentielle, pour soutenir les cheminots dans des petites gares, des territoires abandonnés. Peu importe leurs étiquettes, ce qui compte c’est le caractère fédérateur des luttes.

Les cheminots jouent gros, mais toute la société française également. Les désastres pour le lien social, la mobilité, les solidarités, des expériences britanniques et allemandes sont là pour démontrer à quel point ce gouvernement joue la partition idéologique d’une classe sociale fortunée avide de faire des affaires. Construire des plateformes communes, c’est l’enjeu progressif, à l’automne, dans l’hiver. En attendant, solidarité et unité.

 

6 avr. 2018 à 07:26

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Les conflits au sein de la Grande Coalition se multiplient, et on n’en est pas encore dans la phase chaude de la campagne électorale pour les Régionales de Bavière, en Octobre.

Je maintiens : en Octobre, crise financière, et novembre, fin de la GroKo.

 

5 avr. 2018 à 20:55

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

https://www.challenges.fr/high-tech/altice-l-ancien-dg-michel-combes-parti-avec-6-millions-d-euros_578794

A propos de l’excellence du patronat français, qui va d’échecs industriels en échecs industriels et de parachute en or en parachute en or, un nouvel exemple, Alcatel et Altice au palmarès. Louis le Grand, Polytechnicien, ENST, CNAM, une caricature.

(Oui ce statut s’en prends à une bobinette,mais il ne s’agit pas de cet individu, il illustre une réalité plus profonde.)

 

https://www.challenges.fr/high-tech/altice-l-ancien-dg-michel-combes-parti-avec-6-millions-d-euros_578794

 

5 avr. 2018 à 20:50

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Pekin-a-l-atout-dette-dans-sa-guerre-commerciale-avec-Washington–26282457/?countview=0

A propos de la crise qui vient, rappelons la solidité proverbiale du système monétaire international, adossé à la monnaie refuge dollar, lui même émis par un État dont la dette publique est un roc… N’est-ce pas ?

 

5 avr. 2018 à 20:41

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

http://www.spiegel.de/politik/deutschland/carles-puigdemont-kommt-unter-auflagen-frei-a-1201457.html

Puigdemont est mis en liberté conditionnelle par la,justice allemande. Certes, un arrêté d’extradition sous le seul chef d’accusation de “détournements de fonds”, et non celui de rébellion, a été pris, mais suspendu. La caution est de 75000 euros.

 

5 avr. 2018 à 19:30

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Il y a quelque jour, mon alter ego a bloqué une intervenante, ancienne militante socialiste passée au Marchisme, après qu’elle ait, suite à l’évocation du bicentenaire de la naissance de Karl Marx, accusé le philosophe allemand d’avoir été “un exploiteur de sa femme et ses enfants et un tyran.” Il y a ainsi un récit à la mode assimilant le mode de vie de Marx à celui de ces bourgeois qui couchaient avec leur domestiques. Ces propos visent à disqualifier la pensée en s’attaquant à des bouts de l’homme, sans contexte ni vérification.

Je ne supporte pas le jeu des bobinettes. Disqualifier Marx et sa pensée parce que sa femme était elle aussi engagée, militante, et première relectrice et copieuse de son époux, traiter de vie bourgeoise celle d’une famille sans le sou, vivant à trois adultes et de nombreux enfants dans un deux pièces dans l’un des quartiers les plus pauvres de Londres, dans un mode de vie qu’un espion de la police prussienne – dont le ministre était le … frère de madame Marx – décrivait comme “celui de gitans”, paraît particulièrement révisionniste, et bien s’inspirer d’une lecture idéologique a priori visant à condamner sans avoir à lire… Marx était une sorte de bipolaire, alternant périodes d’intense activité et de profondes prostrations. Il vivait de sa plume, de petits travaux, de pas grand chose. Engels son ami industriel et héritier, l’aidait de temps en temps. L’un des principaux employeurs de Marx fut cependant un journal … américain. Ses livres étaient à chaque fois publiés vus comme des billets de loterie, devant apporter enfin la prospérité par leur succès. Si ses écrits eurent du succès, ce fut posthume. La misère, les conditions hygiéniques déplorables du Londres des pauvres, Marx et sa famille vit dans le Londres de Dickens, pas dans celui de Pride et Préjudice, ça veut dire aussi la mortalité infantile. Le couple perdit de nombreux enfants en bas âge. À chaque fois, ce furent des déchirements de douleur.

Jenny n’a jamais trahi ou voulu quitter son mari. Tout le monde lui reconnaissait intelligence, culture, sens de la rhétorique, et fort caractère. Elle épousait les idées de son époux en même temps que le mode de vie. Elle ne s’est pas “sacrifiée” comme toutes ses femmes bourgeoises se sacrifiant pour sauver les convenances dans des mariages abominables, mais a choisi sa vie, amoureuse, et consciente d’elle même.

Marx et Jenny de Westphalie s’aimaient.

Helene Demuth, jeune domestique attachée par la famille de la baronne de Westphalie au service de leur fille, resta toute sa vie avec le couple, amie et confidente des deux époux, seconde mère des enfants. Son propre enfant sera reconnu par Engels, mais est probablement de Karl. Elle aurait pu aussi quitter le couple, revenir en Westphalie, choisir a de nombreux moments d’autres voies. Elle donne d’elle-même un portrait de femme simple et forte dans le “questionnaire de Proust” que Jenny Marx proposait à ses visiteurs et proches plus de 60 ans avant la naissance de Proust. Elle y dit notamment trois phrases ne collant pas avec l’idée d’une femme “de l’ombre”, oppressée, qui aurait finalement “servie”comme une esclave. À la question de ce que serait le bonheur, elle réponds “manger un repas que je n’ai pas moi même cuisine”, à la question quelle personnalité elle aime le moins, “LaSalle”, la star de la social-démocratie allemande, best seller et “fondateur du SPD”, mort d’une manière très bourgeoise dans un duel pour une dame, et son écrivaine préférée “Eugène Sue”. Ces deux références montrent bien un être conscient et engagé, et non cet espèce de fantôme réduit à un objet sexuel présumé du Marx à diaboliser.

Marx n’a pas projeté d’ombre sur sa famille, car de son vivant, le soleil ne l’a pas touché. C’est sans doute là l’une des vérités les plus difficiles à conceptualiser pour les admirateurs comme les adversaires du philosophe : peu lu, peu vendu, si son influence intellectuelle et organisationnelle de son vivant fut réel, ce n’était pas lui la star du mouvement ouvrier, ce n’était pas lui le soleil.

Il a fallu le travail de Engels avec … Helene Demuth comme exécuteurs testamentaires et éditeurs des manuscrits posthumes, il fallut la dévotion de la fille de Marx et de son gendre, Lafargue, aux idées du père, pour que le soleil se lève.

Mon alter ego n’a pas voulu entrer dans un débat stérile sur “il vivait hypocritement” lorsque manifestement, rien n’échappait et tout se partageait au sein de ce foyer, ou sur la supposée malfaisance d’une vie – de misère- disqualifiant l’œuvre. Il sentait les crimes du communisme – commis plus de 35 ans après sa mort, et comme le rappelait Rosa Luxembourg en 1918, les soviets étaient la négation même de l’idéal démocratique nécessaire au cœur de la pensée marxiste – prêts à être jeter.

C’est ainsi, il est essentiel pour taire les critiques sociales d’assimiler leurs auteurs aux classes qu’ils critiquent, et si ce n’est pas possible, de les discréditer par des raccourcis, des amalgames, des effets grossissants. Marx, le fils d’une famille de rabbins, dont le père se convertit au protestantisme pour éviter un interdit professionnel fondé sur la religion, est ainsi régulièrement l’objet de procès en antisemitisme. On sent dans ses écrits combien la conquête de sa propre identité supposait des ruptures radicales, y compris avec l’héritage familial. Mais quel aubaine pour ceux qui refusent de penser le nazisme comme un des aboutissements logiques de la crise du capitalisme financier des années 1920, refusant de voir l’économie nazie avec ses exploitations dans les camps d’extermination une variante seulement de l’exploitation capitaliste, refusant de reconnaître dans ce régime apocalyptique une version exacerbée des rapports de force, malgré ses mensonges sur le dépassement de la lutte de classe dans l’unité de la communauté nationale, que de pouvoir ainsi jeter le marxisme, et toute la gauche, à la poubelle, en faisant accroîre que ce serait la philosophie des gauches qui aurait allumé les bûchers de l’Holocauste.

Marx était antisemite, donc la Revolution francaise était totalitaire, donc Marx et Robespierre sont les responsables d’Hitler, et seul le libéralisme capitaliste est pur et sans crime.

Voilà ce qui semblait poindre, et mon alter ego, impulsif, a explosé de colère.

Car bien évidemment, tout cela est du bullshit version Mammouth géant.

Mais les mécanismes de cette propagande sont toujours à l’œuvre.

 

5 avr. 2018 à 19:14

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

https://www.zonebourse.com/DEUTSCHE-BANK-435694/actualite/Deutsche-Bank-Allemagne-La-BaFin-opposee-a-une-fusion-entre-grandes-banques-26280931/

A propos de la crise qui vient, la solidité du système financier allemand est … comment dire…

 

5 avr. 2018 à 00:53

 

Macron a présenté sa réforme constitutionnelle. Voilà ce qu’en dira l’histoire.

“Le Corps législatif, composé de 270 élus, siégeait pendant une unique session annuelle de 3 mois. Il ne pouvait élire son président ni voter sur le budget en détail, ni interpeller le gouvernement ou poser des questions aux ministres. Le seul pouvoir réel dont les membres du Corps législatif disposaient était de rejeter les propositions de lois et les prévisions budgétaires[23]. Émanation du suffrage universel masculin, Macron et les marcheurs estimaient qu’il ne pouvait y avoir deux expressions concurrentes de la volonté du peuple : celle exprimée par la voix du plébiscite présenté par le président, représentant exclusif de la souveraineté nationale au terme de la Constitution, et celle exprimée par des députés via le relais des scrutins législatifs[24]. Cette conception césarienne de la démocratie n’entendait laisser s’exprimer autrement le vote populaire qu’à condition que les élections au Corps législatif soient rares et impliquait le recours massif aux candidatures officielles, notamment parce que celles-ci permettaient de rassembler l’électorat autour de ce qui pouvait exprimer son unité[25]. Elles avaient aussi fonction de polariser les élections législatives et de donner une fonction d’appréciation du régime en général et non du député en particulier[26]. Les districts électoraux étaient ajustés de façon à noyer le vote d’opposition dans la masse de la population marchiste.”

Excellent.

 

Jeanne Hémard

4 avr. 2018 à 22:49
Si c’est pour faire ça, il n’est pas nécessaire de changer la constitution… on a déjà une assemblée aux ordres de sa gracieuse majesté présidentielle

 

Julien Gannard

5 avr. 2018 à 05:00
L’important c’est d’accélérer. Donc on va sauter le débat parlementaire.

 

Mathias Weidenberg

5 avr. 2018 à 07:28
La seule réforme significative serait de rendre la liberté et l’ indépendance des députés par la suppression du droit de dissolution de l’assemblée. Car soit disant l’Assemblée Nationale « contrôle » le gouvernement ; sauf que si l’assemblée n’est pas d’accord avec le gouvernement et vote contre ; on ne changent pas la politique conduite mais on dissout cette assemblée protestataire. Ça c’est vraiment contrôler le gouvernement….ou c’est le gouvernement qui contrôle l’assemblée ???

 

Serge Crocus

5 avr. 2018 à 08:23
Ton analogie est exagérée. C’est une réforme purement démagogique pour satisfaire la masse. Enlever 170 députés n’est pas une atteinte à la démocratie, limiter le nombre de mandats consécutifs n’est pas une ateinte à la démocratie. Faire élire 60 députés à la proportionnelles, n’aura aucun effet, car le ce sera toujours au moins 30 députés pour le parti majoritaire, les autres se disputant quelques places Par contre on va bien rigoler dans les partis pour les investitures. Tant que l’assemblée pourra être dissoute par le président, tant que les élections législatives seront associées à la présidentielle, tant que le 49.3 pourra être appliqué, tant que le temps de parole et le dépôt des amendements sera géré par les groupes parlementaires, rien ne changera.

 

Robert Curbet

5 avr. 2018 à 12:41
Réduire le nombre de députés, c’est augmenter la taille de leur circonscription et rendre ainsi la présence et le lien avec le territoire bien superficiels. On est dans le plus pur parisianisme technocrate. Et en cela la démocratie ne sera pas aussi représentative qu’elle devrait l’être. Déjà qu’elle n’est pas en forme…

 

Jeanne Hémard

5 avr. 2018 à 13:50
Sophie Duclos Un député est un élu de la nation. Il vote des lois qui concernent tous les territoires et pas seulement la circonscription dans laquelle il a été élu. Je ne me sens pas vraiment représenté par le député de ma circonscription, au contraire, que par un député qui professe les mêmes idées que moi, ou tout au moins une partie de mes idées. L’attachement d’un député à un territoire remonte à un temps, où Internet, la télé n’existaient pas, où la vitesse de communication entre le local et le national était lente, et où les particularités régionales étaient très différentes entre elles. Aujourd’hui, ces particularités sont quasiment identiques entre le Nord et le Sud, l’Est et l’Ouest et sont représentés dans les assemblées locales, communes, conseils départementaux, conseils régionaux. Un Député élu localement ne se préoccupe des intérêts locaux, que pour sa réélection. Pourquoi, l’hémycycle est vide les vendredis et les leundis, sinon par le besoin des députs d’aller flatter leurs électeurs? Quelle différence entre un député du 1er arrondissement de Lyon et un du deuxième, ou un de la circonscription voisine de Caluire ? Quel chance ai-je d’être écouté, moi homme de gauche par le député En Marche actuel ? Je préférerais une élection à la proportionnelle complète à l’intérieur d’un département, ou d’une région, je pourrai alors me sentir représenté par quelqu’un qui pense comme moi, plutôt que ce scrutin uninominal à deux tours, dans des circonscriptions taillées par le gouvernement au pouvoir, qui écrase les minorités.

 

Robert Curbet

5 avr. 2018 à 14:12
a l’époque à laquelle se réfère Mat, un député pouvait être candidat dans plusieurs circonscriptions en même temps. donc permets moi de douter de « l’attachement d’un député à un territoire au temps, où Internet, la télé n’existaient pas, où la vitesse de communication entre le local et le national était lente, et où les particularités régionales étaient très différentes entre elles ».

 

Julien Gannard

5 avr. 2018 à 14:20
Julien Gannard tiens on a les mêmes arguments 🙂

 

Robert Curbet

5 avr. 2018 à 14:22
La réforme inclue aussi des limitations d’amendement et d’initiatives parlementaires qui vont dans le sens d’un Corps Législatif débatteur mais non initiateur. C’est pour cela que je voie une évolution naturelle depuis la réforme Jospin rapprochant le parlement de la cinquième, jamais très puissant il faut le reconnaître, de cet ectoplasme plébiscitaire bonapartiste.

 

Mathias Weidenberg

5 avr. 2018 à 18:05
Macron a présenté sa réforme constitutionnelle. Voilà ce qu’en dira l’histoire.

“Le Corps législatif, composé de 270 élus, siégeait pendant une unique session annuelle de 3 mois. Il ne pouvait élire son président ni voter sur le budget en détail, ni interpeller le gouvernement ou poser des questions aux ministres. Le seul pouvoir réel dont les membres du Corps législatif disposaient était de rejeter les propositions de lois et les prévisions budgétaires[23]. Émanation du suffrage universel masculin, Macron et les marcheurs estimaient qu’il ne pouvait y avoir deux expressions concurrentes de la volonté du peuple : celle exprimée par la voix du plébiscite présenté par le président, représentant exclusif de la souveraineté nationale au terme de la Constitution, et celle exprimée par des députés via le relais des scrutins législatifs[24]. Cette conception césarienne de la démocratie n’entendait laisser s’exprimer autrement le vote populaire qu’à condition que les élections au Corps législatif soient rares et impliquait le recours massif aux candidatures officielles, notamment parce que celles-ci permettaient de rassembler l’électorat autour de ce qui pouvait exprimer son unité[25]. Elles avaient aussi fonction de polariser les élections législatives et de donner une fonction d’appréciation du régime en général et non du député en particulier[26]. Les districts électoraux étaient ajustés de façon à noyer le vote d’opposition dans la masse de la population marchiste.”

 

4 avr. 2018 à 22:10

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https://www.romandie.com/news//905345.rom

Dans la série Finance et éthique…

 

4 avr. 2018 à 08:31

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4 avr. 2018 à 07:33

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http://ow.ly/devG30jgOsh

 

4 avr. 2018 à 07:14

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https://t.co/67AhOFJhuP

 

3 avr. 2018 à 23:20

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https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Wall-Street-encore-lestee-par-les-techs–26268705/?countview=0

 

3 avr. 2018 à 20:51

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http://www.spiegel.de/politik/deutschland/streit-in-der-union-wie-angela-merkels-macht-schwindet-a-1200914.html

Le nouveau gouvernement de Grande Coalition est secoué de crises et de conflits politiques fondamentaux … à l’intérieur de la droite. Bien que la constitution allemande décrète que “le chancelier est unique responsable de la ligne politique du gouvernement “, les opposants internes à Merkel, qu’elle a nommée au gouvernement pour tenter de les contrôler, n’en font qu’à leur tête. Spahn, CDU et Seehoffer, CSU, mènent ainsi une forme de fronde au gouvernement en tirant le plus à droite possible.

Notons que le spd, depuis le début de ce gouvernement, est inaudible. Il a fallu que des dirigeants non membres du gouvernement, notamment le maire de Berlin et la présidente de Rhenanie Palatinat, parlent de supprimer la réforme la plus emblématique et controversée du Schröder, Hart 4, pour le remplacer par un revenu universel, pour qu’on parle un peu de lui, et c’est le ministre des finances SPD Scholz qui a mis fin au débat. C’est vrai quoi, il aurait été dommage que presse, médias et commentateurs aient à se positionner sur des questions sociales, mieux vaut que les médias se délectent des sorties anti-IVG et anti-réfugiés des ministres de droite. Tant de stupidité tactique de la part de Scholz était attendu.

Ce qui surprends, c’est la profondeur de la fronde à droite. Je maintiens mon pari que l’échéance importante pour ce gouvernement c’est l’élection régionale de Bavière où la CSU est menacée de perdre sa majorité absolue, en Octobre.

Dans les sondages, pas d’état de grâce ni de prime gouvernementale: si la somme des deux camps de GroKo avait chuté à 55,4% aux élections, les sondages les situent aujourd’hui entre 50 et 52%, l’érosion continue. La droite perdrai 2 points, le SPD aussi, et ce depuis leurs plus mauvais scores historiques depuis la création de la RFA. À droite, l’AfD en profite, à 15%, les libéraux stagnent en baisse à 10%. À gauche, les Linke et les Verts totalisent 22%, tous les deux en forte hausse, et ensemble 4 points de plus que le spd, et selon les instituts, c’est soit les Linke à 12% soit les verts à 12%.

 

3 avr. 2018 à 08:10

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http://www.liberation.fr/france/2018/04/02/sondage-les-francais-pas-si-mecontents-de-la-sncf_1640581

Contrairement au catastrophisme du gouvernement qui attaque une institution pour vendre des concessions à des groupes privés, les français qui utilisent la SNCF l’apprécient plus que l’image donnée. Et contrairement au rapport récent, le point noir est aisément identifié: “Les trains d’Ile-de-France regroupés sous la bannière Transilien sont ceux qui affichent le plus bas score avec un plancher à 5,3. Il est vrai qu’ils cumulent un réseau encore vétuste, une fréquentation maximale et un confort spartiate puisque les rames sont loin d’avoir été remplacées dans les mêmes proportions que dans d’autres régions de France. “ Et où, c’est bien le manque d’investissement qui conduit à la grogne, et non le statut des agents ou celui de l’entreprise.

Bon courage et bonne lutte aux cheminots et à tous ceux solidaires !

 

3 avr. 2018 à 07:53

Mathias Weidenberg a partagé une publication.

 

1 avr. 2018 à 21:59

Mathias Weidenberg a partagé une publication.
Si jamais quelqu’un cherche une image de la déconnexion du capitalisme financier et de l’économie réelle, c’est à dire en fin de compte la réalisation la plus complète d’un processus d’accumulation suicidaire tel qu’un certain Karl né en 1818 décrivait déjà, et bien cette image. 100 milliards, c’est ce que Facebook a perdu en capitalisation boursière depuis le début du scandale Cambridge Analytics. 100 milliards, c’est la somme des budgets des ministères allemands des transports, de la défense, de l’Education et de la Santé.

 

30 mars 2018 à 16:21

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Des personnalités du SPD ont lancé l’idée de mettre fin à la réforme emblematique des années Schröder, la réforme de l’assurance chômage Hartz4, responsable de la progression du taux de pauvreté de moitié et de l’enfermement de 5 millions de personnes depuis dix ans dans une vie aux minima sociaux. Ils proposent à la place un revenu universel. Le ministre du travail SPD Heil, un schröderien pourtant, s’est déclaré intéressé à ce débat.

Mais heureusement, Scholz, le ministre des finances SPD qui veut prouver qu’il est encore plus orthodoxe que Schaüble, a mis fin à tout cela: “Niet, on ne touchera pas à Hartz 4!”

 

29 mars 2018 à 23:09

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Élevé sans religion, je n’ai aucun autre lien émotionnel aux deux semaines qui s’annoncent que celui des souvenirs de l’enfant ravi de visiter les grands parents, et des orgies de chocolat. C’est par un travail intellectuel, adulte, que j’ai commencé à comprendre la signification pour l’humanité en générale et pour ses écoles religieuses en particulier la signification de ce moment, des rites associés, et des valeurs, souvent universelles, associées à des récits qui eux se réclament particuliers, destinés à leurs respectives communautés de croyants. Les Sumériens plaçaient, du fait de leur climat, les mythes de visite de l’enfer et de résurrection plus tard dans l’année. Les Grecs, les Égyptiens, les diverses religions des peuples sémitiques vivant entre l’empire akkadien et l’Egypte, Rome et la première chretiennete, les druides, avaient un calendrier comparable.

C’est donc de nouveau la célébration pascale des résurrections, du pardon, du réveil de la vie. Hier, deux morts étaient célébrés par la Republique, un de ses Servants, mort mû par le devoir, et une de ses citoyennes, assassinée par antisemistisme.

Je suis fondamentalement un humaniste, et également, athée, un anticlérical. Je ne crois pas qu’on puisse réduire un être humain à l’origine, à la confession religieuse de ses parents, qu’il l’a partagé ou non, à la condition sociale, à la langue parlée, ou au genre, à l’identité sexuelle. Chacune de ces composantes font parties de ce que chaque être humain dispose en héritage et en être pour se choisir son identité individuelle. Je ne crois pas au déterminisme enfermant dans une identité communautaire, tu seras toujours le musulman, le juif, le pauvre, l’etranger, le fils de bourgeois…. Car je crois à la liberté et pense l’égalité comme la condition même de la liberté.

Nous sommes tous égaux dans la condition humaine. Nous sommes tous nés mystérieusement, sans raison ou volonté pour cela, et, une fois notre vie vécue, nous vivrons tous le passage. Aucun d’entre nous n’emportera rien d’ici dans ce passage.

C’est cette réflexion humaniste qui m’empêche de juger que le camp du mal soit celui de communautés prises dans leur réduction indignes. Il n’y a pas les méchants israéliens oppresseurs et colonisateurs, ni les méchants palestiniens terroristes, il y a des groupes économiques, religieux, politiques construisant leur hégémonie sur la stigmatisation de l’autre et son exploitation. Ces groupes exploitent les peurs. Il y a des institutions, des groupes, des intérêts qui par définition ont besoin d’oppresser car leur absolutisme englobe la vie et la mort. Loin de rester dans la célébration des mystères de la vie, ils souhaitent régner sur les vivants. Croire est un acte de vivant, imposer sa foi c’est refuser à l’autre sa liberté, et faire un acte contre la vie. C’est pourquoi je respecte toutes les religions et leurs textes, leurs croyants, leurs symboles, et combat, en anticlérical universaliste, leurs clercs et églises dès qu’ils cherchent à empêcher la liberté. Un curé, un rabbin, un imam, un moine bouddhiste, enfermant l’autre dans une identité déterminée par une religion généralement héritée des parents, sont profondément des démons contre la vie, et des monstres car ils nient la condition humaine elle-même.

La vie, c’est la liberté de se construire en tant qu’individu, de choisir ce que l’on prends et ce que l’on laisse, et, de ce que l’on ne peux décider de laisser, ce qui est important et ce qui l’est moins.

La vie humaine, c’est le respect de ces libertés parce que nous sommes tous égaux en condition. Et c’est bien pour cela que nos sociétés humaines ne font du sens que si elles permettent à chacun, équitablement, de se découvrir à soi même. Cela ne peut arriver si l’on est abruti d’angoisse et de travail, précaire et appauvri. C’est pourquoi les systèmes d’exploitations de l’homme par l’homme quels qu’ils soient sont des abominations monstrueuses, contraires à la vie, chimères pour faire croire à des inconscients que la richesse les protégera de notre condition égale pour tous. Le fondateur nazi d’IKEA mort avec 65 milliards les a tous laissés derrière lui, mais il a empêché, par son système, des milliers de personnes de s’épanouir dans leurs vies. Son crime ne fut pas seulement d’épouser les thèses politiques les plus contraires à l’humanité, mais surtout d’avoir exploité tant de ses égaux.

C’est cela pour moi le message des jours qui viennent : l’universalité de notre condition nous rendent tous égaux. Et entre égaux, nous ne devrions jamais laissé la haine nous séparer.

 

29 mars 2018 à 22:59

Mathias Weidenberg a partagé une publication.
D’après la police britannique, ce n’est pas dans un café, mais chez lui que l’ancien agent double Skripal aurait été empoisonné. L’enquête progresse.

 

28 mars 2018 à 22:36

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
C’est pas que je vous aurai pas prévenu: après que l’action ait perdue 40% depuis novembre, et une introduction médiocre en bourse d’une filiale d’investissement, la Deutsche Bank cherche un nouveau PDG, et, comme le FC Bayern, ne reçoit que des refus….

 

28 mars 2018 à 19:33

Mathias Weidenberg a partagé une publication.
En Allemagne, 700 films sont interdits de diffusion le Vendredi Saint – qui est également un jour férié. Dont par exemple “la vie de Brian” des Monthy Python.

Il est aussi interdit de faire de la musique, des concerts, de danser. Si Berlin à une interprétation assez peu stricte, la Bavière est très stricte.

 

28 mars 2018 à 08:01

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Ce qui me frappe, à chaque fois qu’il y a des photos des salles de travail et de réunions de l’Élysée, c’est le bordel permanent, les piles de livres par terre, les dossiers en pagaille, avec un mobilier suranné à bout de souffle et une technologie bien pauvre… Ca parait quand même comme sous-optimal pour travailler.

L’Elysee est un lieu d’incarnation symbolique du pouvoir républicain, c’est à dire, l’inverse du monarque, mais la représentation du peuple souverain choisissant le premier de ses citoyens. Lieu symbolique, ce ne devrait pas être un lieu de travail, mais un lieu de représentation. Je serais favorable, si l’institution présidentielle devait être conservée, amoindrie dans ses pouvoirs bien sur, à le faire travailler dans un lieu fonctionnel, rapide d’accès dans toute la France, tiens, dans un immeuble de bureau près de Roissy par exemple. Il prendrait le rer B changement à Châtelet Ligne 1 pour rejoindre le palais pour les réceptions diplomatiques. Et on lui laisserait une chambre de fonction quelque part à Trappes, ou à Orly. Je suis sûr que cet arrangement garantirai une amélioration considérable des conditions de vie et de transport en Île de France.

 

26 mars 2018 à 21:45

 

En Allemagne, on commence à s’interroger : et si l’arrestation de Puigdemont en Allemagne à la demande des espagnols visait en réalité à affaiblir les champions du monde avant la coupe du monde en Russie?
#SosieDeMerde

 

Simon Jolles

26 mars 2018 à 22:52
Je te la pique.

 

Simon Jolles

26 mars 2018 à 22:53
Bon, ben moi aussi…

 

Joëlle Losson

26 mars 2018 à 22:57
Un peu de Cabu en lui aussi….

 

Christèle Auroux

27 mars 2018 à 06:18
En Allemagne, on commence à s’interroger : et si l’arrestation de Puigdemont en Allemagne à la demande des espagnols visait en réalité à affaiblir les champions du monde avant la coupe du monde en Russie?

 

26 mars 2018 à 21:21

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

https://www.nouvelobs.com/monde/migrants/20180325.OBS4132/reconduite-par-la-france-beauty-migrante-enceinte-est-morte.html

 

26 mars 2018 à 20:58

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

http://www.lemonde.fr/planete/article/2018/03/26/la-degradation-des-terres-a-atteint-un-stade-critique_5276647_3244.html

Ce qui permet de rappeler qui fut ministre des terres et des sols dans le quinquennat précédent….

 

26 mars 2018 à 20:46

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

https://www.francebleu.fr/emissions/tous-europeens/tous-europeens-du-jeudi-5-mai-2016

 

26 mars 2018 à 20:45

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Une équipe de douze policiers espagnols suivaient les faits et gestes de Puigdemont à l’étranger. Ce sont eux qui ont prévenu dès le vendredi les autorités allemandes que le mandat d’arrêt était réactivé, et qui ont quasiment laissé d’autre choix que de monter l’interception de son véhicule. Il semble que les espagnols n’ont pas essayé de mener l’opération avec leurs collègues suédois ou danois.

Jakob Augstein, une voix qu’on écoute en Allemagne, réclame d’accorder l’asile politique à Puigdemont. Il estime que la justice espagnole outrepasse largement son rôle, et fait arrêter un dirigeant légitimement élu pour un crime inventé. En effet, la rébellion implique en Espagne l’usage de la violence, or, il n’y eut jamais de violence de la part du parti catalan. Pour Augstein, la révolte catalane marque la fin de l’Etat-Nation, privé de souveraineté, comme l’espace de constitution des peuples. Mu par une lecture typiquement allemande et fédéraliste, où les régions sont plus que l’Etat central, et les nations régionales – et n’oublions pas que l’empereur d’Allemagne Charles Quint etait aussi roi d’Espagne – Augstein voit dans l’état-National espagnol ou allemand des produits accidentels de l’histoire. Il n’a pas tort, les Nations se constituant à la française sont rares en Europe. Il rappelle que ce n’est pas parce que quelque chose est légal que c’est juste, et que c’est justement cela le message de l’histoire contemporaine allemande. Il conclut en invoquant Lluis Companys, républicain catalan indépendantiste, arrêté en France par les allemands, livré aux espagnols, et exécuté le 15 octobre 1940.

 

26 mars 2018 à 19:49

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
La Catalogne et l’Espagne s’enfoncent dans une crise absurde, la violence y est suscitée par la décision tout aussi stupide de la police allemande d’appliquer le mandat d’arrêt international contre Puigdemont alors que la Finlande, la Suède, et le Danemark l’avaient laissé passer. On voit aussi les limites des concessions juridiques faites à la liberté de circulation des personnes en Europe : Puigdemont ne peut espérer déposer une demande d’asile politique, et toute démarche juridique engagée par l’Espagne de Rajoy est considérée automatiquement comme légitime. Le conflit catalan était jusqu’à présent politique. L’escalade en cours, la violence des forces de l’ordre hier contre les manifestations spontanées, menacent de radicaliser des éléments qui, comme autrefois au Pays Basque, verront la violence comme une méthode nécessaire. Bien sûr, cela permettrait à Rajoy de passer de délits obscurs, probablement peu acceptable devant la CJUE, à la condamnation de tous les autonomistes pour des faits en relation avec du terrorisme. Après tout, le PPE a toujours eu besoin de la violence de l’ETA, et son rejet par tout le reste de l’Espagne, pour construire ses campagnes électorales, au point de vouloir leur attribuer, minable Aznar, les terribles attentats islamiques de 2005. Alors, si la Catalogne pouvait incarner de nouveau cet ennemie intérieur…

L’Allemagne est également mise devant ses contradictions. Son attitude est ainsi radicalement différente selon que les autonomistes sont slovènes, croates, kosovars, ou russes de Crimée et Catalans.

Quant à “l’Europe, c’est la paix”, on voit à quel point cette proposition est au mieux myope et suffisante. Le conflit Nord-irlandais, le conflit basque, la guerre balkanique des années 90, la guerre au Kosovo, le conflit ukrainien, sont des conflits où l’UE en tant que tel n’a joué aucun rôle déterminant pour ramener la paix. Le premier conflit cependant et sa résolution montre qu’elle est la seule sortie de crise possible : la négociation. Il serait sage de s’en rendre compte pour s’épargner 30 ans de bombes et de fusillades, de lois liberticides et d’arrestations arbitraires. Il serait dans le rôle de “l’UE, c’est la paix” de s’imposer comme médiateur. Et si “l’UE, c’est la démocratie”, il faudra bien que celle-ci accepte également le résultat du suffrage catalan. Comment accepter, en démocrate, qu’une assemblée légitimement élue soit empêchée de se constituer par des manœuvres policières ? Que serait-ce, si cela se passait avec disons un parlement régional en Russie conquis par l’opposition à Poutine. Mais il est vrai que pour l’UE, un vote démocratique ne peut entraîner d’alternance que dans le cadre fixé par les traités, interdisant juridiquement l’alternance politique réelle, refusant aux peuples souverains de l’être dans le cadre national où ils exercent leur souveraineté, sans jamais travailler à constituer un espace de souveraineté pour le peuple européen, ce peuple chimèrique encore à créer.

Non, toute cette affaire catalane est bien peu glorieuse. Mais elle est finalement très dangereuse.

Sinon, ce week-end de nombreuses voix relativement libres de schröderisme se sont élevées au SPD pour enfin revenir sur la désastreuse réforme Harz4 de l’assurance chômage et créer à la place un revenu universel. Après le maire de Berlin Müller – Le SPD de Berlin est probablement au SPD ce que Maurel est à Le Foll – c’est le vice-President Stegner – caution complaisante de l’aile gauche au sein de la direction du parti, qui se rallia au vote pro-GroKo- et à la présidente de région (Rhenanie-Palatinat) Malu Dreyer. Rappelons que si 34% des militants SPD ont voté contre la GroKo, la direction, elle, était à 95% pour. On le voit, la démocratie interne s’arrête dès qu’il faut représenter la minorité la plus large du parti. C’est ainsi depuis 2013, et cela explique aussi la perte de 20% des électeurs en 4 ans. Au sein de la direction, pousser le revenu universel, c’est donc engager avec précaution, sans critiquer sur le fond les années 2003-2009, un débat d’inventaire verrouillé depuis 15 ans. Au PS, on est allé plus vite : après avoir vécu en 2008 la scission “à la Lafontaine”, le PS, en refusant de penser son expérience récente, ratée, du pouvoir, a provoqué une deuxième scission, dont l’idée phare, née pendant une primaire que j’ai toujours qualifiée de leurre stupide, est justement le revenu universel.

Au delà des critiques de l’outil en tant que tel, c’est une autre dimension qui m’empêche de considérer cette réflexion au SPD ou à Génération.S (il va falloir simplifier le nom, c’est vraiment lourd à écrire) comme à la hauteur du temps présent. En présentant un outil comme clé universelle, on s’abstiens à bon compte d’une réflexion systémique allant au bout des problèmes contemporains. Or, la pauvreté en augmentation est une conséquence logique d’un système qu’il faut penser dans sa totalité, de la création monétaire et la circulation financière, le rôle du crédit, au libre échange et l’exploitation des hommes et de la Nature. Ce n’est pas un outil qui mettra fin aux raisons de la paupérisation du salariat. Et faire croire qu’un outil suffit, c’est oublier que la paupérisation du salariat populaire n’est que le prélude à celui des employés et cadres intermédiaires.

Les enjeux, en géopolitique européenne, en démocratie européenne, en transformation nécessaire du système complet des échanges économiques, sont considérables. La pensée autruche, qui refuse de voir ce qui gêne – depuis le début de la crise catalane, Merkel a évité de répondre à toute question sur ce sujet – et la pensée-outil, qui réduit la complexité des systèmes et structures pour ne pas avoir à en changer les principes, proposant un nouveau modèle de décapsuleur contre la soif dans le monde, ne sont pas de bonnes conseillères.

 

26 mars 2018 à 07:44

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Depuis le début des années 2000 le nombre de retraités allemands obligés de travailler pour compléter leur maigres pensions a été multiplié par trois. Le salarié pauvre devient un retraité pauvre.

Et pendant ce temps là, la société allemande célèbre ses 300 milliards d’excédents commerciaux, et s’invente des figures de boucs émissaires, en refusant de “payer” pour les Grecs (Merkel), l’Europe (Scholz aujourd’hui) les migrants (l’AfD) etc…

Or, le problème fondamental de la société allemande post-GroKo, c’est bien le partage des richesses et la place d’un salaire digne dans la société allemande.

 

25 mars 2018 à 23:11

Mathias Weidenberg a partagé une publication.
En Slovaquie, gouvernée par une alliance sociaux-démocrates et extrême droite, le meurtre d’un journaliste enquêtant sur la corruption et sa compagne, loin de faire régner l’omerta, fait exploser au grand jour l’ampleur de celle-ci. Fico, chef de gouvernement social-démocrate, a démissionné il y a deux semaines, ce qui n’a pas empêché des milliers de slovaques d’aller manifester pour forcer de nouvelles élections. Le SMER slovaque a bien été suspendu les années précédant la crise financière du PSE – et non exclu – mais depuis sa réintégration le spd a toujours défendu le Smer au sein du PSE contre les voix, notamment du PS, plaisant pour une clarification. Maintenant, il apparaît, comme souvent, que ce parti et ses alliés, extrême droite national-populiste, sont au cœur d’un système de corruption de la mafia calabraise. La police slovaque a d’ailleurs arrêté trois suspects dans le meurtre du journalist et sa compagne – 3 italiens. C’est que voyez vous, la liberté de circulation des capitaux et des personnes, forcément, ça favorise aussi celle des capitaux mal acquis. Et il est logique que Fico prenne sur la question des réfugiés ses positions dites “de fermeté” : cela favorise le trafic humain des passeurs maffieux.

La complaisance du PSE pour ces dirigeants, Stanishev n’étant pas meilleur, démontré à quel point le discours affiché de ce rassemblement pour “une Europe démocratique et solidaire” n’est qu’une phrase de campagne électorale. Le PSE n’a pas d’unité doctrinale ni de plan pour l’Europe, et, dominé par un SPD lui-même très droitier, ne rassemble pas les centre-gauche fédéralistes européens, mais des additions hétéroclites de carriéristes.

Le SPÖ, le SMER, le PS et la déchéance de nationalité, le SPD acceptant le concept de “tourisme social de citoyens européens “ dès le contrat de coalition 2013, vivent électoralement du mythe de leur histoire, alors que leurs directions n’ont ni valeurs, ni dignité.

Il est donc logique qu’au fur et à mesure où ces mystifications tombent, leur score s’effondre.i

L’article ci-dessous illustré cependant un autre aspect du problème: des dizaines de grosses PME allemandes ont investies entre les années 2000 et 2014 en Slovaquie et font depuis l’expérience d’une corruption endémique. C’est à la fois l’illustration de la conséquence pour l’industrie allemande puis européenne la construction actuelle de l’UE, où l’Allemagne a baissé ses coûts en délocalisant dans l’hinterland des pays d’Europe Centrale – Slovaquie, République tchèque, Hongrie, Slovénie, Roumanie – et le signe à quel point l’UE, en concentrant toute sa communication sur le bouc émissaire grec, a plongé la tête au plus profond d’un trou de sable pour ne pas traiter les contradictions fondamentales au cœur de l’économie et des institutions en Europe.

 

25 mars 2018 à 11:58

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https://www.politis.fr/articles/2018/02/le-pays-qui-tuait-ses-enfants-38400/

 

25 mars 2018 à 09:27

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http://www.spiegel.de/lebenundlernen/schule/usa-hunderttausende-demonstrieren-gegen-waffengewalt-a-1199759.html

 

25 mars 2018 à 09:23

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http://www.lepoint.fr/politique/cette-droite-de-la-droite-qui-plebiscite-macron-23-03-2018-2204879_20.php#xtor=CS2-259

Il y a un an exactement mon alter ego expliquait pourquoi Macron était pire que Le Pen. Aujourd’hui, des élus d’extrême-droite, députés européens élus sur la liste FN, le maire de Béziers, disent “il est meilleur président que Le Pen” et encensent Macron. Le magazine qui en rends compte n’y voit rien à redire, et le mets au crédit du président “capable de parler à toutes les France.” Rappelons pourtant que l’amalgame de positions entre le FN et les opposants à Macron est l’un des outils de diabolisation et de division de cette même opposition y compris par ce magazine là. Macron amalgame donc l’extrême-droite au nom de sa pratique monarchique du pouvoir. Mais cela ne pose pas de problème. C’est que voyez vous, non seulement il guérit les écrouelles, mais les idées de l’extrême-droite, par une absolution miracle, cessent de l’être lorsqu’il les reprends…

On a souvent décrit le mystère de l’hypnotisme sur les masses des grands leaders des dictatures funestes du XXeme siècle. Un solide appareil de propagande homogène était indispensable, au profit de la glorification de l’homme providentiel.

Macron fait donc l’unanimité à l’extrême-droite, et c’est formidable, coco.

 

25 mars 2018 à 08:41

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http://www.lemonde.fr/campus/article/2018/03/24/violences-a-la-faculte-de-droit-de-montpellier-le-doyen-demissionne_5275960_4401467.html

Enfin une bonne nouvelle, la responsabilité professionnelle est assumée. les responsabilités juridiques restent à établir (ouvrir les locaux à un groupe d’hommes armés qui envoient trois victimes à l’hôpital avant de saluer leur violence pourrait être assimilé à de la complicité de violences en réunion, et s’il connaît les hommes sous les cagoules, il est fortement recommandé qu’il en donne les noms.)

 

24 mars 2018 à 14:59

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
L’ignoble attentat d’hier prouve encore une fois le leurre de croire que le terrorisme se combat par des lois d’exception accroissant les surveillances. Radouane Lakdim était fiché, surveillé, suivi. Le chauffeur du camion s’attaquant au marché de Noel de Berlin était fiché, surveillé et même sous un mandat d’expulsion. Le terrorisme se combat politiquement et par la mobilisation de moyens humains, non par la définition de nouvelles normes juridiques. L’histoire de la désorganisation des moyens de renseignement français sous le président mis en examen sur des soupçons de financement illégal par un dictateur terroriste est très bien documentée. L’incapacité du président suivant à faire monter en moyens humains les services de protection nationale due aux contraintes budgétaires imposées par les traités européens et les infrastructures désolées de formation – on ne manque pas que de policiers bien formés, multilingues, mais aussi de milliers de magistrats, et en amont, d’enseignants – est également connue. L’actuel attentat révèle les héroïsme de forces de protection privées de moyens matériels et humains des 2007, héroïsme conduisant, comme pour le policier chargé de la protection de la rédaction de Charlie Hebdo, ou le gendarme hier, à la mort.

Le combat politique inclut bien évidemment des dimensions idéologiques et sociales. Quel est donc le récit de la Republique pour unir les citoyens de toutes classes dans un projet commun, à l’heure où les pouvoirs chantent les oppositions de catégories et de communautés, divisons pour régner, et abolissent tout ce qui définit cette République, vive les valeurs du capitalisme financier ?

Qu’est-ce qui mène des petits voyous à trouver dans des radicalismes, qui neofasciste, comme en Allemagne, voir l’attentat de Munich, qui islamofasciste, comme ici, une raison transcendante justifiant de tuer et de mourir?

 

24 mars 2018 à 13:04

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Quelle joie, mourrir en se sachant guéri.

 

24 mars 2018 à 12:21

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https://europeinsoumise.org/fr/component/content/article/30-dossier/politique/89-nouvelles-tetes-vieilles-politiques?Itemid=164

 

24 mars 2018 à 12:20

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24 mars 2018 à 12:19

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http://in-girum-imus.blogg.org/coralie-delaume-et-david-cayla-michalon-la-fin-de-l-union-europeenne-2-a128021348

 

24 mars 2018 à 11:48

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http://www.leparisien.fr/faits-divers/attaque-de-trebes-christian-le-boucher-tue-au-super-u-etait-un-coeur-enorme-une-figure-24-03-2018-7626426.php

 

24 mars 2018 à 10:58

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https://m.tagesspiegel.de/politik/die-schulz-story-einfach-so-losgebabbelt-/21109400-2.html

 

24 mars 2018 à 09:28

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https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/terrorisme/attaques-terroristes-dans-l-aude/attaque-terroriste-de-trebes-le-lieutenant-colonel-arnaud-beltrame-qui-avait-remplace-une-otage-est-mort_2672120.html#xtor=CS2-765-–

 

24 mars 2018 à 09:01

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http://www.leparisien.fr/transports/la-reforme-ferroviaire-adoptee-par-l-assemblee-nationale-24-06-2014-3949383.php

Pourquoi Olivier Faure a été sorti de la manif des fonctionnaires et des cheminots? Ben peut-être parce qu’il a voté ça malgré la grève des cheminots… Mais hein un jour ils feront l’inventaire de leur quinquennat catastrophique.

 

http://www.leparisien.fr/transports/la-reforme-ferroviaire-adoptee-par-l-assemblee-nationale-24-06-2014-3949383.php

 

23 mars 2018 à 23:13

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Un islamiste commet une série d’attentats pour obtenir la libération du logisticien des attentats de novembre 2015. Il est donc l’arme à distance de Daesh, allié à l’OTAN, chaque pays de l’Otan engageant l’organisation automatiquement dans ses opérations militaires à moins d’en être suspendu, pour massacrer ceux qui ont aidé les forces spéciales françaises à liquider les inspirateurs des attentats. Et pleine de bonne consciences françaises dénoncent … les slogans puérils de gauchistes marginaux. Le sens des priorités…

 

23 mars 2018 à 20:11

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http://www.rtl.fr/actu/politique/la-popularite-d-emmanuel-macron-atteint-son-plus-bas-niveau-selon-notre-sondage-7792741988

 

23 mars 2018 à 19:26

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https://beta.arretsurimages.net/articles/tabasseurs-cagoules-contre-etudiants-a-montpellier-silence-des-teles

 

23 mars 2018 à 19:25

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23 mars 2018 à 19:24

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https://fr.statista.com/infographie/13330/emmanuel-macron-tombe-en-disgrace/

 

23 mars 2018 à 19:24

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https://www.marianne.net/societe/le-doyen-de-la-fac-de-montpellier-fier-des-agresseurs-d-etudiants-grevistes

 

23 mars 2018 à 19:14

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Le 22 mars 1848, Milan chasse l’armée autrichienne, sans se douter que la France républicaine aidera, en étranglant la république de Rome, les autrichiens à reprendre l’Italie.

 

22 mars 2018 à 21:33

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https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00107456/document

Un très intéressant article sur les débats à la chambre des pairs sur la loi du 22 mars 1841 limitant le travail des enfants de moins de 8 ans.

22 mars, une date qui compte dans l’histoire sociale de ce pays depuis 177 ans.

 

22 mars 2018 à 08:33

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https://twitter.com/LarrereMathilde/status/976351129654177793

 

22 mars 2018 à 06:59

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La clé de la reprise de 2015, 2016, 2017? Notre dépendance énergétique au pétrole, et la chute de ses cours. Les menaces sur 2018? La remontée des taux d’intérêts (ça commence aux USA), les tensions commerciales dans un capitalisme dopé au libre echangisme, et la reprise des prix du pétrole.

Je maintiens mon pari d’une crise financière le 22 octobre à 11:30.

 

21 mars 2018 à 22:06

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https://europeinsoumise.org/fr/component/content/article/19-a-la-une/88-pourquoi-les-universites-britanniques-font-greve?Itemid=164

 

21 mars 2018 à 22:02

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http://www.lepoint.fr/actualites-politique/2007-08-30/sarkozy-installe-la-commission-attali/917/0/198455

Si le conseil constitutionnel avait fait son travail en 2007, on aurait évité cela. Ou, sans l’argentbde Khadafi, pas de Macron.

 

21 mars 2018 à 21:34

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https://www.francetvinfo.fr/live/message/5ab/2b8/fce/7e0/a41/754/9e7/bdf.html#xtor=CS1-746

 

21 mars 2018 à 21:32

Mathias Weidenberg a partagé une publication.

 

21 mars 2018 à 21:32

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https://t.co/EoKAbfj3HG

 

21 mars 2018 à 21:28

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Quil me soit permis ici de rappeler les noms d’une bande d’artiste de la franche rigolade exaltée et de la bonne blague, des maîtres de leur art ayant dépassé Fluide Glacial et Psikopat réunis: 2007-2010: président : Jean-Louis Debré, nommé par Jacques Chirac en 2007[9] membres nommés : par le président de la République : Olivier Dutheillet de Lamothe, nommé par Jacques Chirac en 2001, Pierre Steinmetz, nommé par Jacques Chirac en 2004, Jean-Louis Debré, nommé par Jacques Chirac en 2007[10], par le président du Sénat : Dominique Schnapper, nommée par Christian Poncelet en 2001, Jacqueline de Guillenchmidt, nommée par Christian Poncelet en 2004, Renaud Denoix de Saint Marc, nommé par Christian Poncelet en 2007[11], par le président de l’Assemblée nationale : Pierre Joxe, nommé par Raymond Forni en 2001, Jean-Louis Pezant, nommé par Jean-Louis Debré en 2004, Guy Canivet, nommé par Jean-Louis Debré en 2007[12], membres de droit : Valéry Giscard d’Estaing Jacques Chirac (depuis le 16 mai 2007)

 

20 mars 2018 à 23:15

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

http://www.cnccfp.fr/index.php?art=783#tab5

La encore, un rapport d’activité exulatoire en franche rigolade exaltée.

 

20 mars 2018 à 23:08

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/nouveaux-cahiers-du-conseil/cahier-n-34/le-financement-de-la-campagne-des-candidats-a-l-election-presidentielle-au-travers-des-comptes-de-campagne.104695.html

Cet article est un peu technique, mais depuis ce jour, hilarant.

 

20 mars 2018 à 23:03

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Tiens, en relisant la décision du conseil constitutionnel de 2007 sur le compte de campagne de Sarkozy, il apparaît que trois dons de personnes privées supérieures au plafond avait donné lieu à une réduction du montant remboursé pour irrégularité. Sinon, le conseil n’avait vu ni les montagnes de cash aux sources inconnues, depuis abondamment documentées, ni bien sûr la main de Khadafi, qui semble se confirmer.

Justement, en 2018, il y a un compte de campagne ayant donné lieu à une correction suite à des dons de personnes privées trop élevés (et donnant lieu à un signalement aux autorités fiscales). Devinez qui.

 

20 mars 2018 à 22:59

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

https://www.insee.fr/fr/statistiques/fichier/3372338/032018_ndc_emploi.pdf

En lisant le dernier rapport de conjoncture de l’Insee je suis tombé sur cette petite pépite, qui signifie tout simplement que la reprise de l’emploi marchand est du à la reprise de la demande, et pas du tout à la politique de l’offre.

“L’emploi salarié continuerait d’augmenter dans les secteurs marchands d’ici mi-2018 sur un rythme aussi soutenu qu’au semestre précédent (graphique 1), en raison de la progression encore solide de l’activité. Les politiques d’allègement du coût du travail auraient un effet globalement neutre sur le contenu de la croissance en emploi.”

Cqfd.

 

20 mars 2018 à 22:23

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

https://www.scribd.com/doc/56148756/Enuma-Elish-le-texte-integral

Le plus vieux poème de création du monde, écrit près de 1200 ans avant Hesiode, l’enuma Elish sumérien.

 

20 mars 2018 à 21:39

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

https://www.republik.ch/2018/03/19/das-system-vincenz

 

20 mars 2018 à 21:08

Mathias Weidenberg a partagé une photo.
Ce Jeudi pour les Francais de Madrid

 

20 mars 2018 à 18:38

Mathias Weidenberg a partagé une publication.
Une belle campagne!

 

20 mars 2018 à 18:37

Mathias Weidenberg a écrit sur le journal de Jean-Luc Edm.
Joyeux anniversaire!

 

20 mars 2018 à 18:35

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Deux informations économiques sans relation : Oracle, le géant de l’informatique habitué à générer un taux de marge à 50% – mon alter ego a travaillé 8 ans pour ce groupe – a publié 6 milliards de pertes dus à la réforme fiscale de Trump: c’est 6 milliards évadés qui rentrent. La Deutsche Bank a publié des chiffres décevants, mais annonce avoir multiplié par deux ou trois le montant de ses primes versées à ses cadres pour un montant de 2,3 milliards « pour éviter qu’ils partent à la concurrence ». L’action vaut aujourd’hui 20% de ce qu’elle valait en 2008… s’il y a un moral hasard, c’est pas en Grèce…

 

20 mars 2018 à 08:20

Mathias Weidenberg a partagé une photo.

 

20 mars 2018 à 07:40

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Si je dis toujours que les bobinettes comptent moins que les mouvements structurels, il y a parfois des bobinettes qui symbolisent par leur longévité les errements structurels. C’est le cas de Merkel, la pire dirigeante de l’UE des 13 dernières années. Petit palmarès personnel: En 2015,elle tue définitivement toute idée solidaire en Europe, déchirant le voile absurde du rêve fédéraliste des europeistes drogués croyant encore en cette UE, en crucifiant la Grèce puis en déclarant unilatéralement la suspension de traités européens (Dublin). Face à la destabilisation qu’elle provoque par cette décision, elle se jette,désespérée et aux abois, dans les bras d’Erdogan à qui elle file trois milliards de budget européen par an pour contenir en Turquie les réfugiés syriens. Elle a préférée filer ces trois milliards à Erdogan plutôt que de les filer à Tsipras.

Du coup, Erdogan a une monnaie de chantage sur l’UE lui permettant de mener une invasion du nord de la Syrie allié aux chefs des tueurs de novembre 2015 à Paris. C’est logique: lorsque Hollande avait invoqué la solidarité européenne après les attentats, et voulu décréter la suspension du TSCG sur les dépenses de sécurité, Merkel avait tourné la tête et fait savoir par Schauble qu’il en était pas question.

Mais on pourrait parler de l’irresponsabilité merkellienne dans la crise ukrainienne de 2013-2014, rappelant l’irresponsabilité de Kohl dans la crise balkanique de 1990-1991. On pourrait rappeler l’alliance Merkel-Cameron de 2013 detricotant le budget européen, et détruisant des pans essentiels de la PAC, notamment la subvention des jachères, à l’origine de la disparition de 25% des oiseaux européens depuis 5 ans. Cette alliance s’était faite contre la France, et sur la stigmatisation du « tourisme social européen », nourrissant la xénophobie contre les citoyens européens, l’un des chevaux de bataille des Brexiters. Merkel et son budget européen de 2013 a favorisé et la crise écologique de l’agriculture, et l’augmentation de la pauvreté, en coupant des deux tiers le programme PEAD, et favorise le camp du Brexit. On pourrait rappeler l’absurde TSCG, contraire à toutes les règles de pilotage macroéconomique d’une zone monétaire aussi diverse que la zone euro, et son obsession passionnelle pour l’intergouvernemental. On pourrait rappeler sa stratégie en 2010-2011, plongeant l’Italie dans une grave crise, prolongeant la crise spéculative contre la dette publique européenne par « bêtise crasse » (Timothy Geithner, alors ministre du Trésor de Obama), et créant de toute pièce la récession européenne de 2012-2014 – celle qui, contrecyclique, surprit Hollande alors qu’il tablait sur le retour mécanique de la croissance, comme elle revint sur la période partout ailleurs qu’en Europe. On pourrait rappeler son opposition catégorique à toute démocratisation fédéraliste, mais aussi à toute intégration centralisée de l’UE, privant celle ci de tous les instruments élémentaires de pilotage monétaire, macroéconomique. Enfin, il y a son flirt de longue durée avec la Deutsche Bank, pire « too big to fait » d’Europe.

Elle aura réussi, en plus, à détruire la culture démocratique de son propre pays, à ramener au Bundestag à 1 député sur 7 l’extrême droite, et à réduire le score de son parti au pire score depuis 1949.

 

20 mars 2018 à 07:36

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Le coût de la fraude fiscale du seul groupe Pinault corresponds à peu près au déficit du régime des retraites de la SNCF, lui même conséquence de la réduction du nombre des agents cotisants.

Si toutes les entreprises payaient leurs impôts, il n’y aurait pas de déficit ni de dette publique à financer sur les ménages.

 

20 mars 2018 à 07:06

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Merkel est définitivement la pire dirigeante européenne de l’histoire.

 

20 mars 2018 à 06:13

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Notons que les mêmes dénonçant les complaisances de ce qui n’est pas libéral pour la Russie sont silencieux sur l’écrasement des kurdes par l’allié de Merkel, avec la complicité bienveillante des russes.

 

20 mars 2018 à 06:09

Mathias Weidenberg a partagé une publication.
Cet article ne permets pas de comprendre la poutinophilie de Schröder ou Steinmeier, mais ce n’est pas son but, son but, c’est de diviser le monde politique français entre le camp du bien, libéral, libre échangiste, et opposé à la Russie, et le reste, forcément camp du mal.

 

20 mars 2018 à 06:07

Mathias Weidenberg a partagé une publication.

 

19 mars 2018 à 21:09

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https://www.youtube.com/attribution_link?a=jRGBTqN014M&u=%2Fwatch%3Fv%3DsAWz5nnLr4U%26feature%3Dshare

 

19 mars 2018 à 21:09

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Le maire de Berlin plaide pour enfin mettre fin à Harz 4. Mais au lieu d’imaginer une solidarité rétablie, il souhaite un revenu universel, mettant déjà le niveau trop bas pour éviter la pauvreté, et donc prenant le risque de reproduire tous les inconvénients de Harz4, tout en ayant désarmé la lutte idéologique pour les salaires et les assurances collectives contre les risques de la vie.

 

19 mars 2018 à 21:03

Mathias Weidenberg a partagé une publication.
Le PS, passé de 132000 militants votants en 2008 à 36 000 en 2018.

 

19 mars 2018 à 20:52

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https://m.tagesspiegel.de/politik/bundesregierung-deutschland-chef-von-goldman-sachs-wird-staatssekretaer/21086578.html?utm_referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.de%2F#layer

Je vous avais déjà fait le portrait de Olaf Scholz, cet ami des banquiers de Hambourg qui ferait passer Le Foll pour un dangereux communiste. Et bien le nouveau ministre des finances allemand (SPD) à peine nommé ne déçoit pas : il embauche le patron de Goldman Sachs Allemagne.

 

19 mars 2018 à 20:40

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Schröder, l’homme de l’agenda 2010 et du modèle allemand si cher au Marchisme, est désigné par le ministre des affaires étrangères de l’Ukraine comme le,chef lobbyiste de Poutine en Europe. Mais on ne condamnera bien sûr pas le contenu de la politique de Schröder pour ses mauvaises fréquentations. Non, les mauvaises fréquentations ne condamnent que les politiques de partage des revenus.

 

19 mars 2018 à 20:22

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

https://www.alternatives-economiques.fr/christian-chavagneux/liberalisme-lheure-de-payer-laddition/00083626

 

19 mars 2018 à 07:25

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

https://www.ladepeche.fr/article/2018/03/13/2758858-barrages-hydroelectriques-ouverture-a-la-concurrence-des-2018-2018.html

 

19 mars 2018 à 07:22

Mathias Weidenberg a partagé une publication.

 

18 mars 2018 à 20:17

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

http://lvsl.fr/la-commune-de-paris-revolution-democratique-et-sociale-ecrasee-dans-le-sang

 

18 mars 2018 à 08:42

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Depuis l’effondrement électoral et sociologique du PS, il restait une grosse majorité de cadres et d’élus, ancrés dans leurs mandats locaux, persuadés de pouvoir survivre électoralement grâce à leur ancrage local. Au cours du vote d’hier soir il est apparu deux réalités : 1. Le Parti est exsangue dans de nombreuses fédérations, le nombre de militants actifs s’est effondré de 140 000 en 2012 à 80 000 au congrès de Poitiers en 2015 et 40 000 aujourd’hui. 2. Le Parti rassemble ceux qui ont soutenu la ligne gouvernementale hollande-vallsiste, et voit sa survie dans de futures alliances locales avec en Marche. Le candidat du renouvellement doctrinal reçoit autant en pourcentage que l’aile gauche unie au congrès de 2008, soit 18%, mais sans perspective de synthèse de gauche comme ce put être le cas alors avec les aubrystes. A l’époque, le résultat de l’aile gauche unie, après une défaite cuisante en 2007 et le déclenchement de la crise financière peu après, entraîna le départ du parti de Jean-Luc Melenchon. Depuis, il s’impose comme la principale voix d’opposition de critique sociale.

Emmanuel Maurel a fait une très bonne campagne, un excellent debat télévisé. Mais le résultat était finalement joué d’avance. Au delà de sa décision individuelle, la défaite de son texte va entraîner de nouveaux départs discrets des militants de base.

On parle déjà d’une synthèse Le Foll – Faure. Rien ne les distinguent réellement. Faure n’a pas besoin de faire de concessions pour gagner le second tour.

Le Parti Socialiste confirme une ligne qui l’a conduit à l’insignifiance électorale. Il va falloir reconstruire sans lui.

 

16 mars 2018 à 07:34

Mathias Weidenberg a partagé une publication.
Le Marchisme, ce neo -isme.

 

14 mars 2018 à 00:10

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
J’ai lu trois choses dans l’avion: les excellentes feuilles d’une amie qui dit des choses très pertinentes et qui est sur la bonne voie, un livre de 1872 sur les écoles du socialisme français, et un rapport sur les dangers pour la stabilité financière de la planète de ce que l’on appelle « les banques de l’ombre ».

Du coup, ça m’a inspiré ça : L’une des plus grandes défaites collectives de l’histoire européenne récente a vu la social-démocratie européenne se faire l’instrument de la gloire de ceux-là mêmes à l’origine, en tant qu’adversaires, d’elle-même. La social-démocratie, qu’on la définisse réformiste, de gouvernement, pragmatique ou modérée, puise son origine à la même source, ou plutôt au même puit que le socialisme radical, le communisme, le mouvement révolutionnaire : la paupérisation de la population avec la Révolution industrielle, paupérisation entraînant une oppression politique et symbolique. C’est la dénonciation de cette toute petite minorité accumulant toutes les richesses à un rythme de plus en plus exponentiel qui fonde, par désir de justice, d’égalité, d’équité, mais aussi de liberté, toutes les couleurs de pensée ultérieures. Il a fallu certes des géants antérieurs fondant les principes et les valeurs absolues.

En 1872, Benoit Malon publie une histoire des écoles socialistes françaises. C’est un livre d’avant la conquête du mouvement ouvrier français par le marxisme, marqué cependant également par deux grands épisodes d’espoir, et de massacres horribles, d’exécutions sans jugement, de meurtres d’enfants, de liquidation d’innocents parce qu’ils avaient écrit contre l’ordre établi, Juin 1848 et Mai 1871. 23 ans seulement séparent ces deux épisodes qui virent, chacun à leur manière, la fin sanglante des premières tentatives de gouvernement de socialistes français, avec à chaque fois un ordre bourgeois sans vergogne dans le meurtre, la torture, l’indignité, et tous les deux, la République proclamée. C’est l’espace entre le mouvement social qui fit tomber les réformes de Juppé et aujourd’hui. C’est l’espace entre la fin de la seconde guerre mondiale et Mai 68. Ce livre évoque, en reconnaissant ne pas l’avoir lu car il n’est pas traduit, une transformation de la réflexion socialiste, mettant fin au mysticisme métaphysique des socialistes français en enracinant la critique socialiste du capitalisme dans la science et l’histoire, due à l’allemand proscrit Karl Marx. Il consacre de longues pages aux utopistes, évacue Louis Blanc assez sommairement – premier socialiste au gouvernement, première grande désillusion – et développe plus longuement Proudhon en attaquant dès l’introduction sa mysoginie. Il consacre Pauline Rolland et des femmes socialistes comme les mères de l’impulsion syndicale française, ainsi que de l’engagement dans l’Internationale. On voit dans ce livre tout le foisonnement, et le sectarisme parfois, du socialisme français. Tout y est. Tous ont un point de départ commun: la colère devant la pauvreté de la majorité de la population dans un contexte de progrès technique et de croissance économique inouï. Le livre rappelle aussi une donnée alors essentielle : beaucoup de socialistes français ne fondent pas leur légitimité morale et philosophique sur Rousseau, Hégél ou même les Jacobins. Non, l’inspiration morale et la légitimité universelle du socialisme se fonde chez beaucoup sur le message évangélique du Christ. Jesus Christ est vu comme le fils du charpentier, la première figure ouvrière de l’Histoire, et son message, celui de l’égalité, de la vanité de l’avidité des richesses et de la promesse d’une justice pour les miséreux ceux qui souffrent. C’est une lecture révolutionnaire. Louis Blanc d’ailleurs, dans son histoire de la Révolution française, fera une analogie entre le couple Rousseau-Robespierre et le Père et le Fils, voyant dans Thermidor et la guillotine le sacrifice du fils pour l’égalité et la fraternité. Si l’on veut, l’esprit de la Révolution complèterait la trinité révolutionnaire selon Louis Blanc.

Le fond de l’affaire socialiste, que l’on soit réformiste ou radical, que l’on préfère Guesde ou Jaures, qui sur le fond de l’analyse du capitalisme étaient d’accord, que l’on choisisse la SFIO ou la SFIC, Léon Blum et Jean Zyromski contre Paul Faure et Longlet, qu’on préfère Daniel Mayer à Guy Mollet, Savary à Mitterrand et Mitterrand à Marchais, Poperen à Rocard et Rocard à Chevenement, que l’on soit insoumis ou générations, c’est le refus que les inégalités économiques croissent, et que ce faisant, la majorité de la population perde sa liberté, esclave de la nécessité et la pauvreté, danger mortel pour toute démocratie.

Peu importe d’où vient l’engagement de chacun, le socialisme est une force s’opposant par définition à celle du capitalisme, et utilisant des principes d’action incompatibles avec le libéralisme.

Le triomphe des progressistes, associant social et libéral dans le même épithète, est donc fondamentalement un triomphe contre l’histoire et la mission même du socialisme. Il marque une apogée d’un refus de penser le monde, une lâcheté face à l’idée de rapport de force, une naïveté face à la violence même du capitalisme.

Ceux ci triomphèrent historiquement au dernier moment de bascule de l’histoire du capitalisme contemporain où une influence, un réformisme, une transformation était possible : entre 1994 et 2002.

La déception de leur pratique politique, renforcé par des alliances avec des partis conservateurs ou libéraux, a écarté l’électorat majoritaire, celui des classes populaires. Il a anesthésié toute pensée du monde tel qu’il est.

En 2008, la plus grande crise systémique du capitalisme financier a éclaté. Sa résolution a accélérée d’une manière inouïe les processus d’accumulation du capital par quelques uns et la paupérisation des salariés. En 2018, les grandes multinationales payent en moyenne 10% d’impôts de moins qu’en 2008, les plus riches accumulent 80% de la croissance, pendant que dans la plupart des pays occidentaux, le taux de pauvreté est de 25 à 35% supérieur à celui de 2007, que le plein emploi soit atteint, comme en Allemagne ou en Grande Bretagne, ou toujours de masse, comme en France, en Italie, en Grèce.

Mais les élites dominantes de ce qui reste des partis sociaux-démocrates n’ont jamais voulu s’emparer de cet objet, la crise de 2008 et ses conséquences, ni tenter de prévoir où nous mène un capitalisme financier fondamentalement identique en 2018 à ce qu’il était en 2008. La critique du capitalisme financiarisé ne peux bien sûr jamais embrasser comme réalité complète le capitalisme lui même, selon ces élites. Les accidents considérés comme impossibles ou anormaux doivent donc être expliqués par des problèmes d’outils, de réglages à la marge. Les crises spéculatives sont ainsi non des phénomènes inéluctables dans une économie Monde de libre circulation des capitaux, et de monnaies flottantes sans aucun lien avec des réalités économiques, mais les conséquences de dérives dans l’utilisation des ordinateurs (argument déjà pendant la crise financière de 1987, qui ainsi fut réécrite pour en gommer la crise immobilière américaine préalable et les faillites des caisses d’épargne de ce pays) ou aujourd’hui les modèles d‘algorithmes, voire des manquements individuels (banque Barings, Maddoff, Kerviel).

On se rassure : le système financier contemporain est pérenne, et ferait sens, ce sont les outils qui déconnectent. Travaillons aux outils, et tout cela retrouvera son rôle de financement de la croissance des premiers de cordée.

C’est évidemment du Bullshit avec un gigantesque B.

Je relis en ce moment un livre publié en 1992 par Volcker, qui fut l’un des architectes du nouveau monde financier en aidant à concevoir la fin de l‘ordre monétaire de l‘après guerre pour entrer dans le monde financier contemporain. Les contraintes économiques réelles qui pesaient sur le système financier d‘alors étaient très comparables à celles que nous connaissons depuis: – les États Unis, engagés dans des dépenses militaires considérables, autrefois au Vietnam, dans les années 80 pour achever les réserves financières de l‘URSS dans la course aux armements, au début des années 90 en Irak, depuis 2001 entre l‘Afghanistan et le proche orient, ont des besoins considérables de financement extérieurs. – Mais depuis la fin des années 60 la balance commerciale américaine est déficitaire, avec deux régions particulièrement excédentaires, siphonnant des ressources financières américaines vers l’extérieur : l‘Allemagne (1967-1989, 2008-2018) et soit le Japon (1965-1990) soit la Chine. – les ÉtatsUnis ont donc déconnecté leur monnaie de toute référence à une économie réelle, et créer des montagnes de liquidités en dollars que des élites capitalistes en recherche de placements sûrs et loins des autorités fiscales ou de leurs peuples se sont dépêchées d‘acheter. C’est la fin de la convertibilité du dollar, et la croissance accélérée des paradis fiscaux et des pétrodollars. – Mais les régulations des marchés empêchaient l’optimisation de cette accumulation de capital : on a donc peu à peu enlevé tous les freins à la circulation des capitaux et des personnes.

Et c’est ainsi que le capitalisme financier s’est détaché et de la sphère productive, et de tout contrôle politique, pour créer cette monstrueuse machine à concentrer la richesse collective, tellement fragile cependant qu’elle menace, à chaque crise sérieuse, comme en 2008 – et ce n’est pas la dernière – de s’effondrer en emportant toute l’économie réelle. Mais c’est bien un Charybde et un Scylla que nous avons là : si ce capitalisme n’est pas stoppé, son avidité en ressources va plonger la moitié de l’humanité, par nécessité écologique, dans la guerre.

C’est justement là que nous aurions le plus besoin des inventions utopistes du socialisme français, appuyé sur la critique scientifique du socialisme allemand, pour déterminer une voie de sortie commune, démocratique et sociale, de la crise capitaliste.

 

14 mars 2018 à 00:01

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Dans trois jours, les militants du PS choisiront un texte d’orientation. Les deux premiers signataires des deux textes arrivés en tête seront départagés dans un scrutin le 29 mars, le vainqueur étant désigné nouveau patron du parti. Le choix de l’orientation est donc déterminante pour le choix de la personne. C’est ainsi : il faut décider et sur le fond, et sur l’incarnation.

Ce n’est pas un mystère que ce profil, cet alter ego, plaide pour une reconquête idéologique. L’enjeu n’est pas organisationnel, il n’est pas non plus tactique. Dans la recomposition des critiques sociales de l’ordre établi, dans la transformation des clivages politiques à l’échelle mondiale, traduction de la gigantesque crise sociale et écologique à laquelle toutes les sociétés humaines sont confrontées, la question ne peut être, même pour un parti démonétisé à ce point dans une démocratie européenne qui ne cesse de se faire plus petite qu’elle n’est, seulement celle de méthodes. Il faut une cohérence, et une ouverture, pour permettre à ce parti d’être utile à une alternative aux catastrophes futures. Ce profil ne vote pas, étant pseudonymique. Et puis il a déjà voté en 2018 au sein du SPD contre la Grande Coalition.

Mais il invite les lecteurs occasionnels et réguliers membres encore de ce parti à en faire un point de résistance, et de construction future, en votant jeudi pour le texte l’Union et l’espoir, présenté par Emmanuel Maurel.

Tout autre choix renverra le PS à une insignifiance idéologique, probablement peu coûteuse électoralement dans le court terme, mais bien encombrante dans les échéances qui compteront. L’enjeu est de préparer l’alternance, c’est à dire, de construire les conditions d’un rassemblement majoritaire de second tour contre Macron et les droites. Cela nécessite un minimum de réflexion idéologique, loin des totems de personne.

 

13 mars 2018 à 08:10

 

Le capitalisme financier n’a pas besoin de l’économie réelle, il joue avec 5,4 fois la valeur de tout ce qui est produit en une année sur la planète en permanence.
Ça va dégonfler dur ! On va tous déguster !

 

Jean-Pierre Coutant

13 mars 2018 à 13:58
Le capitalisme financier n’a pas besoin de l’économie réelle, il joue avec 5,4 fois la valeur de tout ce qui est produit en une année sur la planète en permanence.

 

12 mars 2018 à 22:49

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Le Pis polonais avait promis une politique sociale fondée sur la création d’allocations familiales très généreuses et la relance d’un programme de logements sociaux. Il revendique avoir multiplié par 4 les dépenses sociales depuis son arrivée au pouvoir. Il a aussi limité le travail du dimanche, limitant pour les commerces la possibilité d’ouvrir à deux par mois. C’est vécu comme une critique du consumérisme, et un retour sur le libéralisme débridé des années 90.

Hier, la radio publique allemande Inforadio consacrait un long reportage à une question « societale », le droit des femmes en Pologne. En effet, un puissant mouvement basiste, refusant une récupération politique, s’est constituée pour le droit des femmes en Pologne. Ce mouvement « grève des femmes » ne se soucie pas seulement du droit à l’avortement, mais de tous les sujets de l’émancipation – violences conjugales, égalité salariale, accès aux responsabilités politiques etc… Le mouvement a récemment organisé une grande manifestation contre … l’opposition libérale de centre droit, coupable d’avoir voté contre un texte de libéralisation de l’avortement en commission parlementaire, alors que le PiS, malin sur le coup, était prêt, au nom du respect du parlementarisme, à le faire venir en session. Il est fascinant de voir comment ce parti très conservateur et très lié aux autorités catholiques reprends certaines revendications du mouvement féministe et réussit ainsi à poser les libéraux, qui ne le sont véritablement que sur les questions économiques et qui ne veulent surtout pas remettre en cause un seul des principes de domination de l’ordre établi, devant leurs contradictions dans un pays sans gauche.

Alors le PiS organise l’impossibilité pour les femmes polonaises d’avoir vraiment accès à l’avortement, et aurait voté contre le texte en session.

Le reportage racontait comment dans un pays où la gauche rime avec communisme, et communisme avec corruption et népotisme, le féminisme est arraché d’une figure comme Rosa Luxembourg, juive polonaise socialiste, pour être enraciné dans une tradition émancipatrice … conservatrice. Le droit de vote a été accordé aux femmes en Pologne en 1918 par la première République, et non par le régime communiste.

Ce reportage confirme la difficulté de penser les mouvements politiques nouveaux des années 2010 selon les dualismes simplistes des arrondissements bourgeois parisiens. Il n’y a pas d’un côté le bien, libéral-sociétal, libre échangiste, pro Européen, soucieux de règles minimums pour organiser la charité et donner une bonne conscience écologique sans toucher aux structures de pouvoir et de richesse, et de l’autre le mal, de méchants populistes nationalistes militaristes et neofascistes, voire neocommunistes.

Chaque peuple réponds à la profonde crise sociale provoquée par le capitalisme contemporain post-2008 avec des mouvements différents, déterminés par son histoire et ses structures économiques et sociales. Solidarnosc, on a tendance à l’oublier, est au départ un mouvement syndical faisant grève contre l’augmentation des cadences sans compensation salariale.

Le PiS, le Fidesz et son cousin ultra-libéral Jobbik, Ciudadenos comme populisme bourgeois et Podemos, ReM comme populisme libéral bourgeois, la France Insoumise et le FN, M5S qui semble pouvoir autant s’allier aux neofascistes qu’au centre gauche, le Trumpisme promettant aux ouvriers un protectionnisme protecteur, le FPÖ gouvernant avec la droite, le Brexisme, sont tous l’expression de peuples mettant fin à la structuration politique d’avant 2008 pour répondre à l’extrême violence de la crise sociale. Les réponses sont en doctrines et méthodes aussi diverses que l’est l’histoire de chaque peuple européen. Mais ce sont tous des expressions de la crise profonde, structurelle, de ce capitalisme là.

 

12 mars 2018 à 08:15

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Le marchiste réélu en Guyane, avec 326 voix d’avance, et un score de maréchal soviétique à 98% dans une commune faisant passer un vote de congrès du Parti socialiste comme plus exemplaire qu’un vote pour les législatives…

 

12 mars 2018 à 04:59

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Ainsi donc, un député socialiste qui a voté contre la confiance au gouvernement Philippe fait un bond de 20 points dans une législative partielle au premier tour, pendant que son adversaire marchiste s’effondre de 17 points.

Notons la stabilité de la France Insoumise, et l’érosion du FN.

 

11 mars 2018 à 23:15

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Comme le rappelle l’excellent Robert Curbet notre système de Grandes Écoles est un héritage des Robespierristes.

On veut bien garder la machine à reproduire l’élite bourgeoise, mais les aspects sociaux de la politique des mêmes est bien sûr à repousser absolument, car voyez vous, en guerre civile et guerre avec toutes les tyrannies d’Europe, ces gens ont fait preuve d’un manque de bienveillance à leurs ennemis.

Ah, et le code Napoléon dont on nous rabat les oreilles était fini d’être rédigé quasiment dans le même texte promulgué au début des années 1800 par cette Convention dès 1794. Mais entre temps, il y eut Thermidore et on retarda la promulgation le temps de faire preuve de la même bienveillance à leurs égards.

 

11 mars 2018 à 20:49

Mathias Weidenberg a partagé une publication.
Source de mon post précédent

 

11 mars 2018 à 19:51

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
En Allemagne, de nombreux médias remettent enfin en cause le mode de calcul et d’attribution du revenu minimum, appelé Hartz4, et en condamnent le niveau, qui fait vivre bien en dessous du taux de pauvreté, dans des conditions indignes, des millions d’allemands. Même le Bild a dénoncé les 1,7 millions d’enfants survivant à Hartz4…

Et bien la nouvelle star de la CDU, Jens Spahn, qui rêve de Wauquizise la droite allemande et viré Angela, un apparatchik trentenaire vivant depuis l’âge de 22 ans de mandats politique, affirme que non c’est pas vrai tout ça, et qu’on peut très bien vivre avec 4,7 euros par jour. Spahn est désigné pour être le ministre de la santé du gouvernement de grande coalition, et à ce titre, est aussi responsable par ses attributions de la lutte contre la pauvreté. Très « marchiste » dans le style, il affirme également que personne n’a besoin des distributions alimentaires gratuites et que même si les restos du cœur allemands (les « Tafel ») disparaissaient, personne n’aurait faim.

Vous voyez le tableau…

 

11 mars 2018 à 19:50

 

Point sondages Allemagne : Chez Emnid, publié samedi, le vote des militants Spd pour la coalition, mettant fin à un feuilleton éprouvant pour les nerfs et vécu comme légèrement humiliant par les allemands, fait bondir le parti de 3 points, mais à 19%, toujours en dessous du score misérable de septembre 2017. LAfD y perds deux points, confirmant là une relation de cause à effet. Chez Forsa par contre, publié aujourd’hui, et qui avait mesuré un gain de un point dimanche dernier, c’est déjà fini, et le spd y reperds un point. Ce serait les Verts qui en profiterai.

Merkel et la droite sont stable, à leur score historiquement mauvais de septembre.

La nation allemande a de nombreux mal à l’âme et ce n’est pas l’annonce de Scholz ou Heil aux finances et au travail qui vont secouer cette legasthenie rampante.

Point sondages Allemagne : Chez Emnid, publié samedi, le vote des militants Spd pour la coalition, mettant fin à un feuilleton éprouvant pour les nerfs et vécu comme légèrement humiliant par les allemands, fait bondir le parti de 3 points, mais à 19%, toujours en dessous du score misérable de septembre 2017. LAfD y perds deux points, confirmant là une relation de cause à effet. Chez Forsa par contre, publié aujourd’hui, et qui avait mesuré un gain de un point dimanche dernier, c’est déjà fini, et le spd y reperds un point. Ce serait les Verts qui en profiterai.

Merkel et la droite sont stable, à leur score historiquement mauvais de septembre.

La nation allemande a de nombreux mal à l’âme et ce n’est pas l’annonce de Scholz ou Heil aux finances et au travail qui vont secouer cette legasthenie rampante.

 

11 mars 2018 à 19:40

Mathias Weidenberg a partagé une vidéo.
Bien vu!

 

11 mars 2018 à 19:27

Mathias Weidenberg a partagé une publication.
Le monde découvre ce qui est très bien documenté depuis plusieurs années.

 

11 mars 2018 à 00:02

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

http://lvsl.fr/frente-amplio-lemergence-de-lalternative-politique-chili

 

10 mars 2018 à 18:34

Mathias Weidenberg a partagé une publication.
In Berlin

 

10 mars 2018 à 12:32

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
C’est le 9 mars 1848 que la Republique française a aboli la prison pour dettes, mécanisme le plus ancien de l’histoire – il est décrit dans le code de la loi Hamurabi qui date de 3800 ans – pour transformer un citoyen libre en esclave.

 

10 mars 2018 à 12:04

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Ah, j’oubliais : le spd veut se renouveler en redécouvrant, comme la CSU, le concept de patrie. Mais bien sûr, surtout pas en relation avec les grandes luttes du peuple allemand pour son émancipation : aucune célébration officielle des 170 ans de 1848, rien pour les 200 ans de la naissance de Marx, non non, on revisite la notion de patrie par rapport aux réfugiés, par rapport à des valeurs culturelles allemandes intangibles, par rapport à la revalorisation de l’histoire…

C’est que vous voyez, la crise sociale depuis la crise financière de 2008 et la récession européenne de 2012, nullement amoindrie malgré le retour de la croissance en 2015, ne joue aucun rôle et n’a aucune influence sur les comportements électoraux et les crises des offres politiques.

La politique commence en Europe en juillet 2015, en France en Janvier 2015. Tout ce qui était avant n’existe plus. Il n’existe que cela :la réflexion identitaire. Et la réponse est claire : devenons tous identitaires.

Bullshit.

 

10 mars 2018 à 11:40

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
On récapitule : Après 4 ans d’un Bundestag majoritaire à gauche mais où l’aile droite du SPD, hégémonique à sa direction, a empêché tout rapprochement avec les autres gauches, le SPD a réalisé le pire score de son histoire.

125 jours après l’élection, le SPD repars au gouvernement avec la droite, et en même temps, promet un renouvellement des personnes, de la doctrine, des méthodes.

Les deux poids lourds du SPD envoyés au gouvernement furent successivement les secrétaires généraux du parti chargés de tout verrouiller pendant « le tournant de l’agenda 2010 » de Schröder entre 2002 et 2009. Olaf Scholz, député depuis 1998, fut le ministre du travail qui repoussa l’âge de la retraite à 67 ans dans la première grande coalition. C’est le retour sur cette mesure dans la seconde grande coalition qui a servi d’argumentaire pour la troisième grande coalition. C’est lui qui sera ministre des Finances et vice chancelier. Il a théorisé sous la première grande coalition « les gauches irréconciliables ». Hubertus Heil fut l’exécuteur des basses œuvres pour Schröder. Originaire de Basse Saxe, la région de Schröder et Gabriel, il est l’une des figures des Seeheimer, le nom de l’aile la plus liberale-conservatrice du SPD. Il récupère le ministère du travail.

Deux vieille figures de l’autoritarisme libéral des années Schröder ont donc pris les commandes réelles. Andrea Nahles a conclu il y a plus de 8 ans un pacte de conquête du pouvoir avec ces deux hommes. Elle récupère donc la présidence du parti. Autoritaire, cassante, cléricale catholique, elle est censée conduire une démocratisation que tout son habitus et son histoire refuse.

Voilà le renouvellement du spd.

 

10 mars 2018 à 11:19

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Scholz est la personnalité de la direction du spd élue avec le score le plus faible de tous au congrès du Spd de 2017 suivant la défaite. Aujourd’hui il est président intérimaire, putatif ministre des finances et vice chancelier. Théoricien des gauches irréconciliables (il a dit il y avait plus de différences entre le spd et les Linke qu’entre le spd et tout autre parti), il est le ministre du travail qui repoussa la retraite à 67 ans dans la première grande coalition.

Comment voulez vous que le SPD fasse croire à un renouvellement doctrinal ou politique?

 

10 mars 2018 à 06:57

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
La nouvelle ministre de la famille allemande (SPD) est maire d’arrondissement à Berlin, elle est sur une ligne « loi et ordre » rappelant plus Thilo Sarrazin qu’autre chose, et paraîtrait en comparaison avec Collomb comme encore très droitière. C’était un nouvel épisode de « le renouvellement dans la réaction, avec le SPD ».

 

10 mars 2018 à 00:02

Mathias Weidenberg a partagé une publication.
Excellent! En faisant une désintox pour protéger Arnault en expliquant laborieusement que la suppression de l’ISF ne va pas lui rapporter 550 millions, mais seulement … 8, Le Monde permet surtout de comprendre que Arnault a optimisé sa fortune pour ne pas être redevable de 500 millions!

 

9 mars 2018 à 23:55

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
C’est quoi une politique réactionnaire?

Le gouvernement droite-extrême-droite autrichien est réactionnaire et mène une politique d’excédent budgétaire. Qu’est-ce donc que la politique d’un autre gouvernement ayant accepté l’augmentation de son taux de pauvreté pour protéger son excédent budgétaire, et qui, après l’élection, voit un futur ministre des finances annoncer continuer cette politique? Réactionnaire? Ah mais non, c’est le dernier rempart du progressisme européen voyons! C’est que voyez vous, la droite y est alliée au centre gauche…

Et c’est ainsi que deux politiques identiques seront commentées de manière très différentes au nom d’étiquettes.

Mais une politique réactionnaire l’est objectivement, que son acteur soit neofasciste ou social-démocrate.

 

9 mars 2018 à 23:07

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Emmanuel Maurel, dans le débat des candidats à la tête du PS, a dit penser, à propos de laïcité à „ceux qui ne croient pas“. Rien que pour cela, il mérite d’être soutenu.

 

9 mars 2018 à 22:55

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
L’archevêque catholique de Vienne a pris position sur l‘alliance des chrétiens démocrates et de l’extrême-droite au gouvernement autrichien: il soutiens leur politique austeritaire d‘excédent budgétaire.

Mais il faut cesser d’être anticlérical quand on est de gauche…

 

9 mars 2018 à 22:38

Mathias Weidenberg a partagé une publication.
La bourgeoisie riche italienne a voté au Nord pour une flat tax la libérant de toute solidarité, les classes populaires du Sud ont voté pour le revenu universel de citoyennete proposé par le M5S.

Mais les questions de luttes de classe ont disparu derrière les questions identitaires.

 

9 mars 2018 à 21:31

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

https://www.lci.fr/politique/psledebat-orelsan-spiderman-hollande-emmanuel-maurel-se-fait-remarquer-963-2081016.html

Il a aussi cité Freud, révélant dans l‘obsession des droites à détruire le statut des cheminots un totem, une névrose en quelque sorte.

 

9 mars 2018 à 19:47

Mathias Weidenberg a partagé une publication.

 

9 mars 2018 à 19:43

Mathias Weidenberg a partagé une publication.
Drôle: les libéraux verts allemands découvrent la mauvaise conscience des bourgeois heureux et par là même la question sociale.

 

9 mars 2018 à 19:39

Mathias Weidenberg a partagé une publication.
Olaf Scholz sera ministre des finances et vice chancelier.

Et bien je pense que c’est bon, l‘UE ne survivra pas.

 

9 mars 2018 à 19:31

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

https://t.co/uc9bpVJ0nl

 

9 mars 2018 à 19:29

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

https://www.bloomberg.com/politics/articles/2018-03-09/italy-s-five-star-is-said-to-mull-jobs-offer-in-bid-for-majority

 

9 mars 2018 à 19:29

Mathias Weidenberg a partagé une publication.

 

9 mars 2018 à 19:26

Mathias Weidenberg a partagé une publication.

 

9 mars 2018 à 18:54

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

http://www.lemonde.fr/entreprises/article/2018/01/09/la-degradation-du-systeme-ferroviaire-decoule-principalement-de-decisions-de-politiques-publiques-relevant-de-l-etat_5239292_1656994.html

 

8 mars 2018 à 22:57

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

http://www.lemonde.fr/campus/article/2018/03/08/a-l-universite-de-bordeaux-l-evacuation-d-etudiants-par-des-crs-jette-le-trouble_5267900_4401467.html

 

8 mars 2018 à 22:56

Mathias Weidenberg a partagé une publication.
Le ministre s’est trompé de démission. C’est du gouvernement qu’il doit démissionner.

 

8 mars 2018 à 22:54

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Ah, et sinon, la GroKo a bien choisi son camp,sur l’environnement: La ministre de l‘environnement Hendricks, SPD, qui fut souvent en conflit avec les ministres de droite et avec Gabriel quand il était à l’économie pour vouloir mettre en œuvre les objectifs de réduction d‘emission de CO2, quitte le gouvernement. La rumeur donne comme remplaçante une ministre SPD beaucoup plus jeune, mais également surnommée „Madame Charbon“…

 

8 mars 2018 à 22:39

Mathias Weidenberg a partagé une publication.
On pense parfois, parmi les observateurs du congrès du PS que Le Foll est cohérent, mais à y regarder de plus près…

 

8 mars 2018 à 22:34

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Trump a de nouveau attaque l‘Allemagne, dans le contexte de la guerre commerciale sur les tarifs de l’acier, pour ne pas dépenser assez en dépenses militaires.

Ce qu’il veut dire : „chers allemands, réduisez vos excédents à notre égard en nous achetant chars, canons, avions.“

 

8 mars 2018 à 21:19

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Ah, et sinon, on s’en fiche un peu, mais Sigmar Gabriel ne sera plus ministre. C’est l‘actuel ministre de la Justice Heiko Maas qui le remplacera aux affaires étrangères.

 

8 mars 2018 à 21:09

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

https://en.wikipedia.org/wiki/News_International_phone_hacking_scandal

Alors que la commission d’enquête Leveson sur le sujet semble devoir être enterrée par Theresa May, peut on rappeler les turpitudes de la presse Murdoch dans le scandale Newscorp ou est ce du „média bashing populiste irresponsable“?

 

https://en.wikipedia.org/wiki/News_International_phone_hacking_scandal

 

8 mars 2018 à 20:51

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

http://www.europe1.fr/politique/debat-du-ps-emmanuel-maurel-tire-son-epingle-du-jeu-3593465

A propos d’hier soir

 

http://www.europe1.fr/politique/debat-du-ps-emmanuel-maurel-tire-son-epingle-du-jeu-3593465

 

8 mars 2018 à 20:12

Mathias Weidenberg a partagé une publication.
Clara Zetkin mourut à 75 ans en exil, en juin 33, députée obligée de fuir l‘Allemagne après les pleins pouvoirs par ordonnances votés par le centre et la droite à Hitler en mars. Rosa Luxembourg fut assassinée par un militaire des corps francs, ces troupes d’extrême-droite envoyées par le gouvernement du SPD écraser la révolte de Berlin en janvier 1919.

 

8 mars 2018 à 08:27

Mathias Weidenberg a publié dans L’Union et L’Espoir – Objectif Congrès d’Aubervilliers.
Bravo Jeff Melclalex pour l’animation de la campagne, je viens d’entendre sur le live FB de LCI le journaliste aborder Emmanuel avec „vous avez été la star ce soir sur les réseaux sociaux“.

 

7 mars 2018 à 23:33

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
J’ai regardé le débat des candidats à la direction du PS. Il y a deux candidats avec une ligne et une cohérence, proposant aux militants un débat politique, idéologique, moral, de méthode et de moyens, de but et de sens. C’est Le Foll, et c’est Maurel.

Il y a un pitre opportuniste, sans grande cohérence, accumulant les mots balais et les paraphrases de ses camarades. Il défendit ceci, avec outrance, il défends le contraire, avec outrance. Laissons le à sa faible signifiance. Et il y a l‘homme d‘appareil qui parle à l‘appareil, qui ne voit pas à quel point les combinazzione d‘appareils épuisent, qui a de bonnes intentions, mais est bien dans le „peux mieux faire“. C’est Faure.

L‘enjeu du congrès est bien celui du choix entre deux lignes : celle concevant le capitalisme contemporain comme un défi à l’intelligence et un danger pour la,survie humaine, puisant dans l‘histoire, les valeurs, les fondamentaux la force d‘affronter le Moloch, et celui concevant le capitalisme contemporain comme une force naturelle et positive qu’il faut dompter mais accompagner. Jaures crut à la seconde ligne, comprit son erreur, et se rallia à la première ligne. Bernstein théorisa la seconde ligne et Rosa Luxembourg lui repondit, annonçant l‘inéluctabilité de ce que devint la première guerre mondiale à cause de l‘inhumanite de ce capitalisme là.

Le Foll et Maurel représentent les deux lignes historiques du socialisme, en dialogue permanent depuis son existence. Mais face à l’offensive libérale depuis 35 ans dont Macron est à la fois l‘aboutissement et la fin, il vaut mieux une ligne de critique fondamentale et d‘opposition idéologique indépassable plutôt que cette stratégie d‘accompagnement qui a montré et son inefficacité et sa stérilité.

Le Foll fut bon, Maurel, meilleur, incarne l’idéologie nécessaire.

Mais ce débat doit se poursuivre. Il doit se tenir jusqu’au bout. Rien ne serait pire que de ne pas en reconnaître la nécessité. Faure en a peur et est disqualifié par cette peur.

 

7 mars 2018 à 23:17

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Hambourg est la ville dont le président intérimaire du SPD et futur ministre des finances Olaf Scholz est maire. En 2015, il a emporté la ville avec 45% pour la liste SPD. Les Linke étaient à 8%, l’extreme droite à 6%, la droite à 22%, les verts à 12%.

Et bien le dernier sondage sur Hambourg voit le spd s’effondrer à 28% (-17), la cdu un peu progresser à 25%, les verts à 15% suivis de près par les Linke à 14% et l’extrême droite à 10%.

Y a pas à dire, cette histoire de GroKo est un triomphe.

 

7 mars 2018 à 20:50

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

https://www.lesechos.fr/14/11/2014/lesechos.fr/0203935119288_merkel–sarkozy–berlusconi—version-non-censuree-de-la-crise.htm

Rappel….

 

7 mars 2018 à 20:43

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

http://www.sudouest.fr/2018/03/07/senat-coup-de-force-de-l-etat-contre-les-retraites-agricoles-4260117-3452.php

Macron a lié la réforme du statut des cheminots à l’absence de retraites pour les agriculteurs, mais, lorsqu’une loi propose la mise en place de retraite agricole, il l’a fait bloquée jusqu’en 2020.

Menteur cynique, sans cœur, antiparlementaire autoritaire, ce président, ce gouvernement est une indignité.

 

7 mars 2018 à 20:34

Mathias Weidenberg a publié dans L’Union et L’Espoir – Objectif Congrès d’Aubervilliers.
pour ce soir, si l’Allemagne est un sujet, pour info: Le SPD commence à se fissurer : un groupe a crée aujourd’hui une « Plateforme Progressive Sociale » avec déjà 900 followers sur Twitter. Ce groupe est ouvert à tous et souhaite s’organiser sur le modèle des mouvements plutôt que des partis, ouvert tant à des militants dans des partis, des syndicalistes, ou des citoyens. On voit un peu la structure « à la REM ou FI »… Le député de Dortmund Marco Bülow est l’un des initiateurs avec Cansel Kiziltep, députée de Berlin. Sceptique vis à vis de la Groko, s’il annonce un visage social, il souhaite aussi pousser l’agenda pro-europe. Les deux sont plutôt à gauche du SPD, Cansel a déjà plaidée pour une alliance du SPD vers les Linke, mais dans la gauche « légitimiste », un peu à la aubryste en France. Les deux repoussent l’idée de travailler avec Wagenknecht cependant.

 

7 mars 2018 à 19:07

Mathias Weidenberg a partagé une publication.
Il y a 100 ans, ouverture du droit de vote aux femmes allemandes. Il y avait, à Weimar, des députées femmes. Prés d’une dizaine d’entre elles, socialistes et communistes, seront assassinées après 1933 par les nazis.

 

7 mars 2018 à 18:21

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Le SPD commence à exploser : un groupe a crée aujourd’hui une « Plateforme Progressive Sociale » avec déjà 900 followers sur Twitter. Ce groupe est ouvert à tous et souhaite s’organiser sur le modèle des mouvements plutôt que des partis, ouvert tant à des militants dans des partis, des syndicalistes, ou des citoyens. On voit un peu la structure « à la REM ou FI »… Le député de Dortmund Marco Bülow est l’un des initiateurs avec Cansel Kiziltep, députée de Berlin. Sceptique vis à vis de la Groko, s’il annonce un visage social, il souhaite aussi pousser l’agenda pro-europe. Il a fait partie, avec Peer Steinbrück, des 4 députés SPD à voter contre le troisième plan de financement de la dette grecque voté à l’été 2015. Les deux sont plutôt à gauche du SPD, Cansel a déjà plaidée pour une alliance vers les Linke, mais dans la gauche « légitimiste », un peu à la aubryste en France.

Les deux repoussent l’idée de travailler avec Wagenknecht cependant.

 

7 mars 2018 à 18:08

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1536/Economie/article/detail/3382688/2018/03/06/Une-decision-de-la-justice-europeenne-lourde-de-consequence.dhtml

Étrangement passé inaperçu, cette décision de la CJE est pourtant essentielle, et pour une fois, une bonne nouvelle. Une entreprise ne pourra plus prendre une influence politique en attaquant devant un tribunal arbitral privé un gouvernement légitime pizr réclamer des „dommages et intérêts“ contre les décisions politiques du gouvernement souverain. Il faudra, s’il y a véritablement un préjudice, passé par la justice, la vraie.

 

7 mars 2018 à 08:35

Mathias Weidenberg a partagé une publication.
Berlin a décidé de faire du 8 mai un jour férié régional.

 

7 mars 2018 à 06:47

Mathias Weidenberg a partagé une publication.

 

7 mars 2018 à 06:21

Mathias Weidenberg a partagé une publication.
Le césarisme marchiste n’est pas, fondamentalement, attaché à la démocratie.

 

7 mars 2018 à 05:55

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

https://www.inegalites.fr/Revenus-qui-gagne-combien

 

6 mars 2018 à 22:54

Mathias Weidenberg a partagé un lien.
:

 

https://www.google.de/search?q=la+guerre+du+rail&ie=UTF-8&oe=UTF-8&hl=fr-de&client=safari#imgrc=2PRZ1R5jjucQpM

Pendant que le patronat et la technocratie française – la synarchie – collaboraient.

 

6 mars 2018 à 21:37

Mathias Weidenberg a partagé une publication.
Interessante Analyse.

 

6 mars 2018 à 21:32

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Je lis parfois, par exemple dans Les Échos, ou dans certains courants se réclamant de la gauche, que la social-démocratie a „perdu la capacité de parler aux classes populaires européennes“.

Il ne s’agit pas de parler.

Il s’agit d’améliorer concrètement, matériellement et symboliquement les conditions d’existence des classes populaires.

Et bien depuis la troisième voie la social-démocratie européenne a choisi de privilégier la bourgeoisie sur les classes populaires, qui, chômage ou plein emploi, croissance ou déclin, déflation ou inflation, depuis 1998, a perdu du pouvoir d’achat ou progressé plus lentement que toutes les autres classes sociales, pendant que le patrimoine public, seul patrimoine des classes populaires, se dégradait sous les coups de butoir du sous investissement, des coupes budgétaires, des réformes libérales.

Les classes populaires ont perdu trop gros en votant social-démocrate.

L’espoir révolutionnaire depuis 1989 éteint, il ne reste donc plus qu’une alternative: l’extrême-droite.

Mais les „archaïques“ de la social-démocratie ne cessaient de prévenir de cette évolution inéluctable dès le début des années 2000… Nous n’avons pas su devenir majoritaires dans nos partis, et c’est là notre échec historique.

 

6 mars 2018 à 19:55

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Les islamophobes de l‘AfD ont envoyé une délégation visiter la Syrie du côté Assad, et ont rencontré le grand mufti de Damas, qui menaça l‘Europe d’attentats suicides. Qui se ressemble s’assemble.

 

6 mars 2018 à 19:45

Mathias Weidenberg a partagé une publication.

 

6 mars 2018 à 18:27

Mathias Weidenberg a partagé une publication.
mais le vote de classe, et la question sociale, ne structurent plus rien, selon les gauches socioliberales en voie de disparition, ayant abandonné le vote de classe et la question sociale à d’autres…

 

6 mars 2018 à 12:40

 

Je pensais que l‘annonce du oui à la GroKo des militants du spd provoquerai par soulagement, ce vote mettant fin à l‘incertitude politique, un rebond de ce parti.

Et bien le deuxième sondage sorti depuis ce vote voit l‘érosion se poursuivre.

Effarant. Si ça continue, il vont se retrouver dans Sonstige. S’ils passent en dessous de die Linke et / ou Grüne, il peut y avoir un « vote utile » en leur défaveur.

 

Sid Artha

6 mars 2018 à 07:58
spd : sonstige partei deutschland. c’est très bien vu !

 

Julien Gannard

6 mars 2018 à 10:56
Si Die Linke n’était pas aussi bloqué par des contradictions internes, ils auraient déjà dynamité le SPD.

 

Lenny Benbara

6 mars 2018 à 11:39
Complètement prévisible malheureusement

 

Elisabeth Humbert-Dorfmüller

6 mars 2018 à 15:56
pourquoi? Au contraire, le soulagement aurait dû ramené certains des verts au spd… Mais cela montre à quel point les allemands ne voulaient plus de cette GroKo.

 

Mathias Weidenberg

6 mars 2018 à 18:36
Pas de rebond non plus pour la CDU qui aurait pu profiter de la situation…cette fameuse « capacité a gouverner » qui plait tant aux allemands….la démocratie représentative est vraiment au bout du rouleau.

 

Gildas Samzun

6 mars 2018 à 20:22
Je pensais que l‘annonce du oui à la GroKo des militants du spd provoquerai par soulagement, ce vote mettant fin à l‘incertitude politique, un rebond de ce parti.

Et bien le deuxième sondage sorti depuis ce vote voit l‘érosion se poursuivre.

 

6 mars 2018 à 07:45

Mathias Weidenberg a partagé une publication.

 

6 mars 2018 à 00:29

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Vagabondage: L’Italie a fait son unité grâce à un révolutionnaire professionnel, athée et républicain, qui décida de donner l’unité en cadeau à un Roi.

L’Allemagne a refusé l’unité que le parlement allemand proposait avec une constitution démocratique à un de ses rois suite à sa seule révolution, celle qui mit fin à l’ordre européen de Metternich, pour préférer celle construite sur le militarisme nationaliste et la défaite du Danemark, de L’Autriche, de la France, et construire l’ordre européen de Bismarck.

La France a construit ses révolutions contre l’avidité sans limite de ses élites, y emportant l’Europe accidentellement, mais offrant à celle-ci l’espoir inextinguible d’une société démocratique, libre et fraternelle, solidaire, avant de redonner avec constance le pouvoir à ses élites avides sans limites et de conspuer les héros de sa libération, de sa solidarité.

 

5 mars 2018 à 23:40

Mathias Weidenberg a partagé une publication.

 

5 mars 2018 à 19:11

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

https://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/italie-pourquoi-le-jobs-act-a-decu-629197.html

Pourquoi l’Italie préfigure la France.

 

5 mars 2018 à 07:22

 

Ce matin, voici le tableau politique en Italie. Le Mouvement 5 Étoiles triomphe, loin devant les autres partis. L’ampleur de l’avance de l’extrême-droite sur la droite dans l’alliance des droites est une surprise. Cela devrait empêcher une coalition avec le PD qui ne pourra accepter un chef de gouvernement de La Liga.

On ne sait pas encore le résultat en Sieges. Le nouveau mode de scrutin est en effet complexe, combinant scrutin uninominal et scrutin proportionnel.

Ce matin, voici le tableau politique en Italie. Le Mouvement 5 Étoiles triomphe, loin devant les autres partis. L’ampleur de l’avance de l’extrême-droite sur la droite dans l’alliance des droites est une surprise. Cela devrait empêcher une coalition avec le PD qui ne pourra accepter un chef de gouvernement de La Liga.

On ne sait pas encore le résultat en Sieges. Le nouveau mode de scrutin est en effet complexe, combinant scrutin uninominal et scrutin proportionnel.

 

5 mars 2018 à 07:20

 

De qui, en quelle année?
1847

 

David Michel-Pajus

5 mars 2018 à 13:38
nope

 

Mathias Weidenberg

5 mars 2018 à 18:18
plus ancien

 

Mathias Weidenberg

5 mars 2018 à 18:19
Proudhon me semble-t-il

 

Alexis Lefranc

5 mars 2018 à 19:33
plus ancien

 

Mathias Weidenberg

5 mars 2018 à 19:34
Ce serait 1840

 

Alexis Lefranc

5 mars 2018 à 19:34
plus ancien 🙂

 

Mathias Weidenberg

5 mars 2018 à 19:34
Pierre Leroux ?

 

Alexis Lefranc

5 mars 2018 à 19:37
Fourier ou Blanqui ?

 

David Michel-Pajus

5 mars 2018 à 20:11
Fourier 1829?

 

David Michel-Pajus

5 mars 2018 à 20:12
Fourrier, 1808

 

Mathias Weidenberg

5 mars 2018 à 23:41
L’homme à la pomme 🙂

 

Alexis Lefranc

5 mars 2018 à 23:42
1808

 

Mathias Weidenberg

6 mars 2018 à 18:49
De qui, en quelle année?

 

5 mars 2018 à 00:22

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Louis Blanc faisait dans son histoire de la Révolution Française une distinction entre le temps de l’individualisme, victoire de la bourgeoisie, et le temps de la Fraternité, espoir du peuple.

Macron incarne jusqu’à la caricature la victoire de l’individualisme bourgeois et casse avec obstination tous les ressorts de la fraternité populaire.

Si Marx vous paraît trop allemand, relisez Louis Blanc.

 

4 mars 2018 à 19:34

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Est-ce que la liberté d’expression se limite à l’expression d’idées jugées légitimes et décentes?

Le retour de la censure des idées me paraît très inquiétant. Ce n’est pas en interdisant que l’on combats des idées. Même fausses.

 

4 mars 2018 à 19:22

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
123000 militants du spd ont voté contre la GroKo.

C’est trois fois plus que ce qu’il reste de militants au PS français.

Ce message s’adresse aux socialistes français heureux du vote pour la GroKo.

 

4 mars 2018 à 19:17

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

http://www.der-postillon.com/2018/03/willy.html?m=1#.Wpu_03iTpE8.facebook

 

4 mars 2018 à 19:11

Mathias Weidenberg a partagé un évènement.
De 4 mars 2018 à 14:00 à 4 mars 2018 à 17:00

 

4 mars 2018 à 19:10

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

https://www.zonebourse.com/barons-bourse/Wilbur-Ross-140/actualites/Trump-ne-prevoit-aucune-exception-aux-nouveaux-droits-dit-Ross–26104752/?countview=0

Cet entretien de Ross permet de faire un point sur la première mesure authentiquement protectionniste de Trump. Quoique. Son obsession de limiter l‘acces au marché du travail était également dans sa logique économique – faisant abstraction de la dimension sécuritaire cherchant un bouc émissaire à tous les problèmes du moment chez le musulman et le mexicain – une forme de protectionnisme s‘attaquant à la liberté de circulation des personnes, afin de protéger le marché de l‘emploi d’une concurrence externe. Je ne dis pas que c’est juste, je dis que c’est aussi dans le discours de la droite protectionniste.

Trump ne lance pas une guerre commerciale sans avoir prévenu. Ses premières sorties en 2017 montraient clairement sa volonté de mettre les champions de l‘excedent commercial, la Chine et surtout l‘Allemagne, au cœur de sa stratégie agressive commerciale. L‘Allemagne est depuis plus de 4 ans en infraction avec les traités chargés de la réguler – les traités européens. Rien ne s’est passé. L‘Allemagne de la GroKo qui vient d’être confirmée n’a à aucun moment jugé de sa responsabilité de devenir le consommateur en dernier ressort européen,,et donc d‘augmenter ses importations. Au contraire, tout montre que l‘Allemagne souhaite continuer. La mesure de Trump touche les allemands. La menace de Trump d’étendre ces droits douaniers aux automobiles touchera les allemands. Ceux ci n‘ont également même pas essayé de donner des signes de prise de conscience du problème mondial constitué par leur excédent. Si l‘Allemagne avait annoncé, au cours de 2017, remplacer l‘A400M par des Galaxy américains, acheter des F35, ou tout autre gros contrat d’armement, probablement que le message avait été reçu aurait été compris.

Mais l‘Allemagne ne comprends pas le message. Elle ne comprends pas que ses excédents commerciaux, déjà à l’origine au début des années 70 – avec l’endettement americain dû à la guerre du vietnam – à l’effondrement d’un ordre financier international, déstabilisent l’ensemble du monde.

Un commentateur notait avec justesse que la politique de monnaie abondante de Draghi, président de la BCE contesté par les allemands, qui souhaiteraient placer l‘un des leurs lui-même favorable à une politique monétaire qui heurtera les exportateurs sans relancer les importations, permettait à l‘Allemagne de disposer d’avantages considérables expliquant son niveau de surplus commercial. L‘Allemagne refusant de procéder à une réévaluation interne, la réévaluation de l‘Euro étant ralentie par les économies ayant besoin de dévaluation en France, en Italie, en Espagne, il ne reste plus que la guerre douanière aux États-Unis.

Et cette guerre ne peut être perdue par Trump : au niveau d’excédent commercial européen, les représailles européennes n‘atteindront jamais le niveau des barrières américaines. Là où Trump aurait sans doute plus d’effet, c’est s’il s’attaquait aux importations des partenaires européens de l‘Allemagne, en leur disant : „vous voulez exporter chez nous? Faites l ménage chez vous et ramenez l‘Allemagne dans une voie d’équilibre commercial.“

Cette guerre douanière est aussi possible grâce à la passion des „progressistes“ pour des accords de libre échange bilatéraux. L‘Organisation Mondiale du Commerce en a été durablement affaibli. Il est tellement ridicule de voir des allemands, premiers défenseurs du TTIP, rappeler aujourd’hui à Trump les règles de l‘OMC…

Mais d’un point de vue plus systémique, cette crise douanière confirme l‘analyse que nous faisions début février sur la crise qui vient. Dans une periode d’excédents de capital monétaire, et de contradictions profondes dans les classes capitalistes, les crises financières et politiques se multiplient. Le bicentenaire de Karl Marx invite à relire ses analyses des crises du capitalisme. Tant la petite panique boursière de février que l‘actuelle tension protectionniste sont des indices d’une crise plus profonde.

 

4 mars 2018 à 18:52

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
L’extrême-droite droite AfD est donc officiellement le premier parti de l‘Opposition au Bundestag.

C’est con, parce que ce statut la lui donne le droit de répondre à la chancelière en premier, par exemple, et lui assure des moyens suplementaires.

On sous estime le pouvoir de subversion démocratique d’une masse de 94 députés au Bundestag. Et on les laisse assumer le rôle de l‘opposition institutionnelle.

Suicide en direct de la démocratie allemande.

 

4 mars 2018 à 12:16

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
66% oui, 34% non à la poursuite de la GroKo et la disparition inéluctable du spd.

 

4 mars 2018 à 09:39

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Le spd na pas publié le résultat, mais après les 81% de 2013, on ne serait plus qu‘a 60% de oui des militants.

 

4 mars 2018 à 09:36

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
D’après la ZDF une majorité de militants SPD auraient voté pour la grande coalition.

La,participation fut de 78% des près de 465000 militants.

Le résultat précis sera publié dans 15 minutes.

 

4 mars 2018 à 09:08

 

En ce moment, 120 militants et quelques robots dépouillent les enveloppes de vote des membres du spd sur le contrat de coalition avec la droite.

Il est prevu d‘annoncer le résultat demain matin à 9:00.

En attendant, voici le dernier sondage en cas de nouvelles élections.

Si on résume bien c’est l’AfD le premier parti d’opposition en Allemagne maintenant… :'(

 

Michel Magniez

4 mars 2018 à 11:36
En ce moment, 120 militants et quelques robots dépouillent les enveloppes de vote des membres du spd sur le contrat de coalition avec la droite.

Il est prevu d‘annoncer le résultat demain matin à 9:00.

En attendant, voici le dernier sondage en cas de nouvelles élections.

 

3 mars 2018 à 23:16

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

http://www.keeptalkinggreece.com/2018/03/01/germany-greece-bribes-metro/

 

2 mars 2018 à 21:57

Mathias Weidenberg a partagé une publication.

 

2 mars 2018 à 21:46

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

https://www.lesrepliques.com/L-enfer-des-automobilistes-bloques-sur-les-autoroutes_a2503.html

 

2 mars 2018 à 21:44

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

https://www.inegalites.fr/Inegalites-comment-expliquer-l-hypocrisie-de-la-gauche

 

1 mars 2018 à 21:49

 

La Confédération européenne des syndicats a calculé le coût du capital pour chaque salarié européen. Comparé à 1975, la part du salaire dans le partage de la richesse collective est passée de 72 à 63% au profit de la part distribuée aux détenteurs de capitaux, actionnaires ou marchands de sommeil. En moyenne, chaque salarié européen y a perdu plus de 1760 euros, les allemands 2200 euros.

C’est le vol du salaire, que dis-je, le pillage organisé.

Mais le débat politique est structuré par les tweets obscurs, les statuts des cheminots, les appels définitifs à la pureté morale sur des guerres lointaines, et le „coût du travail“.

C’est vraiment pas clair ce que ces nombres signifient. Sur un mois, ça parait trop, sur un an ça parait beaucoup trop peu.

 

Sid Artha

1 mars 2018 à 21:29
Par an par salarié – tous les salariés compris – http://www.dgb.de/themen/++co++8d4f6786-1d38-11e8-90a4-52540088cada

 

Mathias Weidenberg

1 mars 2018 à 21:37
10% de la richesse nationale est passée des 90%, donc 0,1 par 1%, aux 10%, soit 1% par 1%. Cet ça qui donne l’illusion que par tête de pipe c’est peu quand collectivement c’est énorme.

Mais on a l’habitude de lire des choses comme „la dette de la SNCF, c’est 1000 euros en une fois par français“.

Et bien le coût des actionnaires, des 1760 euros par an et par salariés.

 

Mathias Weidenberg

1 mars 2018 à 21:41
Je pense qu’il s’agit des dividendes versés et non du profit total ou du coût du capital.

 

David Cayla

1 mars 2018 à 21:41
Ok, merci. J’ai compris.

 

Sid Artha

1 mars 2018 à 21:47
C’est la lutte des classes

 

Vincent Buard

1 mars 2018 à 23:10
La France est le pays d’Europe qui a distribué le plus de dividendes en 2016 ! Vive le CICE ! Dans une de ses émissions, Élise Lucet avait enquêté sur Gattaz. . qui avait promis 1 million ď emplois ! Avec le CICE, il avait pour son entreprise reçu plusieurs millions d’euros ! Qu’en-a-t-il fait ? L’effectif des salariés avait diminué ! Par contre les dividendes avaient augmenté ! Voilà comment le 1er décile se gave au détriment des salariés ! Vous avez entendu parler, aux infos ce soir , de la « générosité » de PSA. .. une prime ď intéressement va être octroyée à chaque salarié, environ 2000€ ! PSA a fait 1,9 milliards d’euros de bénéfice ! Les journalistes vous ont-ils dits les sacrifices des ouvriers pour arriver à ce résultat : l’augmentation du temps de travail, les heures supp non payées. . La lutte des classes est une réalité ! Même si certains trouvent ça obsolète ! Elle n’a même jamais été autant exacerbée !

 

Gisèle Perez

2 mars 2018 à 00:12
Comment est réalisé ce calcul, sur quelles sources ?

 

Brigitte Roll

2 mars 2018 à 04:24

 

Mathias Weidenberg

2 mars 2018 à 07:06
Tu n’aurais pas le chiffre pour la France? C’est un camarade qui me demande…

 

Joëlle Losson

2 mars 2018 à 17:10
La France n’a pas de syndicalisme crédible, depuis la charte d’Amiens au moins, et n’intéresse donc pas l’Etuc.

 

Mathias Weidenberg

2 mars 2018 à 21:33
La Confédération européenne des syndicats a calculé le coût du capital pour chaque salarié européen. Comparé à 1975, la part du salaire dans le partage de la richesse collective est passée de 72 à 63% au profit de la part distribuée aux détenteurs de capitaux, actionnaires ou marchands de sommeil. En moyenne, chaque salarié européen y a perdu plus de 1760 euros, les allemands 2200 euros.

C’est le vol du salaire, que dis-je, le pillage organisé.

Mais le débat politique est structuré par les tweets obscurs, les statuts des cheminots, les appels définitifs à la pureté morale sur des guerres lointaines, et le „coût du travail“.

 

1 mars 2018 à 21:02

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Le débat public en Allemagne s’est enfin emparé de la question de la pauvreté de masse. Mais vous allez voir, l‘angle choisi n’est pas celui de l‘eradication de la pauvreté, mais celle d’une polémique sordide opposant pauvres entre eux.

Une banque alimentaire de l‘Ouest de l‘Allemagne, qui distribue des repas gratuits suite à la collecte de nourriture et de dons, à Essen, est submergé de demandes. Le nombre de familles pauvres, mères seules et retraités, explose dans un contexte d‘augmentation du nombre de réfugiés qui pour plein de raisons n’ont pas d’autorisation de travail et ne peuvent gagner leur vie, ou très mal. Certains „contrats d‘insertion“ prévoyaient un salaire horaire inférieur à un euro.

Cette banque alimentaire a décidé de limiter l‘accès de ses distributions alimentaires aux personnes titulaires de la nationalité allemande.

Le tollé qui a suivi ne concerne pas le fait que cette association, dans la ville de l‘Ouest de l‘Allemagne d‘Essen, ne puisse venir en aide à tous les nécessiteux. La ville, au cœur de la Ruhr, compte près de 600 000 habitants. Ce n’est pas un petit bled de province. D‘autres associations de distribution de repas gratuits, dans d‘autres villes allemandes, sont confrontées également à l’augmentation de la misère monétaire, et son corollaire, les gens ne peuvent plus acheter à manger. Elles filtrent également, soit en distribuant plus qu‘à des familles, ou aux personnes âgées.

A Essen, en dix ans, les loyers ont progressé de 17%. Pas les salaires, dans cette ville autrefois minière.

Le taux de Pauvreté en Allemagne n‘a cessé de progresser depuis 2008. il est 25% plus élevé qu’en France. Un allemand sur 6 est pauvre.

Et bien la polémique ne concerne donc pas le scandale de la pauvreté dans le pays le plus riche et puissant d‘Allemagne, mais bien sûr sur le critère de filtrage des necessiteux choisi.

C’est une double diversion du sujet fondamental, qui ne sert qu’une chose : remplacer l’opposition sociale au système par l‘extrême-droite. D’un problème social et structurel du capitalisme européen on fait un sujet d‘opposition entre pauvres allemands et pauvres étrangers, entre bonne bourgeoisie à la bonne conscience outrée de filtrer à la nationalité, et bourgeoisie nationaliste trop heureuse sur ce sujet de gommer du débat les Linke et les voix critiques du système.

C’est ainsi dans toute l‘Europe : la théorisation des gauches irréconciliables, souvent sur des sujets accessoires aux problèmes européens (ici la Syrie, là l‘Ukraine, ailleurs la laïcité, et partout, la difficulté de communiquer entre une gauche persuadée que son rôle est de gouverner à n’importe lequel prix, et une gauche qui ne peut gouverner que si elle même est majoritaire), aide la droite à procéder au grand remplacement: la seule opposition tribunitienne, captant le vote populaire, doit être l’extrême droite, que la droite croit, grâce à la mobilisation du centre gauche, pouvoir maintenir hors du pouvoir, ou, le centre gauche effondré, en s‘alliant avec l’extrême-droite comme partenaire junior (Autriche).

La polémique n’a vu aucune voix de gauche accéder aux médias. Merkel a condamné la banque alimentaire, son ministre de droite bavarois des transports a loué la banque alimentaire.

Et c’est ainsi, bien diverti par la question „comment sélectionner les pauvres qui auront droit à un repas gratuit“, on n‘abordera pas la question „pourquoi la pauvreté augmente, et comment l‘eradiquer.“

 

1 mars 2018 à 08:13

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

https://www.courrierinternational.com/article/au-royaume-uni-les-billets-de-train-les-plus-chers-deurope-provoquent-la-colere

 

1 mars 2018 à 07:39

Mathias Weidenberg a partagé une publication.
„Pour Le mieux du moins pire, il est urgentissime de gouverner avec ce garçon…“

 

28 févr. 2018 à 23:12

Mathias Weidenberg a partagé une publication.
De l’autre côté de la France, on a recensé 2200 attaques de centre de réfugiés en Allemagne en 2017, „Chiffre en baisse“, se rassure t-on, après que la violence d’extrême-droite ait atteint des records.

 

28 févr. 2018 à 23:07

Mathias Weidenberg a actualisé son statut.
Il y aurait tant à dire sur l‘Allemagne et son capitalisme.

Ah, les allemands ont été chauffés à Blanc contre les grecs.

Mais saviez vous que les contribuables allemands avaient mis 13 milliards pour sauver une banque, celle de Hambourg, qui est maintenant vendu à des investisseurs américains pour … 1 milliard? Suivant le principe socialisation des pertes et privatisation des (futurs) gains? Et c’est le numéro deux inofficiel du SPD, Olaf Scholz, qui, en tant que Maire de Hambourg, a mené l’opération…

Rappelons que Olaf Scholz est pressenti pour être le ministre des finances de la grande coalition.

Ah, Olaf Scholz est éventuellement impliqué, c’est du moins ce que dit le député de Hambourg (Linke) Fabio de Masi, dans la protection de la banque de Hambourg Warburg, auteur d‘une escroquerie financière à grande échelle ayant coûté 5 milliards au contribuable.

Ah mais, hein, tout ça c’est la faute des grecs, des réfugiés, des musulmans, du regroupement familial…

La crise de 2008, la récession de 2011, les inégalités croissantes depuis 2009 dans ce pays, et les pertes de pouvoir d‘achat des smicards allemands depuis 2016 sont bien sûr des chocs extérieurs sans liens avec les coûts d’un système financier extrêmement onéreux. D‘ailleurs, le plan de sauvetage de la Grèce, on l‘a bien caché aux allemands, a surtout éliminé des créances douteuses à hauteur de près de 200 milliards à la Deutsche Bank.

L‘Allemagne n‘a jamais été un État libéral. Il y a bien trop d’enjeux pour que l‘Etat ne garantisse pas la liberté jouer sans risque à sa bourgeoisie. Et comme en 1848, lorsque le peuple allemand réclama une démocratie souveraine, on le réprime, puis on lui offre le sentiment national-raciste pour lui faire oublier sa soif de liberté et d’égalité. Le romantisme qui fait tuer pour envahir l‘Alsace Lorraine, oui, le communisme des exilés à Londres, quelle horreur!

 

28 févr. 2018 à 21:34

Mathias Weidenberg a partagé un lien.

 

https://www.boeckler.de/6299.htm?produkt=HBS-006813&chunk=1

La fondation allemande Hans Böckler a publié une étude sur l’évolution du salaire minimum dans les 22 pays qui l’ont créé par la loi. L‘Allemagne est un pays en infraction avec les traités européens sur l’excédent commercial, supérieur depuis 4 ans à 6% de son PIB. Normalement, lorsqu’un pays est confronté à la question de réduire ses excédents, il augmente par une réévaluation de sa monnaie ou une augmentation de sa consommation interne le pouvoir d’achat de ses habitants, augmentant ses importations, et renchérissant le coût de production de ses produits.

L’étude de la fondation Hans Böckler révèle toute l’hypocrisie du fonctionnement économique de l‘Europe. Trois pays en Europe n’ont pas augmenté leur salaire horaire minimum en 2017 malgré la reprise d’une inflation modérée : le Luxembourg, lui aussi pourtant en excédent de la balance des paiements grâce à son rôle de plate-forme de l’évasion fiscale, la Grèce, financièrement exsangue dans une Europe croulant sous les liquidités, et …. l‘Allemagne, bien décidée à ne rien concéder de ses excédents.

Notons que la Roumanie a été elle contrainte d’augmenter son salaire minimum de 52%, mais qu’il reste en valeur 3 à 4 fois inférieur, dans le marché unique des biens, des personnes, des capitaux, et des travailleurs détachés, aux salaires minimums français ou allemands.

En pratique, les salariés allemands ont perdu 1,7% de pouvoir d’achat, alors même que les traités européens réclameraient de l‘Allemagne une politique inverse! D’après la loi votée à l’initiative de la future présidente du spd,Andra Nahles, en 2013, ce salaire minimum ne peut en effet être réévalué que tous les deux ans, et il n’est pas prévu de compenser l’inflation.

Un autre pays, hors de l‘Union Européenne, bien qu’également gouverné par un président de centre gauche, n‘a pas touché au salaire minimum depuis 2011. Dans ce pays aussi, l’extrême-droite protectionniste est passé devant le centre gauche dans l’électorat populaire, portant Trump au pouvoir.

Il y a peut-être sinon une corrélation, du moins un parallèle entre l’évolution du pouvoir d’achat des bas salaires depuis la crise financière de 2008, et la montée des extrême-droites au détriment des partis sociodemocrates.

 

28 févr. 2018 à 07:43

 

Il y a 11 ans, tout juste avant la crise financière, provoquée non par le coût du travail ou le statut des cheminots, mais par la cupidité sans limite des plus riches dans une économie célébrant libre échange des biens, des capitaux et des personnes, la France connaissait un taux de pauvreté de 11,7%. Les départements les plus pauvres étaient à 14,7%. Source AFP de octobre 2007.

Le taux de pauvreté en France en 2017 était de 14%.

Dix ans après la crise, le taux de pauvreté de l‘ensemble des français était équivalent au taux de pauvreté des départements les plus pauvres en 2007.

Il n’y a pas eu de réforme fondamentale du système financier mondial, aucun Bretton-Woods, aucun accord international mettant fin aux déséquilibres financiers. Au sein de l‘Europe, Macron a avec constance tout fait pour empêcher une taxe sur les transactions financières, pourtant faisant consensus même à droite en UE.

La fraude fiscale coûte à la France l‘equivalent de trois fois l‘endettement de la SNCF. Les français pauvres sont tellement fliques, surveillés, sommes de justifier la moindre dépense, qu’ils ne demandent pas dix milliards d‘aide auxquels ils ont droit, alors que les fraudes sociales sont inférieures à 10% de ce montant.

Mais l’urgence du gouvernement, c’est de supprimer le statut des cheminots par la procédure des ordonnances. Le gouvernement souhaite un long et dur conflit social : il a les institutions pour lui pour tenir et maintenir. Il souhaite faire avec les cheminots ce que Thatcher fit avec les mineurs. Après tout, Thatcher arriva au pouvoir après qu’un gouvernement travailliste ait mis dans la rue son électorat en se ralliant aux intérêts des banquiers anglais contre le pouvoir d‘achat des salariés. Et une guerre lointaine, combat bien sûr du bien absolu contre le mal absolu, lui permit de garantir sa réélection.

Macron est dans la phase „briser les résistances sociales“. En 2020, il fera la guerre pour préparer 2022.

Lucide.

 

Bernard Barthalay

28 févr. 2018 à 08:26
la france est déjà engagée dans des guerres : en afrique, au moyen orient et même selon certains sur son propre territoire. pour le reste, si effectivement le conflit social se cantonne à la SNCF, c’est foutu d’avance. Ce qui est incompréhensible, c’est cette incapacité à faire bloc, à se révolter, à profiter des circonstances. pour preuve, alors qu’un réflexe solidaire devrait porter les français à se battre pour le maintien du statut des cheminots, voire même à une extension à d’autres métiers, apparemment, ils sont une majorité favorable à se prononcer pour sa suppression. c’est désespérant de constater à quel point l’idéologie libérale est ancrée dans les esprits …

 

Julien Gannard

28 févr. 2018 à 11:17
C’est cette propension des français à aimer taper sur leurs fonctionnaires qu Ils croient très favorisés. On est agent territorial ou hospitalier ou infirmière ou enseignant ou policier pu cheminot pu agent edf avec des salaires de misères vu le niveau de plus en plus élevé et le commun des français qui n’y connaît rien croit que tous les fonctionnaires sont les rois du pétrole ont des salaires mirobolants et des avantages énormes. Alors la si le peuple ne soutient pas ses cheminots ce sera la mort de la fonction publique qui rend dans chaque corps quoiqu’on dise bien des service au pleuple de France. On commence par laminer une branche de fonctionnaires applaudi par des gens qui n’y connaissent rien (certains croient encore à la prime charbon et que les enseignants ont un treizième mois) et quand tous serontvlamines il ne restera plus aux patrons qu’à donner un tour de vis le chomage augmentera et les salaires laissés au bon soin des dirigeants baisseront ce qui fera un pays avec un nombre effarant de personnes en dessous du seuil de pauvreté. Et la ceux de droite qui actuellement tapent sur les cheminots pleureront mais il sera trop tard. Les millionnaires auront augmenté les SDF aussi.

 

Michel Peyen

28 févr. 2018 à 18:38
Le constat est terrible . Avec la politique menée par Macron, ce taux va s’aggraver . Et donc , le vote pour le FN augmenter , hélas !

 

Isabelle Bordet

28 févr. 2018 à 22:49
Oui malheureusement Et cela ne va pas changer Tant qu’il y aura autant de personnes crédules facile à manipuler

 

Maria Gregoire

1 mars 2018 à 13:28
Bonne analyse ..

 

Charlie Poussel

1 mars 2018 à 23:26
Macron surfe tranquille. Il maîtrise la vague, a le plus beau surf et se fout pas mal de ceux qui se noient.

 

Jacques Savine

2 mars 2018 à 10:42

 

Philippe Rivet

2 mars 2018 à 13:14
Il est tragique de voir cependant que dans une période aussi antisociale les seules institutions qui pourraient changer les choses, les syndicats et les partis de gauche, se trouvent désavoués et boudés au profit de révoltes ingérables et donc sans chance d’aboutir à des transformations profitables.

 

Claude Chapat

25 déc. 2018 à 20:33
Si désavoués, c’est pour une excellente raison, hein? Voir le quinquennat hollandais qui a pavé la voie à Macron, Claude..et surtout surtout ne pas se cacher derrière le petit doigt pour trouver toutes sortes d’excuses fumantes et quant aux syndicats, Mailly, Berger? Et puis Martinez prenant le train en marche? Je suis loin d’être certaine de ton pronostic tout noir…

 

Corine Bolla-Paquet

25 déc. 2018 à 20:50
Il y a 11 ans, tout juste avant la crise financière, provoquée non par le coût du travail ou le statut des cheminots, mais par la cupidité sans limite des plus riches dans une économie célébrant libre échange des biens, des capitaux et des personnes, la France connaissait un taux de pauvreté de 11,7%. Les départements les plus pauvres étaient à 14,7%. Source AFP de octobre 2007.

Le taux de pauvreté en France en 2017 était de 14%.

Dix ans après la crise, le taux de pauvreté de l‘ensemble des français était équivalent au taux de pauvreté des départements les plus pauvres en 2007.

Il n’y a pas eu de réforme fondamentale du système financier mondial, aucun Bretton-Woods, aucun accord international mettant fin aux déséquilibres financiers. Au sein de l‘Europe, Macron a avec constance tout fait pour empêcher une taxe sur les transactions financières, pourtant faisant consensus même à droite en UE.

La fraude fiscale coûte à la France l‘equivalent de trois fois l‘endettement de la SNCF. Les français pauvres sont tellement fliques, surveillés, sommes de justifier la moindre dépense, qu’ils ne demandent pas dix milliards d‘aide auxquels ils ont droit, alors que les fraudes sociales sont inférieures à 10% de ce montant.

Mais l’urgence du gouvernement, c’est de supprimer le statut des cheminots par la procédure des ordonnances. Le gouvernement souhaite un long et dur conflit social : il a les institutions pour lui pour